3 - Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 26 mai 1995 ee. 10$ de rabais pour stériliser son chat La municipalité de Burnaby offre 10$ de rabais aux 700 premiers propriétaires de chat qui se rendront a la SPCA 4 partir du ler juin pour faire stériliser leur animal. Le but de cette campagne est de réduire le nombre de chats errants dans la ville, estimé a entre 10 000 et 30 000 animaux, dont plus de 2000 femelles fertiles. Il en cofite normalement 40 dollars pour une stérilisation. L’an passé, 350 chats errants ont df étre euthanasiés par la SPCA de Burnaby. Trois salsies de stupéfiants &@ Vancouver Les inspecteurs des douanes ont effectué trois saisies de stupéfiants 4 l’aéroport de Vancouver cette semaine. Dans le premier cas, un ressortissant francais arrivant de Hongkong aurait avalé 124 sachets d’héroine, d’une valeur de 600 000 dollars. Dans le second, un citoyen canadien arrivant de Mexico aurait dissimulé 5400 g de marijuana et 1g de cocaine dans ses bagages. Dans le troisiéme, une résidente de Glasgow qui arrivait de Bangkok aurait avalé 128 pastilles d’héroine, soit 575 g, d’une valeur de 700 000 dollars. Une nouvelle loi pour les agriculteurs La nouvelle loi du ministre David Zinhelt, The Farm Practices Protection (Right to Farm Act) prévoit des modifications du «Municipal Act» et du «Land Titles Act» pour permettre aux gouvernements locaux d’améliorer la compatibilité entre l’agriculture et les terrains destinés au développement urbain. Selon le ministre, elle a pour but d’encourager une meilleure planification de l’agriculture par les gouvernements locaux. Des projets de protection civile en C.-B. _ Le fédéral vient d’apporter son appui a onze projets de protection civile en Colombie-Britannique, dont le projet CANATEX 2, financé conjointement avec le provincial, qui a pour but d’évaluer le «Plan national de soutien en cas de tremblements de terre». La contribution fédérale représente 34 446 dollars, soit 75% des cofits du projet. Depuis l’adoption du «Programme conjoint de protection civile» en 1980, le gouvernement fédéral a versé environ 1,9 million 4 la province pour la réalisation de projets de protection civile. La littérature raciste en hausse Selon une étude de la «Salmon Arm Coalittion Against Racisn», |’importation de littérature haineuse au Canada a augmenté de 400% entre 1990 et 1994. En 1994, les douaniers ont saisi pour la premiére fois du matériel de propagande, dont des vidéos produites par la Milice du Montana et la Milice du Michigan. L’augmentation concerne surtout les ouvrages niant l’Holocauste. IIs représentaient 1,7% du matériel saisi en 1990 contre 21,3% en 1994, Un comité contre les blessures Le ministre de la santé Paul Ramsey vient de nommer un comité pour lutter contre Vaugmentation du nombre de blessures involontaires chez les enfants et les jeunes adultes. Les blessures représentent une cause majeure de décés chez les Britanno- Colombiens de zéro 4 44 ans et le gouvernement estime que 90% d’entre elles pourraient étre évitées. Pour obtenir de l’information, vous pouvez appeler au: 1 800 465-4911. Le plus vieil ami de l’‘homme Des chercheurs, qui ont retrouvé les os de quinze chiens vieux de 2000 ans, prés de Lillooet, dans l’intérieur de la province, expliquent que ces animaux ont joué un réle important dans la culture autochtone. Les chiens auraient été utilisés pour transporter des saumons de la riviére Fraser jusqu’aux villages, allégeant ainsi la tache des pécheurs et leur permettant de transporter davantage de nourriture. Harcourt blanchi dans |’ affaire Now communication Aprés deux mois d’enquéte, l’auditeur générala finalementconclu dans unrapport de 26 pages, a l’innocence du premier ministre Mike Harcourt dans V’affaire des contrats attribués 4 la firme de communication vancouvéroise Now Communication. Unrapport qui faitéchoa celuiremis début avril par le Commissaire aux conflits d’intérét Ted Hugues. Mike Harcourt a cependantaccepté les critiques del’ auditeur général a propos du«manque de transparence» dans les contrats eta renvoyé son chef de cabinet Chris Chilton, quireste cependantau gouvernement, etsadirectrice de communication Sheila Fruman. PAR HELENE PERONNY Mike Harcourt n’a pas fait preuve de favoritisme en octroyant pour 5 millions de contrats 4 la firme de communication vancouvéroise Now Communication, mais ses conseillers ont peut étre manqué de transparence... C’est ce que révéele le rapportde|’auditeur général, George Morfitt, mandaté pour enquéter sur l’existence ou on de liens privilégiés entre le gouvernement provincial et la firme Now Communications, dirigée par un membre du NPD, Ron Johnson. Dans son rapport détaillé de 26 pages, l’auditeur général reléve un point d’ombre dans cette affaire qui avait fait beaucoup de bruit il y a deux mois, «la maniére dont certaines transactions ont été gérées et rapportées». Selon George Morfitt, certains contrats auraient été signés de fagon a dissimuler la présence, trés controversée, de la firme américaine Struble-Totten. «Certaines factures et certains comptes ne révélaient pas l’identité du fournisseur» explique |’auditeur général. L’enquéte de |’auditeur général devait répondre 4 trois questions : Le gouvernement de Mike Harcourt a t-il traité la firme de communication vancouvéroise Now Communication comme n’importe quelle autre firme de communication? At-il géré correctement ses contrats de communication avec la firme? et enfin, les paiements 4 la firme sontils inscrits dans les livres de compte de gouvernement? i L’auditeur général répond positivement 4 ces trois questions. Il conclut que Now Communication a été traitée de la méme fagon que les autres compagnies fournissant d’autres services de communication et que, globalement, le gouvernementa bien géré et contrdlé ses relations avec la firme Now Communication et qu’il a enregistré les paiements versé 4 la firme. Il conclut aussi que les versements faits 4 la firme de communication sont conformes aux tarifs pratiqués dans la profession. Il note cependant que «le fait que les paiements pour les sous- contrats controversés aient été versés directement 4 la firme Now Communication entache le droit du public de savoir ce qui est fait de son argent ». Du cété du gouvernement, on persisted redire que]’affaire Now Communication a été monté en épingle et que la firme de communication n’a regu que 5% de tous les contrats de communication gouvernementaux. Un chiffre cependantnettement inférieura celui évoqué par l’auditeur général qui estime que le gouvernement a donné ala firme 23% de tous ses contrats de communication et de relations publiques depuis quatre ans. Le premierministre a accepté les critiques de l’auditeur général 4 propos du «manque de transparence» dans les contrats et a renvoyé deux de ses conseillers : son chef de cabinet Chris Chilton, qui reste cependant au gouvernement, et qui sera remplacé par le ministre des questions aborigénes, John Walsh, et sa directrice de communication Sheila Fruman, qui a refusé une autre offre d’emploi au sein du gouvernement et qui part «@ cause d’une réorganisation du bureau, et non pas @ cause de l’affaire Now Communication» a expliqué le premier ministre. Du cété du parti réformiste, Jack Weisgerber estime que le premier ministre aurait du s’excuser etmodifierses relations avecla firme Now Communication etavecStruble- Totten. Il s’estime aussi choqué par «l’absence de pénalité» envers les deux conseillers de Mike Harcourt. Un rapport qui rejoint donc celui du Commissaire aux conflits d’intéréts, Ted Hugues, qui avait lui aussi innocenté le premier ministre tout en accusant son entourage d’avoir cherché a _ cacher l’intervention du conseiller américain, Karl Struble et le versement de 210 000 dollars 4 Struble-Totten par le biais de Now Communication. Baleines, c’est assez Suite de la Une ce genre de demande : ont-ils préché dans le désert. D’autant plus qu’on ne peut pas étre certains du nombre exact de baleines grises. C’est du moins ce que pense Mme Catherine Stewart, de Greenpeace, qui constate qu’il n’existe pas, a l’heure actuelle, de méthode véritablement valable dans le recensement des baleines. On évalue que de 21 000 4 25 000 baleines grises sillonnent les eaux du Pacifique. Mais ne sautons pas de joieimmédiatement. Mme Stewart donne l’exemple d’une cueillette effectuée en Norvége récemment, ov une erreur informatique serait 4 l’origine d’une mauvaise évaluation de la population de baleines. On aurait compté de 15 000 4 20 000 baleines de plus que la population réelle. Greenpeace estime qu’il est trop t6t pour autoriser de nouveau la chasse 4 la baleine. Il faudrait avant touts’assurer que le nombre recensé se rapproche de la réalité. Il faut étre prudents avec les _ chasses autorisées; les baleines n’étant pas al’abri d’épidémies ou de diminution naturelle imprévue de leur nombre. On peut se référer 4 ce propos a l’épidémie quia décimé, il ya quelque temps, la population des phoques des environs de Prince Rupert; plus de 500 phoques furent mortellement atteints d’une infection virale. ‘Si les droits ancestraux des premiéres nations ont leur importance et doivent étre pris en considération, il ne faut pas lésiner non plus sur la protection des espé- ces animales. Présentement, dans le domaine de la conservation et de la protection environne-mentales, les victoires ne sont guére que tempo- Taires. Le mouvement Greenpeace entend donc rencontrer prochaine- ment les responsables du clan Makah, lors d’une réunion du «Tribal Council» 4 Seattle, pour connaitre exactement leurs revendications. On peut affirmer d’ores et déja que des recommandations suivront par la suite. Droit territorial maritime Pour Mme Diane Lake, de Péches et océans Canada, la polémique n’est pas vraiment reliée a la réglementation canadienne en matiére de chasse 4 la baleine, mais plut6t au droit territorial maritime. Si I’I.W.C. accepte la demande de la tribu Makah, les prises du Pacifique se retrouveront plutét du cété des Etats-Unis. Toutefois, il n’y a pas de précédent au niveau canadien a signalé Mme Lake. Les clans autochtones de la Colombie- Britannique n’ont pas, jusqu’a présent, exigé de chasser la baleine. Rappelons que le Canada ne fait plus partie, depuis maintenant quelques années, de |’International Whaling Association. Le mandat de L’I.W.C. est de veiller, entre autres, au respect des contingents de prises accordés aux pays participants, dont les Etats-Unis. Il n’existe pas non plus au Canada, faut-il s’en inquiéter? de législation relative 4 la chasse 4 la baleine par les autoch- tones. Pour une fois, i] me semble qu’il faudrait mieux prévenir que guérir. En passant par la céte britanno-colombienne La route océane suivie par la baleine grise va du Mexique et de la Californie du sud a ]’Alaska. Au printemps et a 1’été les baleines longent les cétes de la Colombie- Britannique pour se rendre a destination. Les entreprises pour l’observation des _ baleines foisonnent dans |’Ile de Vancouver. Que ce soit pour des raisons " mercantiles ou environnementales, elles se disent fort préoccupées de la La baleine grise fait environ 45 pieds de long. Elle se nourrit principalement dans les fonds marins, ce qui la différencie des autres espéces de baleines. Sa migration est également remarquable puisqu’elle parcourt environ 6000 milles pour se rendre des lagunes de la Californie, ou du Mexique (aire de reproduction), aux La baleine grise (gray whale) — demande formulée parle clan Makah et redoutent que d’autres tribus © autochtones, américaines ou canadiennes, emboitent le pas. Si pour le moment, on croit qu’il s’agit simplement d’un probléme uniquement américain, mieux vaut déchanter tout de suite. La baleine, comme le saumon ou le flétan ne reconnait pas les frontiéres. Les eaux n’ont pas de limites. Saurons-nous reconnaitre’ les ndtres? a mers de Béring ou Chukchi. On peut voir, prés de la cite de |’Ile de Vancouver, plusieurs groupes, pouvant aller jusqu’a 15 baleines, ou des solitaires. Presque disparue dans les années 1880, et de nouveau en 1920, on a commencé a protéger la baleine grise en 1946. Pierre Paré EYCELLENTRAPPORT QUALTEPR Pierre Paré: NETTOYAGE DE TAPIS ET DE MEUBLES Paré's Carpet & Upholstery Cleaning —_ ares Compagnie canadienne EE NETTOIE AUSSI SIEGES DE VOITURE, BATEAU 411-8777 rue Hudson Vancouver, C.-B. V4P 6H2 (604) 261-7616 ° pour un devis gratuit