Associations ide ’Ouest LES ASSOCIATIONS DE L’OUEST INVITENT LE SECRETARIAT D’ETAT A LES CONSULTER DAVAN- ‘TAGE. La Fédération Canadienne- francaise de lOuest (F.C.F.O.) trouve que le Se- crétariat d’Etat comprend mal les problémes réels des minorités francophones de 1’Ouest. C’est ce qu’elle vient d’ex- primer dans un communiqué qu’elle a émis & la suite de son assemblée générale qui s’est tenue en l’hdtel Fort Garry de Winnipeg, diman- che dernier, 15 aoft. La Fédération Canadienne- frangaise de l’Ouest re- groupe les Associations pro- vinciales des francophones du Manitoba, de la Saskat- chewan, de 1’Alberta et dela Colombie-Britannique. ‘*Déplorant une telle situa- tion’’, les délégués de la Fédération ont demandé aux présidents des quatre asso- ciations provinciales de se rencontrer dans le plus bref délai possible avec les. re- présentants du Secrétariat d’Etat, dont le ministre Gérard Pelletier lui-méme, afin d’examiner ensemble les programmes fédéraux d@’action socio-culturelle, ‘@en évaluer lVefficacité et d’en établir les priorités. La Fédération estime que jusqu’ici, le Secrétariat d’Etat a déterminé de fagon trop unilatérale les besoins’ des» minorités* et’ n’a pas assez consulté les associa- tions intéressées dans 1’éla- boration de ses programmes d’aide 41l’action socio-cultu- relle parmi les groupes francophones de 1’Quest. En outre, la Fédération Canadienne-frangaise de 1’Ouest se propose de de- mander au Secrétariat d’E- tat de mieux définir les fonc- tions de ses agents de liai- son régionaux. Selon le com- muniqué de la Fédération, cela faciliterait les rapports entre les associations pro- vinciales et le Secrétariat d’Etat et assurerait de part et d’autre une meilleure col- laboration. Au terme de 1l’assemblée générale, les délégués des associations respectives ont désigné leurs représentants au sein du bureau de direc- tion de la Fédération : ce sont MM. Albert Lepage, président de la Société Fran- co-Manitobaine ; Roger La- londe, président de 1’Asso- ciation Culturelle Franco- Canadienne de la Saskat- chewan ; Roger Motut, pré- sident sortant de charge de l’Association Canadienne- Frangaise de 1’Alberta ; et Roger Albert, président de la Fédération Franco- Colombienne de Colombie- Britannique. Le nouveau bureau de di- rection s’est ensuite réuni pour répartir les fonctions. M.Roger Motut a été nom- mé président ; M.Roger Albert, vice-président ; MM. Albert Lepage et Roger Lalonde, conseillers ; et le P. Jean Patoine d’Edmonton, secrétaire-trésorier. NOUVELLE CONSTITUTION. Lors de son assemblée gé- nérale A Winnipeg, la Fédé- ration Canadienne-franc aise de 1l’OQuest a aussi adopté une nouvelle constitution. Ayant pour but de grouper les quatre associations pro- vinciales des francophones de 1l’Ouest, la Fédératio s’est donnée les objectif Suivants : a) assurer la com- munication entre les asso- ciations-membres ; b) éta- blir un réseau permanent d’information entre elles ; c) coordonner les méthode employées 4 la solution des| problémes communs ; d) donner plus de poids et d’autorité aux démarches communes ; e) coordonner| certaines activités aunivea de 1’Quest canadien. Les dépenses de la Fédé- ration sont financées par une cotisation fixée lors de l’as- semblée annuelle. Suite La publication du rapport du Conseil consultatif sur les districts bilingues a sus- cité certaines réactions no- tamment du Québec od 1’on s "est | généralement opposé a ce‘ que tout le territoire de cette province ne cons- titue qu’un seul district. Cette suggestion n’avait d’ailleurs pas recueilli trop d’appui chez les membres Québécois du cabinet du pre- mier ministre Trudeau. C’est ainsi que M. Pelle- tier, lui-méme, n’a jamais semblé favorable A pareille recommandation. Le cas du Québec devra étre examiné, déclarait le ministre, il y a quelques se- maines, lors d’une entrevue publiée dans un quotidien de langue anglaise de la métropole. M. Pelletier ajoutait que |' s’il avait 4 prendre une dé- cision immediate, elle se- rait alors négative. L’opposition ne s’est pas seulement manifestée du Québec, mais également d’ autres provinces qui doutent de lanécessité d’établir cer- tains des districts proposés graphiques sur leur territoire. Le conseil consultatif a dressé ses recommanda- tions A partir des données du recensement de 1961. Et il a reconnu, a 1’époque, que les statistiques démo- utilisées n’étaient souvent plus vala- bles, car dans certaines ré- gions le pourcentage des francophones a diminué en deca de la norme établie et dans d’autres, atteint ou méme dépasse le 10 pour cent requis. Il semble que ce soit sur- tout cet état de fait qui ait incité le secrétariat d’Etat A mettre sur pied un comité de fonctionnaires chargés d’étudier le rapport du conseil consultatif et de guider le gouvernement dans ses décisions. Ce comité n’a pas encore achevé son travail, a-t-on appris, tout recemment. De plus, un informateur fédéral a laissé entendre que ce comité aurait sug- géré a M. Pelletier d’at- tendre les nouvelles sta- tistiques démographiques avant de rendre une décision sur la plupart des districts proposés. Toutefois, a-t-il souligné, rien n’empéche le gouverne- ment de créer prochaine- ment certains districts bi- lingues au Manitoba et dans quelques autres provinces anglaises oi il existe de for- tes concentrations de fran- cophones, comme c’est le cas 4 Saint-Boniface. *‘Il_y a des districts qui ne sont nullement contestés’’, a-t-il ajouté, notant que le gouvernement serait justi- fié d’agir dans ces cas précis. D’autre part, un autre in- formateur a souligné que le gouvernement considére deux ou trois autres solu- tions au probléme que lui pose la création de districts bilingues au pays. Toutefois, il s’est bien gardé d’en divul- guer la nature. Lors de la publication du rapport du Conseil consul- tatif, le 4 mai, le premier ministre Trudeau avait lais- sé entendre que son gouver- nement attendrait 90 jours, comme l’exige la loi, avant de faire connaftre toute dé- cision prise en rapport avec les recommandations d conseil. Dans les jours suivants le chef du gouvernement trés souvent interrogé au Communes sur les recom mandations du conseil, n’ jamais donné d’indicatio sur le sort que son gouver- nement réservait au docu- ment. Toutefois, dans certains| milieux a Ottawa, on a ex- pliqué, 4 quelques reprises, que les recommandations duj conseil pourraient étre ap- pliquées par étapes. | Excursion EXCURSION A _ GRANITE FALL. le 29 aofdt 1971 avec le Groupe Francophone. Le Groupe Francophone vous invite 4 une croisiére jusqu’A Granite Fall, le 29. aott. Le voyage de l’année derniére remporta un grand succés. C’est une excursion magnifique 4 travers ‘In- dian Arm’’ jusqu’au centre de villégiature de Granite Fall. Vous trouverez au Cen- . tre des tables de pique-ni- que et des barbecues, un restaurant et un café. Vous pourrez jouer aux boules, volley - ball, badminton, ping-pong... et, si l’eau est chaude, faire de la natation. 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