| EAT (ESS Sa! | a IV - LE SOLEIL DE VANCOUVER. NOTRE Il n’y a rien de trés parti- culier dans le cas d’Ernest J. Aubichon, qui est agé de quarante et un ans, si ce n’est le fait qu’il est métis, qu’il a une éducation de si- xiéme année. Il est présen- tement sans emploi et d’une santé considérée relative- ment bonne, aprés les ulcé- res qu’il a eus. Il est de plus marié avec une indienne et pére de huit enfants. Le rapport du service de rehabilitation nous informe qu’Ernest Aubichon est né 4 Meadow Lake dans le Sas- katchewan, et qu’il aoccupé un certain nombre d’em- plois variés, tous mal payés, parce qu’il ne posséde pas de métier. Son dossier de police nous informe qu’il n’a jamais été condamné, exception faite de la peine qu’il est en train de purger : un an de prison pour avoir fraudé, en obte- nant du service social des prestations auxquelles il n’avait pas droit. Les faits sont les suivants : aprés une longue période de chdmage, Mr Aubichon fut employé par l’hdtel ‘‘Olym- pic’? de Nord Vancouver, du ler juin au 29 aodt 1970 ; il servait de la biére, et durant cette période, il ga- gna 1261.48 dollars. Pen- dant la méme période, il obtint deux allocations du service social pour un to- tal de 840 dollars. En consé- quence, il a plaidé coupable et fut condamné A un an de prison. Pour l’arréter, la police montée envoya un dé- tachement au Saskatchewan ot Mr Aubichon suivait un cours de perfectionnement grace auquel il espérait améliorer sa situation. Ra- mené en Colombie-Britanni- ue, il y fut condamné. Son épouse vint 4 mon bureau pour entamer une demande d’appel de la condamna- tion. Aprés avoir préparé le dossier, un avocat appa- raissait, comme c’est 1’u- sage, devant un juge de la cour d’appel ‘‘in camera’’, pour demander l’autorisa- tion d’entamer la procé- dure. Le conseil de la cou- ronne s’opposa A la révision du procés et le juge de la cour d’appel déclara qu’il n’y avait pas eu erreur de Pououuvuvvuve«< AFFAIRES MUNICIPALES par le Conseiller Municipal, Harry RANKIN - principe dans la condamna- tion d’Ernest Aubichon 4 un an de prison pour son pre- mier délit. On attira 1’at- tention du magistrat sur le fait que les personnes accu- sées d’avoir détourné de for- tes sommes en matiére d’impdts,. ne se voient ja- mais condamnées 4 la pri- son. S’il s’en est trouvé ce ne fut certes pas en Colombie - Britannique au cours des derniers vingt- cing ans. En vérité, un minimum de. cing cas me viennent 4l’es- prit, qui représentent pro- bablement un million de dé- tournements d’impdts. L’un concernait une trés grosse société, le second un avocat, le troisiéme un comptable et les deux autres, des hommes d’affaires de la ville. Le magistrat reconnut que tel était le cas mais il fit une distinction entre les per- sonnes qui fraudent l’assis- tance sociale et celles qui fraudent l’imp6t sous pré- texte que les premiéres se trouvaient dans 1’impossibi- té de payer une amende. De plus, il émit 1’opinion qu’il était moins important de: poursuivre les coupables de fraudes sur l’impot, ceux- | ci étant moins nombreux que ceux qui fraudent en matiére d’assistance socia- le. Je pense qu’une courte ana- lyse de cette étrange distinc- tion serait des plus intéres- santes. A ma connaissance, il exis- te des centaines de cas de déclarations d’impdts frau- duleuses qui sont réglés au niveau des services de1’im- pdt et qui n’apparaissent ja- mais devant la Cour. Seuls les cas les plus fla- grants y sont amenés. La raison de cela réside dans le fait qu’un principe domine les services de l’im- pot - celui qui consiste 4 retrouver l’argent. Peu im- porte le degré de culpabilité porte le degré de culpabi- lité, la devise du bureau de l’impdt se résume en quelques mots : payez vos impdts et l’on ne vous po- sera plus de questions. Il serait sans doute superflu de dire qu’il existe une loi pour le riche et une loi pour le pauvre. DETENTE MERCREDI 22h30 L’émission ‘* Détente ’’ a repris l’affiche, sur la chafne 10, le mercredi soir 4 10 h 30. Cette série démissions a été rendue possible grace 4A la colla- — See aa boration de 1’Office natio- nal du film du Canada. Les films choisis sont trés va- ) riés et, connaissant la haute 2 qualité des films de 'ONF, § il est certain que beaucoup § sauront vous plaire. Voici } la liste des films et la date 2 de leur présentation pour les § mois de février et de mars: » ) - 24 février : Un jeu a simple. § ) ) - 3 mars : Miss Barbara. ? - 10 mars : De Montréal A { Manicouagan. 4 - 17 mars = 60 cycles.:) - 24 mars : Le coureur ? et Rendez-vous A Calgary. ¢ 4\Mercredi 24 février, A 8pm, dans 1’Auditorium de 1’Al- liance Frangaise, 6161 rue Cambie, projection d’un film de Claude Autant-Lara ‘tLe Joueur’’, avec pour in- terprétes Gérard Philippe, Bernard Blier, L. Pulver. Egalement : Chroniques de France. BEOOS8SSSES: Dimanche 21 février et mercredi 24 février, au Queen Elizabeth Theatre, ‘Du Mexique au Guatemala’’ avec Philip Walker. Billets au Vancouver Ticket Cen- tre, 630 rue Hamilton. Tel. 683-3255. IBSSSOOSSOOS Au Queen Elizabeth Theatre, - le vendredi 19 février : la chorale yougoslave Branko Krsmanovich ; - les 9 et 10 mars : le bal- let américain ; = Je 16>mars >-le guita— riste Julien Bream ; = 16:18 .m.ars ~: Artur Rubinstein ; . - les 29 et 30 “mans wsmlnam ‘*Zorba’’. - le 20 mars Aria Group. - Madame Butterfly : représentations les : 18, 20, 23, 25, 27 février. SSSOSSOGERS A la Gallerie d’Art de Van- couver, 1145 rue Georgia Ouest : le 17 février, ‘‘The Baroque Strings’’. Le 24 fé- vrier, John Loban : violon et Francis Adaskin : piano, dans des oeuvres de Bach, Brahms et Ravel. Ces deu concerts sont gratuits. C6GOZEC0COS6EG : le. Bach L’American Ballet Theatre donnera deux représenta- tions au Queen Elizabeth Theatre, les 9 et 10 mars, 4 8h 30 p.m. - 9 mars : Le lac des cygnes, en intégrale. - 10 mars : La gafeté pa- risienne ; La riviére, nou- veau ballet, musique de Duke Ellington et Les Sylphide. SIPSPREOSSSSES LE CONTEXTE CANADIEN, Cycle de conférences don- nées par des professeurs de 1’Université de Colombie- Britannique, le samedi soir, de 7 h 30 4 10h00, au ‘‘ Cen- ter for Continuing Education. ) au carrefour du boulevard Chancellor et de Newton Crescent, sur le campus de 1’U.B.C. Chaque conférenceest sui- vie d’une discussion. Samedi 20, Vhistoire du Canada, par le docteur Alan Smith, du département d’Histoire. Entrée gratuite. sera servi. Le café VILLE Le mercredi 10 février, & huit heures du soir, se réunissait dans 1*’Audito - rium de 1’Alliance Fran- igaise de Vancouver, un pu- mm blic venu spécialement en- | tendre le premier conféren- cier de la saison, Monsieur Ladislav KARDOS. Cette assistance nom- breuse, amicale et chaleu- reuse, a été impressionnée par le brillant exposé que Monsieur KARDOS a fait sur le ‘‘Marais Parisien et sa réhabilitation ’’. Le con- férencier avait de longue date préparé cette soirée : travail de recherche et d’ archives, photocopies de do- cuments anciens, diapositi- ves montrant ce vieux quar- tier de Paris des 3e et 4e arrondissements, qui fut couvert sous HenrilV, Louis XIII et Louis XIV d’hdtels aristocratiques dont la res- tauration est en cours com- me 1’HOtel Sully, 1’HOtel La- moignon of furentrecus Racine et Boileau, 1’Hdtel Carnavalet qui abrite le mu- sée de la Ville de Paris, et les deux hdtels jumeaux de Soubise et de Rohan, qu’ /Occupent aujourd’hui les ar- |chives de France. Dans son introduction, Monsieur Kardos a fait l’his- torique du Marais et, avec beaucoup d’humour nous a ° parlé des anciennes lois qui régissaient la vie autrefois Ensuite, grace 4 ses diapo- sitives, nous avons suivi la restauration des Hotels du Marais, qui, dépouillés de leur gangue de platre et débarrassés des construc- tions de fortune qui les joux- taient, apparaissent 4 nos yeux émerveillés, tels qu’ ils avaient été batis jadis. Le conférencier nous conta avec beaucoup de malice la petite histoire des grands de ce Monde, qui, au cours des siécles, ont hanté ces lieux : joies, peines, amours, intrigues, passions... Vivement applaudi, Mon- sieur Kardos nous a fait. passer une excellente soi- rée. Tous les membres et amis de 1’Alliance Fran- gaise le remercient de sa généreuse coopération. (LA CAISSE ST-SACREMERT Venez emprunter a la Caisse pour consolider vos dettes Devenes memore — et ouvres un compte _ Pour toutes informations communiquez avec LA OAISSE POPULAIRE. 8TSACREMENT : Téléphone 874-9622 700 - 16iéme avenue ouest. "POPULAIRE | Vancouver 9, ©.-B. |