Ayant pris connaissance des objectifs poursuivis par votre Commission, les mem- bres de notre Société ont décidé de vous présenter une esquisse des activités que nous organisons. Tout d’abord, situer la Société de la Francoféte dans le contex- te anglophone de la Colom- bie-Britannique, ce n’est certes pas prétendre a une organisation de grande im- portance, du moins a premié- re vue. Nous avons cepen- dant des objectifs qui sti- mulent un bénévolat incro- yable. Autant vous le dire dés maintenant, la tache que s’est fixée la Société de la Francoféte est de rassem- bler, une fois par année, les francophones de la province. Aussi, la Francoféte se veut une manifestation culturelle, artistique, sportive... enfin, la Francoféte, c’est ‘‘féte”’ pour se rencontrer. Comme politique, on tente d’établir Yunité entre les francopho- nes de la province. Pour que ca fonctionne bien, on se garde bien de faire de la politique. La Francoféte est une manifestation francophone d’envergure provinciale qui en est a sa troisiéme année d’existence. A cause des succés progressifs que nous avons connus, nous avons formé en septembre dernier la “Société de la Franco- jie. Cet été, emb NOUS EMPLOYEURS, voici l'occasion d’obtenir de l'aide tout en stimulant I'é féte”’. Cette année, nous nous sommes fixés comme objectif de participation 10,000 personnes. Dans la téte de certains, le fait d’apprendre qu'il y a une Francoféte en Colombie-Bri- tannique, une province si éloignée du Québec, ¢a ré- sonne comme un fait incro- yable. Pour nous, le fait d’étre éloigné du Québec — une province ou plusieurs d’entre nous n’ont jamais mis les pieds — ¢a nous donne encore plus de moti- vation et de dynamisme pour compter avant tout sur nos propres moyens, faire confiance aux talents orga- nisateurs de certaines per- sonnes et se fier a4 nos artistes et artisans franco- phones qui résident dans cette province. Il y a quel- ques années, on ne parlait pas d’artistes francophones en Colombie-Britannique. On citait a l'occasion ou par accident le cas de mar- ginaux, d’ excentriques... mais en général, on ne solli- citait pas nos artistes fran-- cophones. Comment pensez- vous alors qu’on peut ap- prendre a s’extérioriser? Ici, en Colombie-Britannique, on nous qualifiait de race en voie de disparition. Tout au plus, on nous voyait comme des canadiens-francais, des vrais de vrais, c’est-a-dire ceux qui savent manger de la soupe aux pois ou ne porter que la chemise carot- tée. Pourtant, avec le concours de dizaines de bénévoles pour mettre la main a la pate, des douzaines de personnes pour nous dire: “Qui, on attend la Franco- féte, on va y préparer quel- que chose...”, voici que du--- rant les 23-24-25 juin cette année, on célébrera une autre fois la Francoféte. En tant que Canadiens-frangais vivant dans une province majoritairement anglo- phone, il serait ridicule de vouloir s'isoler, d’aspirer a former un groupe de résis- tance car aprés tout, nous représentons l'un des grou- pes fondateurs de ce pays, nous parlons l'une des deux langues officielles au Canada, pour ne pas dire les deux. Aussi, on n’a pas a se cacher d’étre ce qu’on est. La Francoféte recoit tous les citoyens intéressés 4 connai- tre l’apport des canadiens- francais dans cette province. Nous voudrons attirer votre attention sur le fait qu’ici, bien souvent, obtenir des services en francais du gou- vernement fédéral, ¢a veut dire se retrouver dans une situation de “cas probléme”. Nous déplorons le fait que certains fonctionnaires qui ont des emplois dits “bilin- gues” ne s’'intéressent aucu- x nement a la vie franco- colombienne. Parfois ces derniers sont ridiculisés par leurs confréres pour le peu de demande de services en francais de la part des francophones. Tis en concluent facilement que le bilinguisme est une farce et on semble développer une attitude, voire une mentalité trés insouciante a tout ce qui est francophone dans cette province. C’est le gros mythe de la Colombie-Bri- tannique qui plane encore sur cette province. Premie- rement, on dit que cette province est beaucoup plus “British” qu’autre chose... du moins, surtout pas canadien- ne. Nos concitoyens anglo- phones seraient des améri- Q. Si nous ne pouvons récla- mer notre enfant comme personne a charge, qui doit déclarer l’allocation familia- le? R. En pareil cas, c’est le bénéficiaire du chéque qui doit déclarer ce revenu. Q. Mon mari et moi sommes séparés depuis I’an dernier et j'ai obtenu la garde de nos enfants pour lesquels nous réclamons tous deux une hez un jeune homme Les demandes doivent étre regues avant le 24 Mars 1978. Les formulaires sont disponibles chez tout agent autorisé du UN EMPLOI DETE PARTAGERONS Le Soleil de Colombie, Vendredi 24 Février 1978 7 Rencontre et amitié: la Francoféte cains en puissance. Souvent, on résume la situation en disant que les anglophones ayant des quali- tés prometteuses ne font qu’un stage en Colombie- Britannique en attendant une promotion et un rapa- triement a Toronto, la ville lumiére ot l’unilinguisme est a Vhonneur. Dans cette pro- vince, a travers les activi- tés de la Francoféte, nous avons découvert que beau- coup d’anglophones se sou- cient de notre existence, s'intéressent 4 certaines de nos initiatives. Ici méme, en Colombie-Britannique, nous avons rencontré des anglo- phones qui s’excusent de ne pas parler le francais. Ce geste dépasse la simple poli- exemption personnelle pour Vannée derniére. Lequel d’entre nous doit déclarer ‘Tallocation familiale comme revenu? R. Vous devez déclarer cha- cun une fraction du total des allocations recues au cours de l'année. Afin de détermi- ner quelle sera votre frac- tion, utilisez la méthode de calcul suivante: Exemption personnelle réclamée a l’égard des en- fants. Total des exemptions tesse, il revét une sorte d’estime pour l’identité col- lective des francophones. II existe dans cette province un type d’anglophone avec lequel n’importe quel franco- phone peut dialoguer, ren- contrer un ami. Enfin, dans cette province, il existe un type de personnes avec qui il est possible d’établir une véritable communication, de se comprendre mutuelle- ment, sans nécessairement avoir la méme langue mater- nelle. En terminant, messieurs les Commissaires, nous espé- rons avoir pu vous expliquer Vouverture d’esprit avec la- quelle est organisée une Francoféte en Colombie-Bri- tannique. Parlons impot —- personnelles réclamées par vous et votre mari a l’égard des enfants multiplié par Le total des allocations fa- miliales recues durant |’an- née a l’égard de vos enfants égale _La différence sera le mon- tant que doit déclarer votre mari. Q. Mon seul revenu est ma pension de vieillesse. Dois- je produire une déclaration d'impét? R. Pas 4 moins que Revenu Canada, Impét ne vous le demande. Toutefois, si au 31 décembre 1977 vous rési- diez en Colombie-Britanni- que, en Ontario ou au Mani- toba, vous avez droit 4 un crédit d’impét provincial que vous ne pouvez obtenir qu’en remplissant une décla- ration d'impét sur le revenu. Q. J’ai un compte en banque sur lequel j'ai touché un inté- rét de $28. La banque m’a informé qu'elle n’envoie pas de feuillets de renseigne- ments T5 pour un montant d'intérét inférieur a $50. Est-ce que cela signifie que je ne suis pas obligé de déclarer l'intérét de $287 R. Non, méme si la banque n’envoie pas de feuillet T5, vous devez déclarer tout Gouvernement Provincial ou au Bureau du Ministére du Travail ou a tous fes bureaux d’embauche pour les jeunes de Colombie-Britannique dont voici,la liste. ou une jeune femme travailleur assidu. Il s’agit du d’embauche des jeunes. Si vous créez des emplois valables pour les jeunes dans votre saedayrtagas ars votre ferme ou dans un organisme a but non-lucratif, la province de Colombie-Britannique paiera la moitié du salaire. intérét comme revenu. Q. Jai acheté une obligation d’épargne du Canada ily a quelques années et jai recu une prime en espéces cette année. Dois-je la déclarer comme revenu en intéréts? R. La prime en espéces est admissible en vue de la déduction pour intéréts, di- videndes et gains en capital et vous pouvez la déclarer soit comme un gain en capital ou un revenu en inté- réts. I] peut vous étre plus avantageux de la déclarer eomme.gain.en capital a Annexe 2 puisque seule- ment la moitié de votre prime sera incluse dans vo- tre revenu. Veuillez aussi annexer la formule T600C a votre déclaration; elle indi- que le montant total de la prime que vous devez dé- clarer. Abbotsford — Unit 5, 38575 Mayfair Avenue, V2S 1P6 Courtenay — 576 England Avenue, V9N 5M7 334-4403 Cranbrook — No 5-14th Avenue, S. Cedar Centre, V1C 2W9 Dawson Creek — 2nd Floor, 1005-104th Avenue, V1G 2H9 Kamloops — Suite 220, 546 St. Paul Street, V2C 5T1 374-0078 Kelowna — 1449 St. Paul Street, V1Y 2E4 763-9241 Lower Mainland-Burnaby — 4240 Manor Street, V5G 1B2 437-8441 Nanaimo — Lower Floor, 66 Front Street, V9R 5H7 Nelson — 601 Front Street, V1L 4B6 Penticton — 2nd Floor, 301 Main Street, V2A 5B8 492-7247 Prince George — 1663 Victoria Street, V2L 2L4 562-8131 (Local 265) Smithers — 2nd Floor, Federal Bldg., 1188 Main Street, V0J 2NO Terrace — 2nd Floor, 4548 Lakelse Avenue, V8G 1P8 Vernon — Suite 204-2901-32nd Street, VIT 5M2 542-1397 Victoria — 2nd Floor, 1250 Quadra Street, V8W 2K7 382-5151 Williams Lake — Suite 6, 123 Borland Street, V2G 1R1 Voici comment ¢a fonctionne. | eI } Entreprises: ’ Si votre entreprise foseHioane depuis au moins un an, le Ministére du Travail pourra vous aider a payer les salaires de cing jeunes personnes cet été. Notre contribution varie | de $1.30 & $2.00 de l'heure. I Fermes: : : Les mémes modalités s'appliquent; vous créez des emplois ; pour les jeunes et le Ministére du Travail en partage les : cofits avec vous. Sociétés a but non-lucratif: Demandez l'aide du Ministére en vue d’embaucher des jeunes gens qui travailleront a un projet valable cet été. Nous paierons en moyenne $3.40 de l'heure. Nous mettrons également a votre disposition des fonds pour les payes de vacances, les bénéfices marginaux et pour les cofits essentiels au projet. Pour tous les bureaux mentionnés ci-haut qui n'ont pas de { numéro de téléphone, et pour toutes les autres localités, ‘ appelez l'opératrice pour Zenith 2210 [sans frais). Province of q British Columbia Ministry of Labour Employment Opportunity Programs | : | f fe NOTE: Toutes les demandes seront étudiées, mais aucune subvention ne peut étre assurée. | | t \ : ( eh} — i e ‘ - M ‘ q - y +} ERR mien reise etnine etter cece gnien br grower eetelee pepe teen eee tree tema ey be te Oo Re ty eet ty tye y ty ead hgh gt gt gph hah ge pt ae gt ye 7 Eg phy? php) phat ot oF ah at el eh et eT et shot atatatatatalals belatate tele sett ela tage a eae eal ean tey ot aR Ge ERROR ok MERE