scent tht tithe til tt LE SSN >OlL Lo“ ci Oh L ST capa a Ee te _ Ledoyen s’en va Bertold Pednault est le lus ancien employé de la 3 édération des Franco- : Colombiens. I s’en va le 2 juillet en gardant un bon : souvenir de ses quatre ans a F la F.F.C. : Quand il a abandonné le développement touristique en Gaspésie pour venir travail- ler @ la F.F.C. en 1980, Berthold Pednault ne s'imagi- nait sans doute pas~ qu'il deviendrait le plus ancien employé de la Fédération qua- tre ans plus tard. Presque un s record de longévité pour une 4 organisation qui séme régulié- i rement ses employés aprés un a an ou deux. a Pendant cesquatre ans, ila a peu prés tout fait. Il a ‘travaillé sous l’autorité de . trois directeurs généraux dif- . férents (Jean Riou, Fernand Gilbert — et aujourd hui a F.F.C. étaient travaillait teurs de décentralisés, il alors 4 partir de Nanaimo et «couvrait» I'lle de Vancouver ... Ces derniers nee il s'occupait de l'en- I semble du dossier jeunesse, de l’Association francophone de I'Tle de Vancouver (qui tente de regrouper toutes les asso- ciations de I’ile), du Centre culturel francais de l’Okanagan et du club Bon accueil de Powell River. «Je garderai un trés bon souvenir de la F.F.C., dit-il, surtout aprés ce que j'ai vu a Suite en derniére page el); jl acon. Abbotsford aura son programme-cadre La ville d’Abbotsford, dans la” grande banlieuve de Vancouver, aura a la rentrée scolaire prochaine, sa premié- re classe de programme-cadre de francais. Les parents de dix-huit enfants ont exprimé récemment leur volonté d’avoir le programme-cadre. Monsieur Loyd Celli, coor- donnateur de francais d’Abbotsford , a commencé immédiatement les démarches auprés du ministére provincial de l’Education, a savoir les demandes de fonds, etc. ... «Ce n’est pas une question de peut-étre, méme si la com- mission scolaire ne s'est pas encore réunie pour en discu- ter.» Car la prochaine réu- nion des commissaires scolai- res n’aura lieu que le 5 juillet, et la date limite pour les commandes de fournitures et livres scolaires est fixée au 29 juin. «En plus nous devons embaucher un enseignant et un bon. Nous n’attendrons pas la réunion-de la Com- mission scolaire pour aller de lavant, a expliqué monsieur Celli. De toute facon, 1'in- térét est 14 pour une classe, intérét appuyé par la Charte des droits. Le seul ennui mais qui n’a pas l’air de déran- ger les parents des dix-huit enfants; il n’y aura pour le moment qu'une seule classe pour des éléves dont les ages se répartissent entre cing et douze ans. «C’est pourquoi je vais contacter tous les parents francophones qui ont leurs enfants dans le programme d'immersion de francais. Avec dix autres éléves, nous pour- rons avoir une deuxiéme clas- se», a expliqué monsieur Celli. Mais le temps est compté; il ne reste plus qu'une semaine pour passer les commandes. Dans les prochains «Soleil de Colombie», une annonce publicitaire devrait _ parai- tre pour l’embauche d’un ou d'une institutrice. Si des parents étaient inté- ressés par cette classe du programme-cadre, téléphonez au 859-4891, monsieur Celli. A. Granger “Droits de la personne La C.b. met le Canada en contravention _-avec_ les instances internationales Par Jean-Francois Fournel Mark Berlin, conseiller du secrétaire d’Etat Serge Joyal pour les questions de droits de la une série de. séminaires a rsonne, est venu animer ancouver. Selon lui, la suppression de la commission des droits de la personne I’an dernier par le gouvernement Bennett met en cause la erédibilité du Canada dans les organismes internationaux. Le jeu de mots facile et allure désinvolte, © Mark Berlin traite de sujets graves. Il est conseiller pour les droits de la personne de Serge Joyal, secrétaire d’Etat, et jongle presque naturellement avec les législations internationales sur la torture, les discrimina- tions de tout genre, le droit de parole ou de syndicat ... Ce soir-la, dans les. locaux du secrétariat d’Etat régional, ila devant lui des professeurs, des syndicalistes, des particuliers qui veulent tous-en savoir un peu plus sur les droits de la personne et sur leur fonde- ment juridique dans la char- te des Nations Unies. Ils en sauront effectivement un peu plus. Mais ils avaient surtout fait le déplacement pour tout connaitre de ce fameux projet de loi 11,adop- té par la législature le 16 mai (mais pas encore proclamé) et qui modifie toute la légis- lation de la Colombie britan- nique sur les droits de la personne. Et 14, Mark Berlin est. trés clair jet de loi 11 met en cause la crédibilité du Canada dans les instances internationales». S'il est proclamé, ce projet de loi 11 remplacera la loi 27 adoptée en juillet Suite en derniére page Communautaire Par Jean-Francois Fournel d'un plan de dévelop sont néga ’ La S.a.v., c’est l’organisme qui chapeaute la «Francopho- nie and you» sur le cable 10 et l'«Apéro», diffusée chaque mercredi aprés-midi sur les ondes de Coop-Radio. Mais s'est aussi une société qui L’audio-visu survit 4 peine avec 25 000 dollars par an, malgré le coat bien connu des _ produits audio-visuels, et qui a regu récemment une gifle finan- ciére du Secrétariat d’Etat. Conformément a son man- dat qui est de «contribuer de maniére dynamique au main- tien et au développement d’une conscience culturelle et politique (au sens large du mot) du milieu francophone en Colombie britannique, en symbiose avec le milieu anglo- phone prédominant (sic), la S.a.v. a présenté un plan de développement au Secrétariat d’Etat. Ce plan prévoit entre autres l’extension de la «Fran- cophonie and You» a deux . heures, le doublement de el doit rester petit L’Assemblée générale de la Société audio-visuelle franco- colombienne (S.a.v.), tenue jeudi 21 juin 4 Vancouver, a été Yoccasion de rendre public le refus du Secrétariat d'Etat ment que la S.a.v. lui avait soumis, et de connaitre les résultats d'une étude de faisabilité pour une maison de production francophone basée & Vancouver, qui 8. : I'«Apéro» (en faisant plus participer dans les deux cas les centres francophones autres ue Vancouver), la création ‘une série télévisée historique sur les Franco-Colombiens, la constitution de programmes destinés a assister les pro- fesseurs du programme-cadre ou d'immersion, la création d'une émission de radio en francais a Jl’intention des anglophones etc. Coat, compte tenu des limites du Suite en derniére page a el ETI : «Le pro-. Par Annie Granger Agé de quelques heures, il gambade déja; sa mére m’empéche_ de _l’appro- cher. «Blueberry», petit poney est né ce matin sur le sommet de Grouse, et Gerry O’Neil était 1a, il a mis la main a la pate pour T'accouchement. Lorsque l'on a une entreprise de location de chevaux, il faut s'attendre 4 tout. Gerry O'Neil, c’était lui qui avait fourni le cheval monté par le Bonhomme Carnaval dans une discothéque du centre de la ville. Gerry, Québécois d’origine est a Vancouver depuis quatre ans et depuis deux ans, il livre bataille aux autori- tés municipales pour voir ses caléches et sés_ che- vaux se promener dans la ville. <«Jétais venu. a Vancouver pour ne rester que trois mois. Et tout de suite l’idée m’est venue de ces caléches, comme ~a Montréal, Québec et New York», explique Gerry. Il travaille donc trés dur pour se mettre de l’argent de cété, accumulant des douze a quinze heures de travail dans divers restau- Ses chevaux n’ont pas de roues PIE CO: Gye si an a ; Second class mail N° 0046 : VOL17No10 §VENDREDI 29 JUIN 1984 Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique 30 cents F.FC. Rentrée scolaire —Le portrait d’un francophone rants comme _ serveur. S’étant trouvé un associé expert en la matié- re - un proprié- taire de six écuries -,Gerry commence ses démarches auprés du Conseil des parcs de la ville. Il deman- de l’autorisation de pro- mener les touristes en calé- ches dans le parc Stanley. «Au mois de mai 1982, le Conseil nous donne !’auto- risation. Nous achetons immédiatement vingt-huit caléches et trente-huit che- vaux d’ Australie, totalisant la somme de 450 000 dol- lars», explique Gerry. «Et puis trois jours aprés leur oui, le Conseil nous avertit u'il revient sur sa déci- sion, c’est non. Nous avons da revendre, a perte, nos caléches et nos chevauxl» Apparemment, les autori- tés avaient recu des lettres de protestation. «En fait, elles n’avaient recu qu'une lettre de la Sté Protectri- ce des animaux qui fai- sait remarquer qu'un che- val ne doit pas travailler plus de deux heures par jour! A cette époque, je Suite en derniére page Stacy Hemphner_ et Nathan Van Enkevert, de Rhine Lander, Wisconsin, en avatent assez de leur terrain de jeu, sttué juste a coté de la _ station Greyhound. Ils ont donc repéré une dame de bonne compagnie et ont grimpé dans le bus derriére elle, donnant a crotre au chauffeur qu'elle L’école bussoniére était leur maman. Le chauffeur s'est apercu du contraire 241 kilométres plus tard. 4 Personne navatt repéré la supercherie car nul n'avait adressé la parole a Stecy et Nathan. Il faut dire qua deux ans, on manque parfots un peu de conversation. Oncle Archibald =A i te UE ce ee a ee ae