Information Suite de la premiére page a la gestion scolaire inscrit dans Varticle 23 de la Charte”. L’article 25.1 de la Charte canadienne surles droits et libertés, qui porte surla protection des droits linguistiques, a d’autre part été mis de cété. “Ce que l’on trouvait dans la Charte, on le trouve dans la clause Canada,” a expliqué Robert Bourassa au sortir du huis clos. Le premier ministre du Québec, qui avait posé comme condition 4 son retour aux négociations la révision de la formule de la clause Canada du 7 juillet, s’est porté cette fois-ci a la défense du _ principe _ d’épanouissement et développement des communautés de langue officielle. “La clause permet aux Anglo-Québécois comme aux francophones de Vextérieur du Québec de compter sur la collaboration des gouvernements,” a-t-il dit tout en rappelant que le nouveau texte ne met pas en danger la politique linguistique du Québec en matiére d’affichage. Marie Bourgeois estime, quant a elle, que la clause dérogatoire devra?’ vermettre au Québec de conserver la loi 101, contrairement aux inquiétudes exprimées par les séparatistes québécois. Dans’ J’attente du dévoilement de cette nouvelle clause, les représentants francophones cachaient mal leurs inquiétudes. Méme que certains ont eu des sueurs froides quand ils ont éntendu le premier ministre Brian Mulroney parler de “protection”. Interrogé surla teneurdu consensus autour de l’engagement des gouvernements par rapport aux minorités de langue officielle, Brian Mulroney s’est montré des plus vague. Les gouvernements vont “protéger les minorités linguistiques au Canada, la ou elles se trouvent, ” a-t-il laissé entendre. Les sénateurs francophones en question Avec le nouveau Sénat égal, chaque province aura droit a élire ' six sénateurs. On pourrait en ce sens voir l’élection de quelques francophones hors Québec méme si aucune garantie n’a été prise a cet égard. “Je crois que cela serait utile que le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Ecosse élisent des sénateurs d’expression francaise, ” a déclaré Clyde Wells, premier ministre de Terre-Neuve sans toutefois prendre d’engagement pour sa propre province. Et du cété de |’ Ontario 1a ot l’on retrouve 500 000 Franco- Ontariens? “On n’a pas discuté de ce sujet-la,” s’est contenté de répondre le premier ministre Bob Rae. Pour le directeurdela FCFA, Marc Godbout, “une volonté de reconnaitre un minimum de sénateurs francophones de V’extérieur du Québec,” existe pourtant. Des accords politiques pourraient venir préciser cet aspect "dela composition du Sénat, croit-il. “Cette