~ queront ~ and District ‘LE SEUL JOURNAL DE LANGUE — FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE VOL. 9 NO. 25 Vendredi 15 Octobre 1976 20¢ INFLATION BILINGUISME ET/ CHOMAGE Le discours du .Trdéne a mis l’accent sur la lutte ~ contre l’inflation, l’ennemi numéro un et contre le > chémage. Dans le domaine du bilin- guisme, qui a soulevé tant dé controverses, le dis- cours reprend la sugges- tion de M. Keith Spicer, le Commissaire aux langues officielles, selon lequel, la question doit.étre prise 4 la base, c’est-4-dire dans les écoles, au lieu de consacrer de lourdessom- mes 4 la bilingualisation : de fonctionnaires 4gés sou- vent de plus de quarante ans. La limite des eaux cd- tiéres sera étendue A 200 milles. Le gouvernement fédéral apportera un soutien accru aux sports. © Le gouvernement a promis de consulter davantage les Canadiens, de contréler le développement du gouver- ~—QUVERTURE D’UN COMPLEXE ‘Le 23 Octobre, la popu- ~Jation de Prince-George est invitée a venir nom- au STUDIOFAIR > Vente locale d’artisanat breuse et presentation des activi- tés culturelles qui' mar -- ouverture du Community Arts Com- plex - Studio ~ "2880 et ; 55) VT] 7 ae, RP SINIAN WYOQAG SS af: Galerie d’Art. Le Cercle des _Cana- diens-Frangais, un des locataires du Studio 2880, y participera a- vec un kiosque d’artisa- nat fait par les mem- bres (tissage, tricot, pein- ture...) et une invita- tion aux cours de fran- ais qui SouOneNcer ont la fin octobre. Le Studio 2880, comme on appelle ce vieux ba- timent forestier, devenu Centre culturel, c’est le projet de Prince-George Community Wertes Council, un NY, MUG Mla Mt, / Myf? Zh Yi i ‘] Choir, A PRINCE-GEORGE orga- nisme établi en 1968 pour encourager et coor- donner les activités. ar- tistiques et culturelles © de la région. suite, Prince-George a “été reconnu A travers tout le Canada comme ville ac- tive et enthousiaste en- WX N SAAT SSN ‘ a ce qui concerne l’art, le theatre et la musique, c’est en grande partie grace aux travaux — bé- névoles des membres du GC.A.C. Il est 4. noter que la majorité de ces personnes sont des’ fem- mes. Le C.A.C. regroupe une vingtaine d’organis- mes_ et desclubs culturels, dont le Prince-George Concert Association, Opus Prince-George Theatre Workshop et le Cercle des Canadiens - Francais entre autres. Il y a quelques années, le C.A.C. se proposait de Si,. par. 1a° trouver _un local de ren- contres et d’activités pour plusieurs de ses orga- nismes - membres. C’est Brace ala volonté de la vil- le de Prince- -George quia donné au C.A.C. les. deux batiments forestiers devenus par la suite Stu- dio 2880 et la Galerie d’Art, Eb EFS Y SS was meee SSQIARETS SES me : 5 nas que le C.A.C. a pu achever cet objectif. Laville apayé les grandes réparations. Le Gouvernement Fédé- ral, au moyen d’un Projet d’Initiatives- locales, a fa- cilité l’accomplissement des travaux A ]’extérieur et A JVintérieur du béati- ment. Dirigées . par Colly -Wilson du_C.A.C., beaucoup de personnes lo- cales ont aidé 4 compléter ces travaux. Ensuite, le 7 ME YM AMIN NMEA é Muh / Syed), Ville Myf A Lil” 4 Nis, My We MME! Lip Mee MG) al fs BF gouvernement ce la Colom- bie-Britannique a _- donné des fonds d’opération d’un an de leur B.C. Cultural Programme, Special In- centives grant, pour que le Studio et la Galerie s’ins- tallent et commencent 4 regrouper les activités culturelles de la commu- nauté. Le C.A.C. est trés recon- naissant aux trois niveaux gouvernementaux de leur aide financiére. Mais c’est l’enthousiasme de tous les participants (Suite 4 la page 2) Madame nement, d’améliorer les négociations entre le pa- tronat et les travailleurs, et d’introduire une loi‘sur les droits de l’homme qui interdira toute discrimina- tion basée sur la race, le sexe, la religion, l’origine ethnique. A Vouverture de cette seconde session du 30éme Parlement, le gouverne- ment a annoncé qu’il re- prendra l’indexage des paiements d’allocations fa- miliales. en janvier 1977 en compensation de 1’élé- vation du coftt de la vie. L’index avait été suppri- mé en 1976 comme une mesure d’économie. - cours a reflété 1’ importance que le gouver- nement. accorde au bilin- guisme. Il l’a défini com- me une ‘‘trés haute prio- rité’’ et a promis de le poursuivre tout en main- tenant les politiques qui se sont révélées bonnes, et en modifiant les autres. Les membres du Parle- ment se sont réunis, le -mardi 12 Octobre, a lih., pour clore officiellement la premiére session, qui fut la plus lorigue de l’his- toire parlementaire. Une session ne dure normale- ment qu’une année, mais celle-ci a duré plus de deux ‘ans (elle avait débuté le 30 Septembre 1974) et a eu 343 séances, battant de loin la session-record précédente, qui avait pris fin le 8 Mail967, aprés 250 jours de séances. Madame Gaby Léger, 1’é- pouse du Gouverneur -Gé- néral, a lu la majeure par- tie du discours du Trdne. Le Gouverneur-Général, Jules Léger, n’est pas en- core complétement remis de l’attaque dont il a été frappé il yenviron deux ans. Mme Léger asouvent lu, depuis, des parties de ses discours. Mais c’était la premiére fois que la femme d’un Gouverneur - Général aidait a4 lalecture du discours du Tréne. La seule autre femme 4 lire le discours fut la Reine, dans les années 1950. Jules Léger a lu l’intro- duction et la conclusion du discours. >