NIN tt tt tt felt tt aN te el at ee Ann ee ne ee nO ie (ip oe ae ee ne ae ee OO ne Oe 5) 2 ene _ —o 2 - Le Souen ve Cotomeie, venpreD! 20 aodt 1993 Questions Les événements qui frappent le monde, parfois l’émerveillent, parfois le bouleversent, et sont, pour le commun des mortels, sources de nombreuses questions tout comme d’ailleurs les propos ou les silences de ceux et celles qui détiennent, ou tentent d’obtenir le pouvoir. Prenons comme premier exemple, Gordon Campbell, actuel maire de notre bonne ville de Vancouver, en campagne, avec l’espoir de devenir le chef du Parti libéral provincial. Quand il annonce, qu’advenant son élection au poste de premier ministre, il annulerait le déficit provincial en un an, on peut se poser bien des questions, compte tenu du marasme international dans lequel le monde entier se débat. - Quel est son secret face 4 Mike Harcourt, qu’ il critique pour les mesures prises afin de réduire cette dette en cinq ans et sans doute ne pas y parvenir ? - Espére-t-il secré- tement que la présente administration parvienne a atteindre le but qu’elle s’est fixée, s’attire les foudres de Pélectorat et lui livre ainsi le pouvoir et des comptes 4 jour ? - Semblant étre en possession de la solution universelle du redressement de 1’économie, Gordon Campbell n’aurait-il pas mieux fait de se présenter au niveau fédéral afin de sauver le pays tout entier ? Autant de questions qui, comme toujours, ‘ resteront sans réponse. Autre question a se poser suite aux fureurs de dame nature qui a réduit certaines régions des Etats- Unis au rang de pays du Tiers- Monde et en entrainant d’énormes _ souffrances humaines: pourquoi a l’ annonce d’inondations d’une telle ampleur, les émirs du Koweit ne viennent-ils pas a Daide des citoyens d’un pays qui s’est précipité ala défense de leur pétrole et de leur fortune durant la guerre du Golfe ? Autre question, sans doute la plus importante aux yeux des Canadiens et des Canadiennes : qui a volé 1’été en Colombie-Britannique et pourquoi ? Réponse quasiment impossible car une question demeure : Est-ce 1a un probléme provincial ou fédéral ? Jacques Baillaut —NFormatTioNn L'Universitée d'Ottawa abolit le bilinguisme La décision du Sénat de I’Université d’Ottawa d’abolir le bilinguisme ne falt pas Ie bonheur de Ia minorité francophone de I’Ontarlo. “Nous sommes tres dégus de cette décision de l'Université d’Ottawa. La politique de l'institution était d’assurer une place aux francophones. L’abolition du bilinguisme ouvre la porte a la création de deux entités: francophone et anglophone”, a exprimé le vice- président de 1’Association canadienne-frangaisede1’Ontario (ACFO), Jacques Michaud. Avant l’entrée en vigueur de la nouvelle politique de l’Université d’Ottawa, les étudiants inscrits 4 un programme de premier cycle devaient étre bilingues pour obtenir leur dipléme. Dorénavant, ils pourront lobtenir sans toutefois répondre aux exigences du bilinguisme. Les étudiants seront incités a suivre des cours de langue mais ceux-ci ne seront plus obligatoires. Le Sénat de 1’institution universitaire a pris cette décision a la suite d’une recommandation . d’un groupe de travail visant