Le Moustique Volume3 - 8% édition Aott 2000 Du monde extérieur, rien n’atteint la solitude désolée oti se trouve cette campagne reculée, sauf le vent. Les nuits ou il souffle avec violence, l’institutrice se sent a l’abri, protégée, bercée par la maison perdue au milieu des champs et des bois. L’hiver serait affreusement triste s’il n’y avait les veillées chez l’un ou l’autre. On écoute les histoires, les légendes du pays breton en fumant, en buvant du “‘lambric’’, assis autour de la grande cheminée, entre le lit clos et le vaisselier ot luisent les bassines de cuivre. La vie est décrite dans toute ses activités paysannes au cours des saisons. L’institutrice s’enivre de l’arrivée brusque du printemps, se repose dans la douceur de |’air des soirées d’été. Elle égréne les souvenirs qui lui restent de cette école, de son arrivée a son départ cinq ans plus tard : drames qui ponctuent la vie des habitants, querelles entre paysans que |’instituteur est appelé a régler, misére de certains métayers. L’ auteur rassemble ses souvenirs bien des années plus tard, et les voit avec les yeux de la personne agée qu’elle est devenue. Rien de plus normal alors que son regard s’embue d’une tendre nostalgie et qu’un style simple et naturel évoque avec poésie ces moments devenus privilégiés. Kervez, ce paradis, 271 pages, 1968. Paul Genuist. MIEUX VAUT EN RIRE ! Machine 4a (vous) laver ! Il fallait y penser... Un prototype de la premiére machine a laver pour humains a été présentée 4 Tokyo. L’appareil ressemble a un cocon métallique dans lequel l’utilisateur s’allonge, seule sa téte restant a extérieur. Un séjour de 17 minutes suffit pour sortir parfaitement propre et parfumé de cette machine. Durant ce laps de temps, le corps est aspergé de jets d’eau et de savon, avant d’étre séché par des rayons ultra-infrarouges et une légére brise. (AP.)