Enregistrement de 2eme classe No.0046 Vol.2 N@ 17 ’ politisée” OTTAWA-Le sénateur J. Harper Prowse a déclaré, qu'il ne voulait p-es cue sa tentative de faire reconnaitre of- ficiellenent par le gouvernement cana- dien le chef mwétis Louis Riel comme " | patriote canadien" serve a desfins po- litiques. Le sénateur liberal de l'Alberta avait fae savoir, ald Lea? ri quelque temps, qu "il présentrait un projet de. loi du Sénat pour faire décréterIouis Riel, pendu le 16 novembre 1885 pour avoir dirigé la Rebellion de lariviee Rouge, un patriote canadien. le pro- jet de loi demandera la wéme recamis- sance pour deux chefs:Cris, Big Bear et Poundmaker, qui ccmbattirent aux cotes de Riel. ; Le sénateur a indique qu'il avait cherche a4 savoir des autorités fédé- rales si on pouvait accorder un par- don posthume aux trois chefs. Il est personnellenent d'avis qu'on peut ac- corder un tel pardon en vertu du Code pénal. Cependant, bien que le code con- jtienne « spositions pour accor: le pardon 4 des personnes danscertains CaSy 1' interpretation actuelle veut, VANCOUVER: Les matériaux de construc- tion, les techniques modernes, et le matériel spécialement congu pour ac- ‘celérer et améliorer 1'implantation de l'industrie de la construction dans l'ouest canadien, feront l'objet d'une grande exposition qui- se tien- dra & Vancouver les 6, 7 et 8 no- vembre prochain. Organisée par SOUTHEX, le "WEST- EN CONSTRUCTION MATERIALS AND EQUIP- MENT SHOW" est promu par "THE AMAI~ GAMATED CONSTRUCTION ASSOCIATION" of B.C. en conjonction avec d'autres associations industrielles ( Institut d'architecture de Colombie Britan- nique, et l'association des ingé- nieurs professionnels ). M. le Bri- gadier J.W.Bishop, directeur exécutif de A.C.A. of 5.C., nous signale que l'exposition occupera 80,000 pieds earrés des "Showmart. and Food Build- ings" situés sur le terrain dela " Pacific National Exhibition ", il insiste sur le fait que 1'expansion colossale de l'ouest canadien rend indispensable l1'échange des idées et 1'étude de nouveaux produits. L'exposition:du. mois de novembre sera largement représentative des différents corps de métiers au service d'une industrie qui, dans 1! économie de l'ouest canadien de 1969-70, atteindra environ’ 9 billions de ‘dollars. La croissance de construction de L'ouest canadien attire l'attention. et retient l'intérét de plusieurs personnes ou sociétés susceptibles (suite page 12,UNE EXPOSITION.....) TE SOLEIL LaffaireRiel ne doit pas étre re aaaict de vancouver LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE SANS PEUR - NI FAVEUR Louis Riel, pre du Nandtopa a précisé le sénateur, que ce soitdes personnes vivantes. Le sénateur Prowse a souligné qu! il espérait pouvoir convaincre le sé- nateur James Gladstone, anager i) de 1 Alber: i! et le premier sénsteurce- | nadien d'origine indienne, iby cstina son projet de loi devant le Sénat. EXPOSITION DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION Nouveau-Brunswick et l‘alcool FHEDLAICTON, N.B.-Depuis que legouver- newent a commence a installer partout au Nouveau-Brunswick des débits libre- service; c'est devenu presque aussi simple d'acheter’de la boisson alco- olique dans cette province gue de fai- re des emplettes a l'épicerie du coin. "Le libre-service semble consti- tuer une swethode | plus etficace etplus appropriée qui répond aux besoins de tout le monde," a precisé M. A. Rus- sel Colpitts, vice-président de la Ré- gie des alcools du Nouveau-Brunswick. "Nous en sommes tres satisfaits jusqu'ici." Quatre débits, soit & Edmundston, Shediac, Moncton et Fredericton, se sont deja transformés en magasins li- bre-service, et selon M. Colpitts, il y en aura "environ 15 avant Noel", Il faudra environ deux ans pour implanter ce service partout dans la province. Un des avantages de ce systeme, ci est qu'il eliminera les "embouteillges durant les heures depinte, "et ilrms permettra de mieux servir le public... ce que nous nous efforcons constamment de faire". Pour l'ouvrier assoiffe qui veut se procurer six canettes de biere a- “ant de rentrer chez lui apres le tra- ‘vail, ce libre-service est preciseumt (suite page 6,......L'ALCOOL ) PRIX: 15¢ - Vendredi 8 Aout 1969 Le commandant Simard satisfait TORONTO—Alors cue les separatistes voyaient en cela un truc pour engli- ciser le Canada francais, «t que les extremistes anglovhones l'avaient ap- pele le "bateau francais qui sera re- mis un jour aux separatistes", le cé- pitaine au prenwier navire de guerre bilingue du Canada ne peut rappcerter Yun seul cas" ou il y aurait eu des heurts. Le cowuandant Pierre Simard a éc- coste son destroyer, le nevire deguer- re Ottawa, dans le port de Torontapre- miere escale d'une tournee de promo- tion apres avoir participe éux exer- cices ce 1'OTAN dans l'Atlanticue. . "Chacun etait incuie et nerveux au Gepert", a-t-il dit. "Mais 1'equi- page s'en est tres bien tire etlorsqu! iis descendront du nevire ces marins seront ae weilleur Canadiens, ce qui constitue ma plus grande satisfaction! L'ecuipage du Ottawa est compose de marinscanadiens-francais pour envi- ron 80 pour cent et de 20 pour’ cent d'anglophones, qui etaient begs en ANS dernier. ie Les ordres pour les” opere’ 5 vales et pour ‘es manoeuvres sont don- nes en anglais, cui est la langue uti- lisee par 1'OTAN, mais ceux concemant la routine a bord du navire et les conversations dans les quartiers de l'eauipage sont en francais. Et personne parmi les 225 offi- ciers et marins de l'eauipsage n'a de- wande d'etre affecte ailleurs, a dit le commandant Simerd. Premier camp de langue francaise 4 Toronto TORONTO-11 existe, pres de Toronto yun camp d'éte ou la discipline n'est pas un probléme et ou les enfants ne s'en- nuient pas. Cette colonie, qui est lepremier camp de langue francaise a lfntention des entants anglophones de 1' Ontario, est dirigé par M. Gilbert Mamane,chef du département francais a 1' ecole Mon- tessori de markham. Il a lui-mene choisi les tuteurs du camp. Ils sont tous bilingues et doivent parler le irancais pendant tou- te la durée ae leur sejour au camp,'me me dans leurs conversations person- nelles," explique M. Mamane. L'an dernier par exemple, Judy Gauthier, 22 ans, lavait lesplanchers & Grenoble en France de fegon a appren- Gre a bien parler frangais. La semaine passee, Suzan Lett, 7 ans, ne dialoguait qu'en anglais avec Sa were canadienne-francaise.Cette se- maine , elle parle francais. Judy est l'une des 15 institutri- ces qui doivent s'occuper de 115 en- fants, agés de 5 a l2 ans. Suzan est i'une des vacancieres. M. Mamane a declare cue certains des tuteurs viennent de France et dw- tres de Montreal.