en * = Préférer les organiques ou chimiques? La méthode de culture dite *forganique’’ ne produit pas des aliments de meilleure qualité, soutient M. Matt John, spécialiste de la chi- mie et de lafertilité des sols 4 la Station fédérale de re- cherches agricoles d’Agas- siz. *“Contrairement aux dires des partisans du naturisme, on a prouvé que la valeur d’ un aliment résulte de sa composition chimique et non des engrais, qu’ils soient or- ganiques ou chimiques, dont on nourrit la plante.’’ Certains prétendent que les aliments provenant de plantes qui ont recu des en- grais chimiques sont nuisi- bles, moins nutritifs et dé- pourvus de goft. Ils préco- nisent une culture sans en- grais chimiques et la mise en vente aprés un minimum de transformation. La raison invoquée senble étre que les plantes préle- vant des éléments -nutritifs organiques dans le fumier plutdt que dans les engrais chimiques sont plus saines parce que le fumier est **naturel’’. **Mais, avant que les élé- ments nutritifs puissent é- tre utilisés par la plante, le compost et le fumier doivent étre décomposés et trans- formés en éléments nutri- tifs inorganiques, similai- engrais res par leur composition aux formes existant dans les engrais chimiques. ‘**Les plantes fabriquent des aliments uniquement 4 par- tir de corps chimiques bruts. Elles emploient 4 peuprés15 éléments indispensables A leur croissance, plus cer- tains autres qui sont requis pour le développement des animaux. Mais tous ces élé- ments sont absorbés sous forme inorganique’’, souli- gne M. John. Les plantes cultivées ex- périmentalement sur du sable ou par des méthodes hydroponiques (dans l’eau), absorbent exclusivement des éléments chimiques et ce- pendant elles sont identi- ques par leur composition chimique, par leur goftt et par leur valeur nutritive, 4 celles qu’on a cultivées dans un sol pourvu de fumier de ferme. On a aussi imputé aux en- grais chimiques des cas d?’ empoisonnement par ‘‘l’a- zote’’, mais pareils acci- dents, trés rafes d’ailleurs, peuvent aussi résulter de l’application d’engrais orga- niques’ **Ta valeur d’un aliment depend de 1a composition chimique et non de l’emploi des engrais organiques ou chimiques’’, conclut M. John. Pour féter le Nouvel An, la cousine snob a invité notre Délima, sa _ voisine Fleu- rette, A un ‘‘party’’ chez elle. ‘‘At home’’ a-t-elle susurré. Car elle a une in- vitée, une Frangaise venue passer quelque temps au Québec. Mme Minou-Minet est une bourgeoise sympa- thique, mais hélas un peu dur d’oreille, ce qui donne lieu, on s’en doute, 4 des quipropos cocasses. ‘On ne se croirait pas au Nouve An, pantoute, declare Fleurette, en dégustant avec ses amies un excellent pate chinois .qu’a fait pour elle la cousine snob, qui appelle ce plat une shepherd pie, d’ailleurs. — -Ah, vous offrez des pan- toufles pour le Nouvel An. répond Mme Minou-minet. Moi j’ai acheté des mules a ma fille. -De quoi elle parle . de- mande Fleurette 4 Délima, de mulet .. -De mules; ce sont des pantoufles qui ne recouvrent que l’avant-pied répond Dé- lima. | -Moi, enchaine la cousine snob, la cuisine est mon hobby. -Ah oui, surenchérit la Frangaise, c’est une phobie. -Mais qu’est-ce qu’elle me dit . gémit Fleurette. _ Délima reproche ensuite 4 la cousine snob de dire over- shoes au lieu de couvre- chaussures. _ > coin de office de la langue francaise Ous mien direz tant par Louis-Paut Béguin Delima féte la Nouvelle Année -Ne dites-vous pas over- shoes, chére Madame . de- mande la cousine snob. -Si j’aime le chou . re- prend Mme Minou-minet. Cela dépend; 4 Paris, ce sont les restaurants auvergnats qui font la meilleure soupe aux choux. Et la saucisse aux choux, c’est bon ...’’. -Mais on ne parle pas de chou, pleure Fleurette. J’ai jamais été autant achalée.’’ La Frangaise a entendu (semble-t-il). -Si je suis jamais allée a Calais . Ma foi non, ré- pond-t-elle, surprise. Fleu- rette voudrait hurler. Déli- ma la pince sous la table. Si vous preniez un mor- ceau de mon carré aux dattes . offre la cousine pour enchainer. -Non, je ne lave pas mon grenier 4 quattre pattes, ré- torque la Frangaise, j’ai de VYeau dans les genoux’’ Fleurette va surement pleu- rer. Les quatre femmes ne s’embétes pas. Les mots ‘fusent de droite A gauche. Mais personne, pense Déli- ma, n’est sur la méme lon- gueur d’ondes. Pour que deux étres communiquent, il faut qu’ils donnent le méme sens aux mots,et que chacun ait 4 peu prés les m@émes con- naissances de la langue com- mune. Mais si lun d’eux, “en plus, entend mal, cela se complique. -Mon frére qui est oto- rhino disait un jour. . . € L’ IVRESSOMETRE +: QU’EST-CE QUE L’I- VRESSOMETRE. R.: C’est un instrument trés simple qui détermine la quantité d’alcool dans l’ha- leine. C’est ni plus ni moins que ¢a. Ce n’est pas un re- méde. Ce n’est méme pas un correctif. C’est ni plus ni moins, qu’un instrument qui permet de déterminer la quantité d’alcool dans 1|’ha- leine. L’ivréssamétre n’ac- cuse pas. Il n’excuse pas non plus. Il détermine le degré d’alcool dans l’haleine. Les témoins disent qu’il était saoul comme un cochon a- lors qu’il était tout simple- ment troublé par une mau- vaise nouvelle. L’ivres- sométre ne dira pas qu’il était troublé par une mau- vaise nouvelle. Mais, il in- diquera, par ailleurs, qu’il n’était pas saoul comme un cochon au moment de l’ac- cident. Q.: A QUEL MOMENT LES INDICATIONS DE L’IVRES- SOMETRE DEVIENNENT- ELLES REVELATRICES D’ UNE TROP GRANDE QUAN- TITE D’ALCOOL DANS L.”HALEINE, DONC DANS LE SANG, DE CELUI OUDE CELLE QUI CONDUISAIT U- NE AUTOMOBILE AU MO- MENT DE L’ACCIDENT. R.: Lorsque l’ivressométre indique 0.08% d’alcool dans l’haleine, donc dans le sang, le conducteur est PRESUME en état d’ivresse. Présumé seulement... Mais présumé quand méme. Les experts nous disent, en effet, que les facultés de presque tous les conducteurs sont affecté- es par l’alcool lorsque 1’i- vressométre indique de .03 a .0.5% d’alcool dans I’ha- leine. Entre .03 et .08, il y a encore une marge de 3 points. Aussi lorsque 1’i- vressométre indique .08% le conducteur est-il PRESUME en état d’ivresse. Q.: QUE REPRESENTE .O8% EN TERME DE CONSOM- MATION. R.: Une petite bouteille de biére ou une once et demide whisky (rye ou scotch: late- neur en alcool est la méme) ou cing onces de vin équiva- lent & .02% d’alcool dans l’haleine. Quatre petites bouteilles de biére ou six onces de whisky ou vingt onces de vin produront donc -08% d’alcool dans I’haleine. Le conducteur qui aura ain- si absorbé sera donc PRE- SUMEMENT en état d’ivres- se. Q.: LE BUVEUR .PRUDENT DOIT-IL BOIRE VITE OU LENTEMENT. R.: Disons d’abord que le bu- veur prudent doit surtout boire peu. Reste que le sys- téme digestif absorbe de trois-quarts A une once d’ alcool 4 Vheure. Si je bois cing petites bouteilles de biére en quelques minutes, V’ivressométre revélera quelque .10% d’alcool dans mon haleine. Mais si je mets deux heures 4 consommer ces cing petites bouteilles de biére, l’ivressométre ne révélera plus que .08% d’al- cool dans mon haleine. Dans un cas comme dans l’autre, je serai PRESUME en état d’ivresse. Q.: IL EST DONC MAUVAIS DE BOIRE VITE. R.: De boire vite et beau- coup. Certainement! Inutile de dire qu’il est toujours mauvais de boire. Mais tant qu’a faire, il vaut mieux boire lentement que vite. Dans un cas comme dans l’autre, il faut TOUJOURS attendre pour conduire une automobile, le plus long- temps possible APRES a- voir bu. Q.: EST-CE PIRE DE BOI- RE A JEUN QUE DE BOIRE EN MANGEANT. R.: Oui, c’est pire! D’abord parce que je bois en géné- ral moins en mangeant qu’a jeun-.et que je permets ain- si 4 mon systéme digestif de mieux absorber et de mieux digérer l’alcool que ' je bois. Q.: Y A-T-IL DES GENS QUI PORTENT MIEUX CA QUE D’AUTRES. R.: En général, ouil. Les grands et gros portent mieux ¢a que les petits et les mai- grichons. Mais je dis bien, EN GENERAL. Ce qui im- porte le plus, c’est de sa- voir se controler. C’est aus- si de connaftre ses limites. Comme tout étre humain est mauvais juge dans son pro- pre cas, le mieux serait de s‘imposer le test de 1l’ivres- sométre rien que pour voir ce que ga donne. Si, eneffet, j’ai tendance 4 trop boire, il serait bon que je permet- te A quelqu’un de me faire subir le test de l’ivresso- métre alors que je n’ai pas du tout l’intention de con- duire ma voiture ou encore moins celle des autres... Reste que le mieux est é- videmment de ne jamais trop boire... N’est-ce pas M.Homais. TEL.463-8214 ‘commence la cousine. ‘thérapie de groupe. Le Dr. ICaisse Populaire de Colombie| La Caisse des Franco-Colombiens | 11978 - 224°™ rue, | -Son frére est un animal, murmure Fleurette 4 Dé- lima, un rhino... Jules, le frére, est un spécialiste des maladies du nez, du la- rynx et de la gorge. Déli- ma rassure Fleurette. ‘*C’- est un oto-rhino-laryngolo- giste’”’. -Moi, déclare plus tard A la cantonade la cousine, c’- est avec le relish que j’ai- me le hot chicken. . . Mme Minou-Minet A cela aquiesce: - Moi aussi je m’en fiche de la chicane... -Ii n’y a rien 4 faire, viens- t-en Délima, dit Fleurette découragée. Délima prend donc congé de Mme Minou- Minet. -Au revoir Madame, je suis désolée de partir, mais je dois me renseigner sur le prix d’une polisseuse A plancher. .. Vous avez raison, répond la Francaise, je comprends. Quand on a un mari qui est un polisson dérangé, il faut le surveiller, le filou. La-dessus, avec Fleurette qui, déja prés de l’ascen- seur glousse comme un pi- geon, Délima tourne les ta- lons, se jurant mais un peu plus tard qu’on ne l’y pren- drait plus. Elle souffre d’un de ces maux de téte |! La thérapie - de groupe en Afrique VANCOUVER-Un Psychiatre le Dr Thomas Lambo, dé- clare que les docteurs sor- ciers en Afrique connais- sent mieux que Freud la Lambo, directeur adjoint de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré qu’il avait d’abord commen- cé A employer comme as- sistants des guérisseurs tri- baux, alors qu’il travaillait 4 un programme d’hygiéne mentale, dans son pays d’o- rigine, le Nigéria, vers la fin des années ’50. —Ily aun banquier qui me fait des avances. — De combien ?... HANEY C.B. |