_ . Jpresrerseneninsene persone enn Bilinguisme officiel Sorry, we don’t speak french de |’affichage intérieur étaient en _ frangais et en anglais. C’était aussi _ lecasde 73% de la documentation et de 88% des formulaires. Mais seulement 55% des bureaux _désignés bilingues avaient un panneau indiquant a leurs clients _quwils pouvaient étre servis en anglais ou en frangais. C’est surtout au niveau des réceptionnistes et des préposés au comptoir, soit en premiére ligne, que les enquéteurs ont noté des lacunes. Dans 4% des cas seulement, le personnel utilisait une formule d’accueil dans les deux langues, et le pourcentage atteignait 44% lorsqu’il s’agissait de contact téléphoniques. Dans 53% des cas seulement, les enquéteurs ont attribué la céte _ satisfaisant ou mieux aux mesures utilisées pour encourager les” clients a se faire servir en frangais. Les enquéteurs rapportent aussi que de nombreux questionnaires ont souligné la nécessité d’offrir également des _ services dans d’autres langues que les langues officielles. Uneréaction qui fait bondir Yseult friolet : «Avant de commencer doffrir des services dans d'autres langues, les gestionnaires devraient _. s ‘interroger sur leur respect de la Loi sur les Langues Officielles et | __ chercher plutot doffrir des services adéquats en frangais et en anglais». Le commissaire aux Langues Officielles estime que les bureaux de la province doivent améliorer leur capacité de fournir des services en francais. «Les employés ne connaissent pas bien leurs obligations et omettent Sréquemmentd ofjrirle choixentre les deux langues officielles aux clients» explique t-il. «En ce qui nous concerne, ce rapport est un deuxiéme constat de ce que nous avions déja _ découvert lors de l’exercice de vérification des points de services _ réalisé par les francophones de notre province en mai 1994. Si l'étude du commissaire avait été plus exhaustive ici, il en serait venu aune conclusion similaire a la notre»poursuit Yseult Friolet. La vérification des points de service menée par les francophones en mai dernier avait démontré que dans 40% des cas, les services offerts par les ministéres étaient non satisfaisants et non comparables a ceux offerts ala majorité. Son étude portait sur 95% des points de service dans la province alors que celle du commissariat portait sur 34% seulement des points de service. Des chiffres alarmant qui sont encore probablement en dessous de la réalité puisque le Commissaire aux Langues Officielles reconnait que «/e simple Victor C. Goldbloom. citoyen n’insiste habituellement pas autant que nos enquéteurs et qu ‘il faut tenir compte du facteur d’intimidation devant un fonctionnaire». Souvent, les enquéteurs demandant a étre servis en francais au mieux la surprise, sinon l’embarras et la panique des employés fédéraux. Ce qui, constate Victor C. Goldbloom, «ne peut que dissuader le client d’exercer ses droits». La situation au pays L’ensemble du Canada compte 4300 bureaux désignés bilingues. Sur les 1200 points de service gouvernementaux vérifiés, palmarés pour les autres provinces est le suivant : 84% au Nouveau- Brunswick, 80% dans 1’Ile du Prince Edouard, 76% au Manitoba, 74% en Nouvelle Ecosse, 69% en Ontario (en dehors d’Ottawa qui totalise 78%), 68% en Alberta, 64% dans les Territoires du Nord-Ouest, 63% a Terre Neuve, 57% au Yukon et 50% en. Saskatchewan. Les enqué- teurs ont aussi contacté 196 bureaux non désignés bilingues, dont plus d’un tiers avaient néanmoins du personnel bilingue, pour voir si le personnel indiquait malgré tout les endroits bilingues a la clientéle.. Seuls 10% des bureaux ont fourni le renseignement. Pour le commissaire aux langues officielles, cela signifie qu’il faut peut étre revoir |’affectation des employés bilingues. Pour la Fédération des Communautés Francophones et Acadienne du Canada, les ministéres fédéraux et leurs agences ne saisissent toujours pas ce qui constitue le service en frangais d’un point de vue de la clientéle francophone vivant en milieu minoritaire. «Le service comporte plus que lasimple disponibilité. Il doit étre offert activement, ce qui est loin d’étre le cas» explique Claire Lanteigne, Présidente de la FCFA. «100% est le seul chiffre acceptable» «Au moins cette enquéte -qurat-elle servi asensibiliser 2000 fonctionnaires fédéraux sur leur obligation de_ servir les communautés francophones en Jrangais» a déclaré la présidente de la FCFA. De son cété, la Fédération des Francophones de la Colombie Britannique affirme que si le gouvernement langait un message clair concernant les langues officielles a ses gestionnaires, ils seraient, ainsi que leurs agents, surement mieux sensibilisés a la Jégitimité des deux langues officielles au Canada. «// est grand temps que le gouvernement Jédéral donne l’exemple et que la fonction publique se soumette dla Loi sur les Le service au public Langues Officielles» conclut Yseult Friolet. Le Commissaire aux Langues Officielles estime quant a lui que «Le but fondamental de cette étude a été de fournir au gouvernement fédéral un plan d'action efficace et définitif et que, ence qui concerne le service public, 100% est le seul chiffre acceptable». Mais le dernier mot revient ala FCFA qui s’interroge : «Quel message Victor C. Goldbloom donne t-il aux fonctionnaires Jédéraux en leur disant que la clientéle est satisfaite dans 92% des cas?». Héléne Peronny un quart n’ont pas de personnel bilingue. Cela veut dire qu’un francophone qui demande des services en francais dans des bureaux fédéraux a l’extérieur du Québec a une chance sur quatre dene pas étre servi dans sa langue. Contrairement 4 un anglophone du Québec qui lui, a 98,8% de chances d’étre servi en anglais. Lorsque les francophones téléphonent a ces bureaux de service, ils sont accueillis en anglais dans 45% des cas. S’ils se rendent sur place, c’est encore pire. Ils sont accueillis en anglais dans 77% des cas. C’est le Saskatchewan qui détient la lanterne rouge et le Nouveau-Brunswick qui obtient les meilleurs résultats obtenus dans les provinces anglophones. Le La disponibilité du service dans la langue officielle minoritaire dans les bureaux désignés pour I’ensemble des institutions fédérales par province, par territoire et pour la région de la capitale nationale (98.8) 100 E iS [ el 0 Yukon Alberta Territoires du Nord-Ouest Colombie-Britannique Service obtenu [| * Région de la capitale nationale , Saskatchewan Service non obtenu & Manitoba Ontario a Vextericur dela RCN* RCN* Nouvelle-Ecosse Nouveau-Brunswick Quebec i a Pextericur jérés Les ées sont pré en p . r dela RCN* Lansdowne 5900 Minoru Blvd. Richmond, B.C. 273-1311 Automotive Group Jacques Drouin Consuttant, Vente et location Pontiac = Buick = Gapitac - GMC - Dopce - Curysier es | Jeep - Dooce Truck - Saturn = Saas = Isuzu - Hyunpal - | Nom: | Prénom: | Adresse: | Ville: Code postal:_ | Téléphone: | O 25$/an 1 Ci-jointun cheque O 45$/2 ans Date | O Visa: Exp.: Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 24 février 1995 - F