CONSTRUCTION DE L’ECOLE SECONDAIRE ET PENSIONNA T BILINGUE. LES PREMIERES FINIS- SANTES DE L’ECOLE SU- PERIEURE BILINGUE. a de l’école pour souhaiter la bienvenue au Pére G. Leduc et lui promettre toute besoin pour mener a terme son oeuvre. En méme temps un souhait de remerciement sincére fut adressé aux nou- velles institutrices du Bon Pasteur pour avoir accepté la tache de l’éducation des enfants. Nos bonnes religieuses de- meurérent dans le couvent, qui, A son tour, s’avéra, lui aussi, trop petit car déja, en 1956, les Soeurs étaient au nombre de neuf. avec Soeur Euchariste, su- périeure, enthousiasmés de- vant le progrés croissant de l’institution, et désireux de loger. convenablement les neuf religieuses, congurent l’idée de construire une éco- le secondaire et pensionnat bilingue. Le projet fut sou- mis au Conseil Général dela Maison-Mére de Québec qui l’approuva. Les Oblats. cédérent aux ‘religieuses le terrain né- cessaire 4 cette institution. Soeur St-Didace, supé- rieure 4 ce moment, en as- suma la responsabilité. M. Leduc agit comme contrac- teur. Le 13 aoat 1956, lors de la visite de la R.M. Jean- Marie, assistante genérale et de la R.M. St-Ludger de Munster, économe générale, on retira la premiére pel- letée de terre de cette ins- titution. Au Conseil de la Vie fran- ¢aise revient l’honneur d’ une premiére contribution par un appréciable verse- ment de $ 5,000. Les pa- roissiens recueillirent $ 1,000 et l’institut endossa le reste de la dette qui s’élevait a $ 175,000. Le 22 mars 1957, les re- ligieuses entraient dans leur seau étant décédée récem- ment, Gayle et- Diane, ses filles furent acceptées com- me premiéres pensionnaires pour terminer |’année sco- laire.. La bénédiction solennelle eut lieu le 12 mai suivant. Les obédiences d’aoft éle- vérent A quinze le nombre des religieuses. En septem- bre, les portes s’ouvrirent toutes grandes pour rece- voir quarante pensionnaires qui se distribuérent dans les différents degrés de cours élémentaire et secondaire. Tout alla si bien que le Le presbytére en 1949 26 mai 1960, la paroisse de Notre Dame de Fatima vit le couronnement de son oeu- vre d’éducation. Les cinq premiéres finissantes de son école supérieure bilingue la coopération dont il aura W. Ussner fut choisi comme | architecte et le Pére Gérard | nouveau logis. Mme Mous-_ reconnaissance au Seigneur,’ | ainsi qu’A toutes les per- sonnes qui contribuérent de prés ou de loin 4 ce franc succés. Le Dr. Roger Beau- doing, maftre de cérémonie. en la circonstance, men- tionna que l’école élémen- taire qui comptait cent-qua- | tre-vingt-dix éleves 4 I’ arrivee des Soeurs en 1952 ' avait doublé son chiffre d’ ' inscription et qu’en plus nos Le Pére Curé, de concert jeunes filles pouvaient pour- suivre chez nous un cours d’études bilingue en confor- mité avec le programme uni- versitaire de la Colombie britannique. Le progrés s’accentua, et ' c’est ainsi que le nombre des graduées de l’année suivante ‘se chiffra A neuf, et en 1962 il se porta 4 douze. De nouveau, nous nous trou- vions dans une impasse. Plus de place libre, plus de salle pour réunir les.enfants et les paroissiens. L’enfant-né de la Paroisse de Notre Dame de Lourdes avait rejeté ses langes et passé de l’enfance . 4 la maturité du jeune adulte qui devait maintenant se suf- fire A lui-méme, faire face 4 ses obligations et s’ac- quitter de ses responsabili- tés. Il fallait qu’il mette 4 la disposition de ses mem- bres des édifices nécessai- res au culte et aux réunions de fraternisation ou aux ac- tivités paroissiales. Il fal- lait donc avoir recours 4 l’?expansion, 4 l’achévement du plan déja concu, méme si celui-ci, au commence- ment, ne semblait qu’un ré- ve. Mais précisément parce que sa réalisation par éta- pe a posé et a signifié bien des difficultés et des re- noncements de la part de tous, il avait pour tous un sens profond et fut une sour- ce d’encouragement. C’est un fait. A moins qu’il n’y ait lutte et effort, la per- sonne humaine a peu de chan- ce de se développer. Si on n’atteint pas 4 l’accroisse-. ment, si on n’arrive pas 4 la maturité, on dégénére et on se dirige vers la perdi- tion, la décadence... : En d’autres termes : on perd tout ce qu’on avait ac- quis... car demeurer sta- tionnaire, c’est reculer. Ainsi pense C.S. Lewis : ‘*Tu ne peux pas continuer A demeurer un bon oeuf. Ou bien tu dois éclore ou de- venir mauvais.’’ L’éclosion a eu lieu, le poussin a gran- di, il est devenu adulte car le progrés s’est poursuivi de sorte que la construction d’une église permanente et ‘ celle d’un centre parois- sial devinrent une nécessité 7 urgente. Le projet de cette construc- tion a été étudié sous tous ses angles sous la direction chantérent dans la joie, leur | du Révérend Pére Gérard Le presbytére actuel Leduc, o.m.i., curé, de Mon- sieut Ussner, architecte, et du contremaftre-contrac- teur,Monsieur F.Filiatrault. Aprés consultation de S.E. Mer 1l’Archevéque, par les marguilliers et les parois- siens dans une assemblée] générale, la décision de construire est prise. Les permissions requises sont accordées et les travaux de- (Suite p. 9) Soe Vill, LE SOLEIL, 15 OCTOBRE 1971