PE Message de |’honorable Jeanne Sauvé, présidente de la chambre des communes, aux francophones hors Québec Le ler juillet est la féte de la collectivité. Les diverses manifestations, qui en mar- quent chaque année le retour, associent en une volonté com- mune de réjouissances et de souvenirs les communautés qui ont fondé le Canada et lui ont donné, année aprés an- née, les dimensions d’un pays illimité dans ses frontiéres et ses possibilités. Ce grand oeuvre a exigé de chacun de nos compatriotes d'hier, comme il l’exige de ceux d’aujourd’hui, des ef- forts, des énergies, des actes positifs qui ont abouti a l’unité qui scelle les Ames et les intelligences et les incite a poursuivre dans la compré- hension et I’harmonie une entreprise qui ne sera jamais achevée parce que l’édifica- tion d'un pays s’accomplit dans la perspective de l'avenir et de l’histoire. D’autres viendront aprés nous qui reprendront les outils et ajouteront des pierres nou- velles aux anciennes assises. Inspirés par une tradition dynamique, ils s'efforceront d’agrandir la maison pour qu'elle demeure a la mesure dune famille toujours en croissance, désireuse de suivre les courants qui portent les civilisations et leur donnent leur spécificité. Le Canada que nous con- naissons demeurera; sa phy- sionomie physique et morale pourra changer, mais la col- lectivité qui y git, unie a celles des autres nations du monde, - gardera la ferveur et l’esprit d'initiative qui l’ont conduite a la modernité. De grands défis l’attendent. Il faudra beaucoup d’audace _ et de courage pour surmonter les difficultés de son épanouis- sement, des idées neuves im- poseront a nos compatriotes de s'adapter, d’élargir des horizons et de donner a ~ d'autres peuples l’exemple du travail, de J’entraide aussi bien que celui d’une concep- tion du mieux-étre des cito- yens. C'est a cette tache que je vous convie en vous offrant mes voeux qui rejoignent dans leur intention vos désirs et vos espoirs. Considérant les crises et les grands problémes du monde contemporain, peut-étre vous advient-il de désespérer et de vous demander: A quoi bon? Il est pourtant plus que jamais nécessaire de démontrer que le négativisme ne méne a rien, que ce qu'il faut, c’est plus de lucidité pour affronter notre temps et infléchir pos- itivement la courbe de notre démarche commune afin qu'on découvre que les jeunes collectivités entretiennent la foi en l'homme et en ses virtualités,, qu'il est urgent qu'on fasse a nouveau con- fiance a I’humanisme qui intégre toute les valeurs et les ressources pour peu qu'on veuille le vivre selon que l'impose la situation de notre époque. Je vous souhaite donc une heureuse et réconfortante féte * du Canada. Puisse cette halte vous permettre de réfléchir afin que nous nous retrouy- ions demain ensemble, plus que jamais fiers de notre milieu de vie, heureux d’étre de ce pays dont la solidité a _ dépend de notre vigueur et de la hardiesse de nos convictions patriotiques. A vous, mes compatriotes de langue, de culture fran- ¢aise, j'adresse mes souhaits fraternels. _Nous sommes de méme famille d’un bout 4 | l'autre de notre patrie,; nous sommes les témoins et les gardiens d'un héritage pré- cieux dont le Canada tout entier reconnait la significa- tion et la. richesse. Le Soleil de Colombie, vendredi ler juillet 1983 — 23 Monique Bégin menace les provinces Suite de la page 1 a moi qu'iils racontent. ces histoires d’hépitaux ‘et de coupures, c'est directement a leurs commettants ici; ils ne me disent pas ¢a, a moi, ils me tiennent un autre langage, c'est pour ¢a que je parlais stout a l'heure, du_ besoin .d’avoir des comptes publics que tout le monde compren- ne, personne ne les a, moi je ne les recois pas des provin- ces, les usagers du systéme ne les ont pas, les administra- teurs d’hépitaux ne les con- ~ naissent pas. Vous réalisez que des administrateurs d’hépi- taux et des médecins et d’au- tres professionnels de la Santé, des gardes malades, des phy- siothérapistes, etc, ne connais- sent ni d’Eve ni d’Adam les livres et les chiffres de la Santé de leurs provinces. Ils ne sont méme pas capa- bles de se défendre. Qu’ils exercent leur pouvoir Ce que m’a dit le ministre de la Santé de la C.B., M. Nielsen, en novembre, c’est quil y a des hépitaux mal gérés; alors, qu'il exerce son pouvoir. = M. Dave Russel, en Albgr- ta, m’a dit la méme chose, quiils exercent leur responsa- bilité de forcer ces hépitaux la, a vivre dans leurs budgets et a adopter des procédures de rationalisation en conséquen- ce. Mais c'est un probléme assez grave, que les provinces ont coupé des lits pour soins intensifs, ce qui en soit était requis, il y en avait trop partout au Canada, mais elles devaient en paralléle ouvrir des lits de soins chroniques, qui coitent beaucoup moins cher, des institutions petites et beaucoup moins coiiteuses; elles ne l’ont pas fait, alors c'est 14 que les gens se sont ramassés entre deux chaises. Monique Bégin «Nous n’avons pas de contréle la-dessus, cela appar- tient aux provinces, l’ensem- ble de la Santé, la gestion de la Santé, la livraison des soins, c'est fondamentalement et es- sentiellement provincial, mais moi je veux au moins que pour les plus de 9 milliards que nous donnons, que tout le monde ait accés aux mémes soins, ¢a, je veux ¢a au moins, je ne peux pas aller plus loin, mais je peux établir le cadre de base. Je trouve qu'il est grand temps que l'on régle le probléme de l’accés financier et que l'on commence a parler des orientations, de la préven- - tion, de la promotion, qui vont, a long terme, coidter moins cher en frais de santé.» Mme Bégin ajouta qu'elle ne voulait pas que les proble- mes de la Santé deviennerft un cheval de bataille pour les prochaines élections, elle sou- haite que le probléme soit réglé bien avant cela. La médaille Fields a un Francais La médaille Fields est la plus haute récompense inter- nationale destinée 4 couron- ner un ensemble de travaux de qualité exceptionnelle dans le domaine des mathémati- ques. Aussi prestigieuse que le prix Nobel, qui n’existe pas en mathématiques, mais bien moins richement dotée, elle est décernée tous les quatre ans lors du Congrés interna- tional des mathématiciens. Alors que le prix Nobel consa- cre souvent une carriére, la médaille Fields est attribuée a des mathématiciens agés de moins de quarante ans. Depuis le premier de ces congrés, qui a eu lieu a Ztirich en 1897, les mathématiciens se réunissent réguli¢rement en congrés internationaux pour faire le point sur leur disci- pline. C'est le mathémati- cien canadien John Charles Fields (1863-1932), qui est a lorigine de la médaille Fields. Président du Congrés interna- tional des mathématiciens te- nu a Toronto en 1924, il proposa que des médailles d'or soient décernées a chaque Congrés international pour des travaux exceptionnels en mathématiques. _Les prix sont constitués chacun d'une médaille et d'une somme de 1500 dollars canadiens. Ils sont accessibles a tous les mathématiciens sans distinction de nationalité. La France peut s’enorgueil- lir d’abriter dans ses_insti- tutions 6 des 24 lauréats © depuis la création de ce prix, le dernier d’entre eux étant M. A. Connes, chercheur a l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Bures-sur- _ Yvette, a qui a été remise la médaille Fields en 1982. Extrait de la revue France Informations, No 119} Depuis plusieurs années la Banque fédérale de développement offre des services de gestion-conseil et financiers aux entreprises. Nous pouvons mainte- nant faire davantage pour aider votre entreprise a prospérer. 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