SM

6 Le Soleil de Colombie, vendredi 23 juillet 1982

-Roman policier par N. Barbour:

suite
“M’sieur.”

que ce soit & changer & vos
dépositions? Mlle Marthe?
M. Denis? Mlle Véronique?
Lue, ae he votre
position peut admise
en évidence devant un tribu-
nal?
“Et alors?”
“Vous vivez tout prés du
Foyer, vous saviez ot trou-
ver le cendrier, votre épouse
l’a fréquenté, vous vous &tes
disputé avec lui juste avant
sa mort.”
RP oy ai dit = fois que
c' personnel.”
“Bon. Suivez-moi. Vous
autres, vous étes libres.”

cousin nous cache des choses;
il s‘agit d'une affaire d’homi-
cide. S'il ne finit pas par nous
parler, il se peut que mes

urs se lent a
demander un mandat d’ar-
rét. Par ici, s'il vous plaft.”

- vous allez pas le

‘mettre en prison?”

, votre frére
n'est sous arrét -
encore.” Il ferma la porte.

Le journal du samedi soir
grosse manchet-
te, holds Grandson in

Burnaby killing. Le lende-
main, aprés une nuit dans
une salle d’attente, Luc fut
relaché. Et, lundi matin,

“Véronique a diné avec un

L’assassin roulant

collégue, ensuite ell
“Maintenant, avez-vous quoi alléeea stile eee

Whistler faire du ski -
ila fait beau hier. Marthe est
allée tout droit au Salon
Renaissance Unisez, a Van-
couver-Nord. —Renseigne-
ments pris prés des collégues
de North Van., c’est le salon

_ ot elle va devenir partenaire

- elle y va assez souvent.

- Voila.’

Ils se sont regardés.
Bouchard dit, “Ca ne nous
avance pas. Gast ie mobile
qui nous pe. Ils ne sont

as trés pas ti les petits-en-

ts, mais ga ne veut pas
dire qu'ils sont des assas-
sins.”
“Ce sont pourtant des Québé-
cois, Bouchard, alors leurs
psychologie-”

Je suis Franco-Albertain,
monsieur; né & Edmonton,
élevé a Calgary; - n'ai
jamais vécu au Québec, la
mepiaine n’y est pas pareil-
le.” _
“Bien, vous avez bien travail-
lé, mais il y a eu ce
qubcclns & lentrepdt

Dans son petit bureau,
Sunny dit “Il va falloir que je
rentre .& Victoria. Vous
m'avez bien dit, Bernie, c'est
un assassinat de coup de téte.
et ils sont difficiles.

“Puis, j'ai d’autre enquétes
en cours...té, je t’ai dit ca?”
“Oui, au tout début.”

“Je oss gry ooh pas.” s
soupira, eee (|
déteste laisser tomber... ah,
oui, sauf que je t’ai dit un
crime d'impulsion, c'est quel-

. qu’un d’autre quia dit comme
ca, “un coup de téte”.

Comme ¢a... En effet, mais
est-ce possible? Il alla a la
carte murale, et l’ayant con-
sultée, se retourna, les yeux
rétrécis. Wong, qui connais-
sait les sym » lui allu-
ma un cigare, et attendit en
silence, excité. Bouchard, les
yeux gris au lointain, |'énig-
me.

(a suivre)

autant que le Sous-Inspec-
teur. Devinez-vous avant lui
Videntité de l’assassin? A

vendredi prochain!

Société francaise de |'6ducation:

La féte nationale
a Winnipeg

A loccasion de la visite
Srasivegs erste: Leine
Wi . Lloy -
worthy, setise de l'emploi
et de l'immigration, la Socié-
té de I'Education frangaise
hors du Québec a émis ce bref
communiqué de presse.

La de |’Education
francaise hors du Québec a
transmis au Premier Minis-
tre du Canada ses regrets
que les cérémonies de la féte
nationale observées le ler
juillet 1982 & Winnipeg
n'ont pas été honorées par la
présence d'un ministre fédé-
ral qui voulfit bien s'adresser
au public en francais comme
il le fit en anglais.

ux UX OU Ca-
pables de s’exprimer dans les
deux langues officielles de
leur pays, la S.E.F.H.Q.
suggére dans son message
que le ler juillet 1983 soit
marqué par. la collaboration
dorateurs fédéraux - qui

t donner & cette

un caractére plus

national.

Comme la situation actuelle
a été provoquée en partie par
la destitution du frangais qui
eut lieu dans l’enseignement
supérieure a la fin des années
soixante, la Société de l’Edu-
cation francaise hors du
Québec invite expressément
le gouvernement fédéral a
encourager de facon active le
mouvement lancé par elle
pour faire rétablir le francais
dans les universités - dont la
coopération permettrait de

réduire considérablement le -

déficit fédéral. 7
Les dirigieants de la S.E.F.-
H.Q. espérent de tout coeur
que leur appel sera entendu
et que le premier juillet
1983 sera le jour de féte tanty
attendu par les Canadiens ot
les deux langues officielles
seront a l’honneur dans tou-

tes les villes et universitésdu .
Canada.

_ sera peut-Stre

ee ee ee ea oe eee nr

Ae HEBDO QUEBEC

Droit de véto:

La Cour supréme du Cana-
da a pris en délibéré la
uestion de l’existence d'un
it de véto en matiére
consitutionnelle pour le Qué-
bec. D’ici l’automne, le plus
haut tribunal canadien devra
décider si le consentement
du Québec était, par conven-
tion, nécessaire & l’adoption
par le Parlement . fédéral
d'une résolution ayant pour
objet de modifier la consitu-
tion canadienne.

Il y a un mois, les procu-
reurs du gouvernement qué-
bécois ont soutenu que la
dualité canadienne est le
fondement du droit de véto
du Québec. Ils ont précisé
que jamais, dans le passé,
une modification constitu-
tionnelle pertinente n’était
intervenue sans l’accord du
Québec et que l’adoption de
hole. Groat a méme été
retardée jusqu’a l'obtention
du consentement du Québec.
Quant aux représentants du
gouvernement fédéral, ils
ont demandé a la Cour de
refuser.de répondre a la
question posée, l'existence

.du droit de véto québécois

étant “académique” puisque
la nouvelle constitution est
maintenant en vigueur de-
puis avril 1982.

| Réforme scolaire:

Participant au colloque de
l’Association des cadres sco-
laires du Québec, le ministre
de I'Education, M. Camille
Laurin, a dévoilé certains
extraits du projet de restruc-
turation scolaire qui doit
faire l'objet prochainement
d’un énoncé de politique. Les
commissions scolaires actuel-
les, élues au suffrage univer-
sel, vont disparaftre, a an-
noncé le ministre, pour faire
place & des structures nou-
velles qui ressembleront a
des “coopératives de servi-
ce”. Ces “nouvelles commis-
sions scolaires”, dont le nom
. conti-
nueront de gérer les ressour-
ces humaines, matérielles et
financiéres, mais le contréle
du projet éducatif et des
pouvoirs délégués de I'Etat
passera & l'école qui sera

rise en charge par un comit¢

‘ormé de parents, de repré-
sentants de la direction et
des enseignants. M. Laurina
aussi souligné:que les “nou-
velles commissions scolai-
res” seront toutes non-con-

fessionnelles et que des “ac-

commodements _linguisti-
ques” seront consenties a la
minorité pee one concen-
ree dans la région de Mon-
tréal,

Moins d‘enfants

Le nombre d’enfants qué-
bécois de moins de 18 ans a
chuté de 12,9% depuis 7 ans
malgré une hausse de 4% du
nombre‘de familles, révéle la
derniére livraison de la publi-
cation Perspectives Statisti-

ues. En décembre 1974, on

énombrait au Québec
1,977,776 enfants apparte-
nant & 918,144 familles, soit
une moyenne de 2,15 enfants
par famille. En décembre
1981, le nombre. d’enfants
diminuait 4 1,722,379 tandis
que les familles s’élevaient
au total 4 954,748 une moyen-
ne de 1,80 enfants par. unité
familiale.

Thédtre

Le metteur en scéne québé-
cois Olivier Reichenbach a
succédé & monsieur Jean-
Louis Roux au poste de
directeur artistique du Thé&-
tre du Nouveau Monde.

Télévision

La Société francaise de
télévision FR-3 vient d’ache-
ter plusieurs heures d’émis-
sions de Radio-Québec. Cet-
te entente s’inscrit dans
esprit du protocole de
coopération en matiére au-
diovisuelle conclu 4 Québec
le 25 avril dernier entre les
proment ministres Pierre

uroy et René Lévesque.
Toutes les émissions québé-
coises devraient normale-

ment étre livrées A FR-8 d'ici

l’automne 1983.

Littérature

L’auteur Raymond Plante.
est le lauréat 1982 du Prix
belgo-québécois de littératu-
re pour la jeunesse pour son
roman “ genou”
destiné aux jeunes de 10-18
ans. Ce roman est publié aux
éditions Léméac(Montréal).

La québécoise Elisabeth
Vonarburg a recu le Grand

pe 1982 de la science-fiction -

ancaise, catégorie roman,
ur son livre “Le silence de

‘la cité” publié aux éditions

Denoél(Paris). La lauréate
est professeur de littérature
a l'université du Québec a
Chicoutimi.

Prés de 14,000 spectateurs
enthousiastes ont applaudi la
rentrée du chanteur rock
Claude Dubois qui donnait au
Forum de Montréal son pre-
mier spectacle aprés une
absence d'un an de la scéne
québécoise.

Municipalités

Le maire de Québec, M.
Jean Pelletier, a été élu
président de la Fédération
canadienne des municipalités
lors du dernier congrés an-
nuel de cet organisme.

Montréal - La ville de Mon-
tréal a été choisie.comme
hétesse du XIe congrés trien-
nal de la Fédération mondia-
le des villes jumelées qui se
tiendra au cours de la dernié-
re semaine de septembre

1984. Cette manifestation

devrait réunir entre 5000 et
7000 délégués.

Anglophones de
Québec

“Pour la premiére fois de
notre histoire, nous, les an-
glophones québécois, avons
réussi 4 mettre au point une
politique commune et a élire
une direction dans le cadre
d'une organisation provincia-
le, démocratique, représen-
tative et crédible”. C’est ce
qu’a déclaré M. Eric Maldoff,
président d’Alliance Québec,
la nouvelle fédération des
anglophones du Québec qui a
récemment tenu son congrés
d'orientation 4 Montréal. M.
Maldoff a exprimé l’intention
de ses compatriotes de de-
meurer au Québec et de
“prendre une part dans le
courant principal de la vie
québécoise”. Il a annoncé

que son organisme s’appli-
quera dans les mois qui
viennent a se rapprocher des
Québécois francophones
pour leur expliquer les pro-
blémes que _ rencontrent
leurs concitoyens anglopho-
nes.

Parmi les nombreuses réso-
lutions adoptées par les quel-
ques 300 délégués, notons la
demande de recevoir dans
leur langue les services gou-
vernementaux, sociaux et de
santé, d’étre représentés
proportionnellement dans la
fonction publique, de rece-
voir leur part des subven-
tions aux industries culturel-
les, de voir modifier certai-
nes réglementations tou-
chant l'usage du francais
dans l’affichage. Dans le
secteur de l'éducation, les
délégués favorisent entre
autres une division linguisti-
que plutét que confessionnel--
le du systéme d’enseigne-
ment et réclament la garan-
tie de pouvoir contréler et
administrer leurs écoles.

Parti québécois

Le parti Québécois a récolté
plus de $130,000. dans l'Est
du Québec.

La campagne de finance-
ment 1982 a _ rapporté
$130,920. dans la région de
TEst du Québec, qui com-
prend les huit comtés allant
de Kamouraska-Témiscoua;-
ta aux Iles-de-la-Madeleine.
Le Parti Québécois a ainsi
dépassé son objectif, qui
avait été fixé & $115,000. —

Au niveau national, cette
campagne a rapporté $2,647,
005. Le parti a recueilli
81,118 souscriptions et il

compte maintenant 211,681 _
‘membres en régle.

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| WIA Rail Canada, Inc.
Nominations

PIERRE FRANCHE 8B. ELDON HORSMAN

Frank Roberts, président du conseil et prési-
dent-directeur général de VIA Rail Canada,

annonce les nominations de Pierre Franche au
poste de président et de B. Eldon Horsman acelui
de vice-président exécutif, a partir du 1er juillet

1982.

X

M. Franche, agé de 48 ans, est né a Montréal.
4] assumera les fonctions de président-directeur
général le 1e¢ novembre prochain, soit le lende-
main du départ a la retraite de M. Roberts.

__ M.Franche était président du conseil des ports’
nationaux. Il est diplomé en génie chimique de
l'universite McGill et posséde une vaste expe-
rience en administration municipale et gouverne-
mentale fédérale, ainsi que dans le secteur prive.

M. Horsman, 44 ans, occupe le poste de vice-
président de l'Exploitation a VIA depuis 1979.

ll est né a Moncton (N.-B.) et a acquis une pro-
fonde expériencé dans les domaines du chemin
de fer et de l'industrie privée.

VIA est une société ferroviaire indépendante
chargée d’exploiter les services voyageurs inter-
villes autrefois assurés par le CN et CP Rail, a
l'exception des services de banlieue.

VIA n'a aucun-lien avec le CN ou CP Rail. Les
trains de voyageurs intervilles sont exploités par
contrats avec le gouvernement fédéral.

VIA est propriétaire de son materiel roulant et -
assure les services dans les trains et dans les
gares par l’entremise de son personnel.

VIA aconclu des contrats avec le CN et CP Rail
lui permettant de faire circuler ses trains sur les
voies de l'une ou l'autre de ces compagnies.

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