tte tt Oe a OT ee . ~ a ce tht tt et et 4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 2 octobre 1987 COMMISSAIRE AUX LANGUES OFFICIELLES C'est bien plus simple . que vous ne le pensez André sort de la salle de conférence tout imprégné des paroles du représentant du Commissaire aux langues offi- cielles. «Jl a bien ratson, M. Fréchette, dit-il 4 Johanne qui le rejoint. Moz ausst, je devrats demander mes _ services en frangats. Mats c’est pas facile. Je ne sais jamais quel employé parle frangais et jai pas le gotit de me faire rembarrer.» «Out, je sats, approuve Johan- ne. Mazs écoute, les temps changent. Regarde le paquet d’enfants dans les programmes dimmerston frangatse. Maznte- nant on a des écoles francatses. Les ministéres et autres ont lair de nattendre que nous pour bouger, surtout avec la nouvelle Loi sur les langues offtctelles qui sen vient. L’opinion publique évolue, les sondages le montrent. Il est temps darréter de tourner en rond sous prétexte quill n'y a pas de demande, donc pas d offre; et pas d offre parce que pas de demandel... réveiller et... ». «Bien d‘accord, coupe André, surtout que javats jamais pensé que mes taxes payatent pour. Crest pas logique de vouloir le bilinguisme si on a peur de parler francais au bureau de poste.» Le lendemain, André se rend » au bureau.de poste de son. quartier pour.expédier un colis a son frére. «Aujourd’hut, je parle en francais, décide-t-il. C'est assez occupé ce matin-la. André se met en ligne derriére une demi-douzaine de clients. Il examine les deux employés: «Ils ont lair bien gentils, mais que vont-tls répondre @ mon ‘Bon- jour’? Il y a bien des panneaux bilingues, mats qu’est-ce que cela prouve?» Il faut se- L’attente mine son assurance: «Je devrats peut-étre m’essayer un autre jour, aujourd’hui c’est bien occupé. Les clients (la ligne s’est allongée) vont me repérer. Et si le préposé ne parle pas francats? Finalement son tour arrive. Il prend une respiration: «Parlez- vous fran¢ats?» demande-t-il avec un beau sourire. «I am sorry, I don’t speak French». Le voila pris. Que faire? Insister ou battre en retraite vers l’anglais?... Il s’essaie une autre fois: «Is there anybody speaking French? risque-t-il doucement. «I’m afraid there is nobody here to help you», répond poliment, mais avec une pointe d’agace- ment, l’employé. Pas question d’y passer la journée: «That's 0.k., I'll do tt in English», s’empresse-t-il de dire avec un autre beau sourire. En sortant, il se félicite: «Finalement, c'est pas si difficile que cela. Je ne me suis pas fatt rembarrer et les clients... au fatt, Je les ai oubliés ceux-la». Bien sar, André n’a pas eu son service, mais il sait qu'il vient de faire la premiére démarche pour l'obtenir. Le systéme est bien plus simple qu iil ne limaginait: «Maintenant, il me suffit d'appe- ler, a frais virés, le [403] 420-3111 pour informer le bureau de M. Fréchette de la situation, C'est la seule maniére de faire savoir a Postes Canada que les Franco-Colombiens exts- tent bien et quils sont préts a~ utiliser les services offerts». Chantal Rivest ’ Agent de liaison du Commissaire aux langues officielles Vancouver Tél. (604) 929-1483 INFO... Le CEFCO en colloque Le Centre d'études franco- canadiennes de l'Ouest (CEFCO) a wu le jour en 1975. Son but était, et est encore, de promouvoir la francophonie dans l'Ouest canadien, d’en dévelop- per la connaissance et de stimuler la recherche dans ce domaine. Depuis 1981, grace a l’initiative d’Annette Saint-Pierre, alors la directrice, le CEFCO tient a l’automne de chaque année un colloque sur la francophonie dans l'Ouest. C'est l'occasion pour tous les chercheurs- spécialistes de la littérature, de histoire, de la pédagogie, des sciences politiques... de se rencontrer. Ils peuvent y échanger leurs découvertes, exprimer et tester leurs idées sur le sujet. Afin d’en élargir le champ d'influence, la fondatrice a voulu ce colloque itinérant, ouvrant ainsi ses portes au public, aux étudiants, et aux diverses institutions concernées. Son succés croissant, si l’on en juge par le nombre de participants, passé de 14en 1981, 229 en 1987, est da sans doute a son réle de promoteur de la recherche et de la connaissance _ scientifique, deux éléments essentiels a la vie. de toute communauté. Le colloque a ainsi contribué a l’établissement sur une base plus solide de la francophonie dans l’Ouest. Cette année, les 16 et 17 octobre, la Faculté Saint-Jean de l'Université de l’Alberta, accueil- le le colloque, durant lequel se tiendra l’assemblée annuelle. Le théme en sera Ecriture et Politique. Les efforts conjoints des organisateurs du colloque, des organisateurs du congrés. du Conseil Francais, du directeur du département des Langues Roma- nes de l'Université de l’Alberta et du directeur artistique du Théatre Francais d’Edmonton ont obtenu la visite de Mme Antonine Maillet, l’auteur de La Sagouine, Cent ans dans les bois, - et de Pélagie la charette. Elle dont l’écriture est politique, donnera le ton des débats avec une conférence intitulée Lzttéra- ture et Engagement. Il faut souligner que cette conférence est aussi la premiére d’une série organisée pour souligner le -PHILATHELIE.. Lancement prochain du timbre courant d l'effigie de la Reine La Société canadienne des postes a annoncé que le timbre courant de 0,36 $ 4 l'effigie de la reine sera offert en quantité limitée dans les points de vente a compter du ler octobre. L’émis- sion du timbre, prévue initiale- ment pour le 6 mai, a di étre reportée par suite d’un contre- temps dans le calendrier de production. En conséquence, seulement des feuillets de timbres sans inscription marginale seront offerts aux comptoirs de philaté- lie. Quoique certaines régions ne recevront que des quantités restreintes de ces nouveaux timbres, ils seront disponibles |” dans toutes les parties du pays. Un tout nouveau dessin du timbre de la reine sera émis lors du prochain ajustement des tarifs postaux. dixiéme anniversaire de la Faculté Saint-Jean. De nombreux spécialistes de la francophonie de 1]’Ouest traite- ront de sujets variés. Tout un ensemble de conférences et de communications traiteront de littérature et d’écriture. Des conférences paralléles aborde- ront l’histoire de la francophonie dans l’Ouest, son expansion, son maintien et sa survie, sa lutte et son effort récent dans la chanson populaire, l'éducation et la politique. Les promoteurs du projet d’histoire des Oblats dans l'Ouest ont accepté de présenter et d’expliquer leur projet. Comme par le passé, les actes imprimés du colloque seront distribués aux’ conférenciers et mis a la disposition des personnes ou institutions qui le désirent. Le Secrétariat d’Etat participe financiérement au succés de cette action communautaire. L’Uni- versité de l’Alberta et la Faculté Saint-Jean apportent leur contri- bution, et les organisateurs espérent que le Conseil de recherche en sciences humaines y contribuera également. Les demandes de renseigne- ments peuvent étre adressées a : Gratien Allaire, directeur, Insti- tut de recherche, Faculté Saint-Jean, 8406, 9léme rue, Edmonton, Alberta, T6E 4G9. Tél.: (403) 468-1254. Le cout d’inscription de 35,00 $ (20,00 $ pour les étudiants), payable a l'Institut de recherche, comprend les buffets servis le vendredi 16 et samedi 17 octobre 1987. =_INFO... Concours international de musique de Montréal 1988 Le vingtiéme Concours interna- tional de musique de Montréal aura lieu du 28 mai au 15 juin 1988 et sera accessible aux pianistes nés entre le 28 mai 1958 et le 28 mai 1972. Les gagnants se partageront la somme de 30 000 $ en devises canadiennes, comme suit : un premier prix de 15 000 $, un deuxiéme de 7500$, un troisiéme de 3 000 $, un quatrié- me de 1 500 $, un cinquiéme de 1 000 $ et quatre autres prix de 500 $ chacun. La date limite d’inscription est fixée au ler mars 1988. Pour de plus amples renseignements s'adresser au Concours interna- tional de musique de Montréal, Place des Arts, 1501, rue Jeanne- Mance, Montréal, Québec, H2X 1Z9. Les concurrents sont attendus a Montréal le 25 mai afin de participer aux différentes activi- tés reliées au Concours et qui débuteront le 26 mai. Société canadienne d’hypothéques et de logement Canada Mortgage and Housing Corporation EDMONTON Avis aux investisseurs Prop riete immobiliere a vendre a OCCASION D’INVESTISSEMENT a e Pas de régie de loyers e Les acheteurs admissibles sont couverts par l’assurance-prét hypothécaire LNH. LEEWOOD APARTMENTS 3845 Millwoods chemin EDMONTON (ALBERTA) N° de réf.: 6440/E8-26 e 3 immeubles résidentiels de 141 logements ¢ 1 bureau/centre récréatif 24 logements de une chambre 97 logements de deux chambres 2 logements de deux chambres plus une salle de deténte 18 logements de trois chambres e Les logements de trois cham- bres sont de deux étages avec salle de bains supplémentaire de deux appareils au rez-de chaussée ¢ Loyer mensuel possible: 63 336 $ Prix de vente minimal admissible: 2 750 000 $ Dans |’éventualité d’une gréve des Postes, pour plus d'information, tel que les conditions générales d'admissibilité ainsi que notre prospectus, téléphonez sans tarder en précisant le numéro de référence: Société canadienne d’hypothéques et de logement Piéce 300 410-est 22° Rue Saskatoon (Saskatchewan) S7K 516 Tél: Mile. S. Pilling, (306) 975-5133, ou Mile. L. Swistun (306) 975-4008 Date limite: Les offres doivent nous parvenir au plus tard le 28 octobre 1987 a 14 h, heure de Saskatoon. Question habitation, C comptez sur nous S HL Si es s ‘