Ma télé ou My TV? choix des services facultatifs. Quoi de plus excitant pour les amateurs du petit écran que le début de la nouvelle program- mation télévisuelle ? Et en Colombie-Britannique, méme s‘il n’y a que quatre chaines en francais pour le moment, le plaisir n’en est pas moins grand. orsqu’ on est assis de- vant le petit écran, a savourer préférées en frangais, on oublie sou- vent quil existe une liste impres- sionnante de réglemen- tations érigées et con- trdlées par le Conseil de la radiodiffusion et des télé- communications canadiennes (CRTC), afin de maintenir au Canada une culture télé- visuelle vivante. La GABLODISTRIBUTION Il existe deux services de distribution de la télévision par cable au Canada ; le service de base et les services facultatifs. Dans le cas du service de base, il s’agit d’un bloc ordinaire de services qu’une compagnie de cablodistribution fournit 4 tous les abonnés dans une zone donnée. Certains — services canadiens de programmation sont considérés obligatoires (ou prioritaires). Dans cette caté- gorie on inclut les services des réseaux anglais et frangais de la Société Radio-Canada (SRC), les stations locales et régionales, les services pro- vinciaux de télévision éduca- tive et un canal commu- nautaire. A cela s’ajoute divers services optionnels : les services spécialisés canadiens et les grands réseaux canadiens. Les services facultatifs, quant 4 eux, sont offerts moyennant un supplément au prix du service de base. En général, ces services sont regroupés en divers blocs, respectant de rigoureuses régles d’assemblage — qui régissent le rapport entre le nombre de services canadiens et de services étrangers par satellite. Quelquefois les services facultatifs peuvent étre codés, comme dans le cas de la télévision payante. « Le CRTC n’a aucun contréle sur Vexercice et le Les décisions reviennent uniquement au cAblodistributeur™ qui doit évidemment tenir compte de sa clientéle », précise Lise Plouffe, dudit organisme. Si lon prend toujours le cas de la télédiffusion en Colombie-Britannique, la SRC fait partie du service de base. Que votre compagnie de cablodistribution — s’appelle Rogers, Shaw, ou Pacific Cable, etc., le CRTC exige que la diffusion de la program- mation de la SRC fasse partie du service dit régulier. En ce qui concerne le Réseau de Pinformation (RDI) et TVS, la situation s’avére un peu plus complexe. On assiste a la loi de Voffre et de la demande. Depuis quelques années, les cablodistributeurs (avec les problémes survenus en 1995 avec l’ajout par Shaw Cable de certaines chaines, sans consultation préalable des téléspectateurs) sont contraints Waller selon la demande des abonnés. Appelée « Negative Optioning », cette législation redonne quelques pouvoirs aux abonnés. Dorénavant, les compagnies de céblodistri- bution ne peuvent décider, sans consultation publique, @ajouter ou d’enlever cer- taines chaines en changeant les cofits exigés. « Lorsque Rogers Cablesystems a acheté la licence ‘exploitation de Shaw pour la ion de la Vallée du Bas Fraser “rth Vancouver, West ouver, Lions Bay, White et South Surrey) il y a environ un an et demi, la ®& compagnie a da respecter les exigen- ces des abon- r Va F claire: ils ne F voulaient pas * chambarder une ois de plus les volets de tacultatifs offerts et payer supplément suite aux change- ments apportés >», mentionne Sandra Rybchinsky de Rogers. Si la situation varie d’une provineé canadienne a I’autre, il en est également de méme pour les différentes régions de la Colombie-Britannique. Selon une liste compilée par l’Association canadienne de télévision par cable (ACTC), plus de 100 compagnies de cAblodistribution se partagent le territoire britanno-colombien et toutes affichent un dénomi- nateur commun : seul Radio- Canada fait partie du service de base offert aux téléspec- tateurs francophones. Fait surprenant, Roxane Morrison, représentante chez Rogers Cablesystems, nous avoue que lorsque des plaintes sont acheminées au bureau du service a la clientéle, ce ne sont pas par des francophones, qui désirent obtenir un meilleur service, mais plutét par des anglophones qui se disent choqués de devoir partager la grille horaire avec des émissions en frangais. « Mais les positions de notre entreprise ne sont pas équi- voques, puisque nous essayons de répondre a un besoin. Dans le cas qui nous intéresse, le nombre justifie la demande », ajoute-t-elle. LA GRILLE HORAIRE Pour trouver lhoraire des chaines francophones il faudra de plus en plus s’armer de patience. Le quotidien The Province a décidé, par manque d’espace, nous dit le coordonnateur a la rédaction Le vendredi 12 septembre 1997 3 du journal, de retirer de son qui donnent accés a une toute édition quotidienne Vhoraire autre culture télévisuelle, de Radio-Canada. De plus, Vlavenir de la télévision en cette décision a été mise en frangais en Colombie- application durant l’été, quant Britannique s’annonce peu une bonne partie de la popu- reluisant. Une lation est en vacances, pour certaine,,.b