Octobre 2010 OUF! La rentrée sco- laire est derrigre nous et la routine s’est finalement installée. C'est tout un exploit! Bienvenue a tous dans la grande famille du monde de |'éducation préscolaire et scolaire, et, plus particuligrement, aux nouvelles familles qui se joignent G nous pour la premiére année! Sur le plan personnel, 2010 sera une année remarquable pour ma famille. Mon plus jeune termine ses études secondaires. Yeee! C'est incroyable comme ¢a va vite. Pour vous, parents qui cCommencent, permettez-moi de vous dire que votre rdle dans le succés de vos enfants est trés important. Mes enfants, Nicholas et Alexandre, sont le produit du systeme d'’éducation fran- cophone. lls sont allés 4 la garderie, a la prématernelle et a |'école de la ma- ternelle a la 12°, tout cela, en francais. ll est vrai que d’un coté, nous avons eu de la chance : les programmes et les services étaient offerts prés de chez nous. eoceceececee cece ee eee eee ee eco eee eee eee eee eee eee eee eee eee eee eeee Par : Pauline Gobeil, présidente de la Fédération des parents Mot de la présidente Par contre, il nous a fallu, comme parents, s'engager dés le début dans cette démarche. Ce n’était pas le chemin le plus facile et cela a exigé du travail et de la détermination, en parti- culier de la part de mon conjoint, un anglophone. ll y a eu des périodes ou les enfants voulaient quitter |'école francophone (vers la 8e) et OU nous avons dU nous imposer. Auyjourd’hui, ils sont heureux et satisfaits d'avoir persisté. Ils se disent franco- phones, francophones de la Colom- bie-Britannique et du monde. lly a 17 ans, aU moment ou j'étais une jeune maman, on ne connaissait pas beaucoup les processus qui favo- risaient l’'apprentissage en milieu mino- ritaire. Depuis, plusieurs études ont été faites et leurs résultats nous ont dicté les meilleures pratiques pour favoriser la construction identitaire de nos enfants. Qu’est-ce que la « construction identi- taire », vous direz? Et bien, vous aurez toutes vos réponses lors du congrés an- President's Message OUF! The school start is behind r= us and we've finally settled into a routine. That’s quite a feat! Welcome, everyone, into the family of the early learning and K-12 education world. A special welcome to the new families who are joining us for the first time! On a personal note, 2010 will be a remarkable year for my family. My youngest is completing his high school studies. Yeah! It’s incredible how time flies! For you, the parents just starting out, let me tell you, your role in your children’s success is extremely import- ant. My children, Nicholas and Alexan- dre, are products of the francophone education system. They have attended daycare, preschool, and Kindergarten through Grade 12, all in French. True, we were lucky to have pro- grams and services nearby. However, as parents, we had to commit to the process from the outset. It wasn’t the nuel de la Fédération des parents, les 19 et 20 novembre prochain, puisque la conférence d'ouverture et |’atelier du samedi matin porteront sur ce sujet. De plus, en participant au congrés de novembre, vous pourrez partager et échanger avec les autres parents de la province et vous ressourcer en méme temps. Une chose est certaine, toutes les études prouvent que l'implication du parent, a tous les niveaux, est essen- tielle a la réussite de cette construction identitaire. A la Fédération des parents fran- cophones, nous sommes Id pour vous aider et vous guider dans vos démar- ches, en tant que parents et aussi au sein de votre association de parents, et ce, aux niveaux préscolaire et scolaire également. N'hésitez pas a communri- quer avec le personnel du bureau de la Fédération des parents. Nous som- mes Id pour vous! En terminant, je vous souhaite une excellente année scolaire et j'espére vous rencontrer en novembre prochain. = Pauline eececeeeceoe eee ee eee ee eee eee eee By: Pauline Gobeil, FPFCB President easiest road to take. That commitment required hard work and determina- tion, especially from my anglophone spouse. There were times when the children wanted to leave the franco- phone school—about 8th grade—and we had fo insist that they persist. Today, they are content and satisfied that they stuck with it. They call themselves francophone, Franco-British Colum- bian, and global citizens of francoph- ony. ® Cont'don page 4