4, TELE-SOLEIL, Vendredi 11 Novembre 1977 Femme d’aujourd ‘hui Le samedi 12 novembre a 14 heures, Femme d’aujourd’hui ' présente, en reprise, une émis- sion de Réjean Chayer, d’abord diffusée le 11 octobre. Animée par Renée Hudon, de CBVT-Qué- bec, cette émission permettra aux téléspectateurs de Radio- Canada de rencontrer Mme Loui- se Beaudoin, chef de cabinet aux Affaires intergouvernemen- tales du Québec, ainsi que Mmé Madeleine Otis, coordonnatrice du projet pro-santé, organisme fondé par les femmes de Baie- Saint-Paul pour mettre sur pied une clinique de périnatalité, une garderie et un comptoir d'échan- ge de vétements: trois réalisa- tions florissantes: Femme d’aujourd’hui nous par- viendra d’Ottawa, le mardi 15. Au programme: «La Naissance~ d’Antoine Maxime», document sur |’accouchement naturel ins- piré des méthodes Leboyer et Lamare, avec Louise Touran- geau, mére; Jacques Pariseau, _pére, et le Dr Gert Schneider. Rachel Verdon interviewe ensui- te Lise Lacasse, auteur d'un re- cueil de nouvelles intitulé Au défaut de la cuirasse. Puis, Ra- chel Verdon nous parle de I’h6pi- tal pour enfants de |’est de |’On- tario. Elle a visité l'institution, son service pédagogique et ré- créatif. et elle s'est entretenue avec Mmes Gertrude Garneau, infirmiére; Sergine Henry, péda- gogue; Pauline Soucy, diététis- te, et Claire Guertin, éducatrice. Pour terminer l’émission, |'ani- matrice invite teurs a faire une promenade dans un des quartiers les plus anciens et les plus charmants d'Ottawa: New Edinburgh qui a conservé son cachet de village centenaire. C’est une réalisation de Kristina von Hlatky. Le jeudi 17 novembre, Femme d’aujourd’hui propose un extrait de Piéce 4 deux de Tennessee Williams, a J’affiche au TNM du 11 novembre au 10 décembre et mettant en vedette Louise Mar- leau et Daniel Gadouas. Au mé- me programme, une _ interview de Francoise Faucher avec |’é- crivain frangais Jean d’Ormes- son, auteur de Au plaisir de Dieu. Pour terminer, France Na- deau rencontre Mme Ise Gro- «Les Rosenberg ne doivent pas mourir» La chaine francaise de Radio- Canada vous propose, le same- di 22 octobre 4 23 h 10, a 'émission Cinéma, la seconde partie d'une adaptation de la pié- ce d’Alain Decaux, Les Rosen- berg ne doivent pas mourir, dont le sujet est le drame des epoux Rosenberg, condamnés et exé- cutés pour espionnage au début des années 50. Vingt-cinq ans aprés_ cette sombre histoire, des historiens comme Alain Decaux et le réa- lisateur Stellio Lorenzi sont con- vaincus de l'innocence des Ro- senberg. Chez_Decaux et Loren- zi, cette conviction repose sur "examen des minutes du pro- cés et la lecture des lettres que les Rosenberg ont écrites de Sing Sing, ou ils furent écroués. Que dire 4 présent des comé- diens? Marie-José Nat et Gilles Segal jouent |’un et l'autre avec une grande justesse de ton les roles d'Ethel et Julius Rosen- berg, ces citoyens américains issus de familles d'immigrants juifs. Georges Wilson fait le juge Douglas, Jean Topart inter- préte le réle de Maitre Bloch, Francois Darbon celui du procu- reur et Francois Dyrek celui de David Greenglass, le beau-frére de Julius qui a accusé ce der- nier de lui avoir demandé «de détourner des secrets atomi- ques pour le compte des Sovié- tiques». Enfin, Paul le Person in- carne le personnage du juge. Une grande oeuvre, un film a voir ou a revoir. «Amants et fils» d'aprés D. H. Lawrence Si le probleme de la domina- tion féminine vous intéresse, re- gardez Amants et fils, film du réalisateur britannique Jack Car- ee les téléspecta- _ pius, 6épouse de Walter Gropius, fondateur du Bauhaus, école d'art et d'architecture fondée a Weimar en 1919 et célébre jus- qu’en 1932, année de sa ferme- ture par les nazis. L'émission est une. réalisation d'Yvette Pard. Le vendredi 18, on assistera au colloque de la Société cana- dienne de science politique, en collaboration avec |’Association canadienne des sociologues et anthropologues de langue fran- caise. Un an aprés |'élection du 15 novembre 1976, voila un bi- lan du gouvernement du Parti québécois, vu par des Québé- coises. L’équipe de Femme d’au- jourd’hui assistera aux débats de la journée du 11 novembre auxquels participent Héléne Da- vid et Jacques Dofny; sociolo- gues; Francine Fournier et Jean- Marie Piotte, politicologues; Mo- na-Josée Gagnon, Micheline Si- cotte et Marcel Pépin, syndica- listes, et Pierre Valliére, journa- liste. Cette réalisation de Clau- de Routhier est animée par Ali- he Desjardins. Passe-Partout Cinéma diff, au Cinéma du mardi 25 oc- tobre & minuit cinq. Amants et fils met en vedette Trevor Howard, Wendy Miller, Dean Stockwell, Heather Sears, Mary Ure et William Lucas, dans un drame psychologique et fami- lial inspiré d'une oeuvre du ro- mancier D.H. Lawrence. Madame Morel, femme aca- riatre et aigrie, n'a jamais pu pardonner & son mari de n‘étre qu'un simple. ouvrier. Assoiffée de domination, elle |’écrase de ses sarcasmes et couve littéra- lement le dernier de ses fils de- meuré avec elle, Paul. Celui-ci, envouté par cette mére posses- sive, ne peut se décider ni.a poursuivre une carriére ni a é- pouser la jeune fille qu'il aime. Lorsque Madame Morel meurt, Paul opte pour le célibat, ne gardant en son coeur qu'un a- mour, celui de sa mére. «Bons baisers de Russie» A |’émission les Grands Films, télévisée le jeudi 17 novembre a 20 h 30, on présentera Bons baisers de Russie, film d'es- pionnage britannique réalisé par Terence Young, avec Sean Con- nery, Daniela Bianchi et Pedro Armendariz, d'aprés le roman d'lan Fleming. L'Intelligence’ Service envoie . a Istamboul son meilleur agent, James Bond, pour subtiliser aux Russes un appareil permettant de décoder les messages. Pour parvenir a ses fins, Bond comp- te sur son charme car l'une des secrétaires de |'ambassade so- viétique est, croit-il! amoureuse de lui. En réalité, sa blonde a- mie est manoeuvrée a son insu ~ par le Spectre, organisation se- créte qui ‘s’est juré d'anéantir agent secret britannique dés que celui-ci aura dérobé le fa- meux «lecteur», James Bond, avec l'aide du chef des seryices secrets turcs, parvient a péne- trer dans l'ambassade russe, dé- robe le lecteur et quitte Istam- boul par l'Orient-Express. Le Spectre; dés lors, se démasque et emploie tous les moyens pour parvenir a ses fins. James Bond devra tour a tour affronter un dangereux tueur, un hélicopteére, une flottille de hors-bords avant de gouter a. Venise les charmes capiteux de sa belle amie, cette fois réellement conquise. Passe-partout, c'est le nom d'une nouvelle émission éducati- ve offerte par le ministére de Education du Québec a tous les enfants d’age préscolaire. Cette émission sera diffusée tous les mardis et jeudis 4 9 h 15, a compter du 15 novembre. On y retrouvera neuf per- sonnages répartis en deux grou- pes. Le premier groupe consti- tué de quatre marionnettes for- se greffer de temps a autre deux autres personnages. C'est par eux que se vivront la mo- tricité, |'initiation 4 la musique, aux sciences, aux mathémati- ques, aux arts visuels et plasti- ques. Ils serviront 4 véhiculer les apprentissages moteurs et cognitifs.- Cette émission voudrait éga- lement compenser la négligence de certains parents. Bien des Claire Pimparé, Jacques L'Heureux et Marie Eykel, dans les réles de Passe-Carreau, de Passe-Montagne et de Passe-Partout, sont les vedettes de la série «Passe-partout» me une famille. A travers ces personnages, les enfants retrou- veront des événements et des situations semblables a ce qu’ils vivent dans leur famille. L'ac- cent sera mis sur l’aspect socio- affectif de ce que vivront les marionnettes. - : , Dans le deuxiéme groupe, on retrouve trois jeunes fantaisistes auxquels viennent enfants ne recoivent pas I'atten- tion nécessaire a un développe- ment normal. Et si I’émission est concue pour les enfants de 3 ans a 5 ans en général, elle s'adresse tout particuliérement a ceux qui sont défavorisés. Car en plus d’aider au dévelop- pement socio-affectif. des en- fants, cette série contribue a leur éducation globale. Un sens a la Poéte, professeur de yoga, président de la Société pour le développement d'Auroville (Qué- bec), Guy Lafond, disciple de Shri Aurobindo et de «La Mére», expliquera sa démarche spiri- tuelle 4 Rencontres, le mardi 15 novembre a 23 h 05, a la télé- . vision de Radio-Canada. Inquiet, angoissé, aliéné, irre- lié, étreint jusqu'en ses moin- dres fibres par le probleme du temps vécu, Guy Lafond s’en est allé en Inde en 1956. Md par une sorte d’instinct, il partait a la re- cherche de la sécurité intérieure qu'il n’avait trouvée nulle part. Et, la-bas, dans un ashram, au seul regard que. le maitre porta sur lui, il sentit tout de suite agir en son 6tre la présence glo- bale de ce sage... La paix des- cendit en son ame et du centre de sa conscience, il pouvait. ob- server avec une sérénité totale tout le reste de sa personne. Dé- sormais, pour lui, toute vérita- ble relation spirituelle devra passer par cette influence direc- te avant tout enseignement ver- bal ou intellectuel. Quant aux yogas, il ne faut jamais perdre de vue, dit-il, que ce ne sont que des appats de la nature, pour nous acheminer vers |'uni- té. Ce ne sont, au fond, que des disciplines psychologiques favo- risant' la recherche intérieure. S'y soumettre nous fait décou- vrir a la fois ce leurre qu’est toute subjectivité et cette ou- verture a |'infini qu’est toute™ vie. Il ne s’agit pas ici d'une théorie de la’ spiritualité; mais bien plut6t d'une expérience di- recte de la participation de tout étre a la relativité absolue. Le concept de l'unité fondamentale n'est d’ailleurs pas que la base des yogas mais aussi de toute la spiritualité orientale. Guy Lafond-nous dit ensuite qu'aprés trois mois dans cet ashram il ressentit tout a coup, dans la substance méme de son Wilfrid Lemoine sang, un violent appel de sa pa- trie, le Québec. Dés son retour, il constata qu'en comparaison a- vec l'Europe, par exemple, tout, ici était intensément vivant. II fut alors repris par le phénome- “ne historique occidental et par- influence déterminante du Christ. L'Occident redevint pour lui non seulement nécessaire, mais, a travers la Gréce qu'il vi- sita, il comprit tout le sens du mot Verbe- qui articule. toute . : Vhistoire d’Occident. Il éprouva le besoin de se plonger dans les oeuvres de nos ésotériques et - Heidegger, Husserl et Abellio Jui devinrent désormais indispensa- bles. Le sens de la vie: l’aventure infinie de celle-ci. ‘ Interviewer: Wilfrid Lemoine. Réalisation:' Raymond Beau- grand-Champagne. Assistante: Colette Danthoni. : Les téléspectateurs peuvent communiquer leurs impressions et leurs commentaires sur {'6é- mission Rencontres en télépho- Nant au numéro 285-3333, de 9 heures du matin & minuit. Ils peuvent également écrire a Ren- contrés, C.P. 6000, Montréal. — Les téléspectateurs de la chai- ne francaise de Radio-Canada pourront voir, en reprise, ‘le mercredi 16 novembre a 23 h 05, a Reflets d'un pays, une émission d’abord diffusée le vendredi 8 juillet dernier. En provenance de Jonquiére, réalisée par Claude Bérubé et animée par Lison Hovington, a- vec Louiselle Tremblay comme recherchiste, cette émission est consacrée aux arts dans la ré- gion du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Au programme: une rencontre avec Mme Ghislaine Perron, pro- fesseur de violon, et avec un jeune altiste de Chicoutimi nom- mé Frank Perron. Russel Bou- chard, historien et collection- neur d’armes anciennes, nous parle des armes sous le Régime francais au Canada. : = <