Le Conseil de la Consomma-
tion a tenu'colloque sur la publi-
cité trompeuse. M. Warren
Allmand, député, a remplacé
M. Ron Basford, ministre de la
consommiation et des corpora-.
tions, retenu a Vancouver, et a
prononcé l’allocution d’ouver-
ture préparée par ce dernier.

Devant fréquemment répon-
dre a des questions, M. Bas-
ford, par l’intermédiaire de M.
Allmand, a profité de locca-
sion pour renverser les roles
et poser a son tour des ques-
tions au sujet de la publicité
trompeuse.

Parmi les principales ques-
tions soulevées par le minis-
tre, signalons les suivantes:
la publicité qui déséquilibre
les justes_priorités est-elle
honnete? Devrait-on exercer
un contréle sur le plan social?
Qu’advient-il de la veritable
publicité?

M. Basford a déploré tout
particuliérement la publicité
faite 4 l’intention des enfants.
Il souligne a cet effet que la
publicite centrée sur ce grou-
pe trés vulnérable engendre de
faux espoirs pour les familles
a faible revenu en leur faisant
subir déception et endettement.

Selon M. Basford, il est né
cessaire d’avoir des lois d’ap-
plications générales car, ajou-
te-t-il, il faut faire face aux

sibilités  illimitées de
’homme a innover en matiére
de pratiques fallacieuses. Au
chapitre de |’auto-réglémenta-
tion, M. Basford se demande
si elle peut étre réellement
efficace si aucune loi n’existe
pour l’appuyer. Selon le confé-
rencier, il n’est pas réaliste
d’espérer que les organismes
d’auto-réglementation _pour-
raient agir de facon efficace
s'il n’y a aucune possibilité de
déférer les causes a un orga-
nisme d’exécution.

Au sujet des organes de dif-
fusion, le ministre se dit d’a-
vis qu’idéalement aucune ré-
clame ‘ne devrait étre publiée
sans avoir été examinée, vé
rifiée et approuvée par un or-
ganisme_ responsable. Mais |
comme I!’on peut s’en douter,
un tel programme souléve
d’importantes questions de
réalisation.

La puissance de la publicite
est si grande et son message
si vaste que personne ne peut
se permettre de ne pas exa-
miner ses imperfections et de
Ne pas se poser des questions.

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mammifere carnassier de la
famille des félidés, pl.
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12 - Cheville de métal en forme
de **S’?, pl. - Ensemble de per—
sonnes qui professent la méme
doctrine, pl.

8.9. 10:b1- 12

——

OO ON AO FWD =

Bennett
blame
Trudeau

VICTORIA . — Le premier minis-
tre de la Colombie-Britannique a fina-
lement rompu le silence qu’il gardait sur
la récente vague terroriste qui a boule-
versé le Québec. Pour M. W. A. C. Ben-
nett, c’est le premier ministre Trudeau,
qui doit étre blamé pour la pire crise
qu’ait connue le Canada.

M. Bennett a réagi de facon aussi
agressive quand un journaliste lui a de-
mandé s’il était vrai que M. Trudeau
avait déclaré devant des libéraux de la
Colombie-Britannique que le meilleur
moyen d’empécher l’inondation de la val-
lée Skagit était de chasser M. Bennett
Les liberaux en question avaient recu
cette réponse du premier ministre ca-
nadien, la semaine derniére a Ottawa,
ou se tenait un congrés du parti.

“Oh oui, a noté M. Bennett. M. Tru-
deau\ sait trés bien que lui et ses libe
raux ont créé un beau charivari dans la
province de Québec, provoquant ainsi la
pire crise que le Canada ait jamais con-
nue. : :

‘Je lui accorde le crédit d’avoir pris
les mesures qu’il fallait quand la situa-
tion est devenue désespérée, mais il est
4 blamer pour cela. Et cette sorte de dé
clarations étourdies de M. Trudeau sert
uniquement 4 détourner l’attention de la
population canadienne et des gens de la
Colombie-Britannique de _ 1’effroyable
fouillis qu’il a créé au Canada.”

Quand on lui a demandé ce que M.
Trudeau aurait di faire pour éviter une
crise au Québec, M. Bennett a répondu:

“Voici quelle est la situation: sa po-
litique ressemble a un cocher qui fouet-
te son cheval d’une main, en tenant les
rénes de l’autre main, une main igno-
rant ce que fait l’autre. Il fait des ef-
forts pour dépenser de l’argent au Que-
bec et en méme temps il suscite la
rareté de l’argent, des taux d’intéréts
abusifs et diminue les emplois.””

L’inondation dont il avait d’abord. été
question doit étre provoquée d’ici quel-

ques années conformément.a une.entente...

conclue avec les Etats-Unis en 1942 et
approuvée par la province en 1967.

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