2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 4 Novembre 1977 LE SOREIL be covommne LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Directeur-adjoint: Marc Béliveau Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en page: Danielle Leclaire ; : bball PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 . Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 HEBDOS DU CANADA Association de la Presse francophone Hors-Québec COMMISSION SCOLAIRE DE VANCOUVER Nous avons besoin de votre aide ! Aimez-vous les enfants? Avez-vous un peu de temps libre que vous pourriez consacrer a aider des professeurs en travaillant avec des enfants dans leurs salles de classes? Si vous €tes un parent... ou une personne de |’Age d’Or... ou un étudiant dans une université ou un collége... ou tout autre citoyen qui puisse servir d’aide bénévole, nous avons besoin de votre aide dans nos écoles élémentaires et secondaires. Ceci est particu- ligrement vrai pour certaines des écoles plus importantes de la section est de la ville. En tant que bénévole, vous pouvez choisir votre propre horaire et l’école ot vous désirez travail- ler —— une ou deux heures par semaines, ou plus longtemps, le matin ou l’aprés-midi. Vous désirez peut-étre servir dans l’école de votre quartier ou dans | Si vous possédez des compétences spéciales ou des expériences passées, elles s’avérent souvent de grande valeur, mais ne sont pas requises. Vous pouvez aider de trés nombreuses maniéres. Afin de montrer aux nouveaux aides bénévoles comment ils peuvent travailler avec les enfants et comment ils peuvent aider les professeurs, plusieurs séances d’orientation sont menées par des membres professionnels avant que les classes ne soient assignées aux aides. En plus d’aider les autres, c’est pour vous une excellente occasion de voir et d’expérimenter certai- nes des nombreuses choses intéressantes qui se déroulent dans nos écoles. Si vous étes intéressés: a( Entrez en contact avec l'un des cing bureaux de zones scolaires de Vancouver (les numéros sont également donnés a la Page 920 de lAnnuaire Téléphonique); OU b( Entrez en contact avec le principal ou le vice-principal de l’école de votre quartier (les numéros de téléphone sont donnés 4 la Page 920 de l'Annuaire Téléphonique); OU c(Appelez les Services de Développement Professionnels au Batiment d’Administration de la Commission Scolaire, 731-1131, Bureau 276. Un petit gargon a une petite fille : — Crest toi le sexe opposé, ou bien c’est moi ? 5 PEUGEOT Essence et Diesel Robustesse et Elégance Essayez-les chez Jean-Louis BOUCHER AU SERVICE DE VANCOUVER DEPUIS 17 ANS AUTO FRANCE LTD : 1234 KINGSWAY _ 873-2454 ___pealer-No. 0678-4... VANCOUVER. La partie continue... Editorial En renvoyant la balle... La situation et l'avenir des minorités francophones résidant a l’extérieur du Québec peuvent étre l'objet d’un débat qui ferait songer a une partie de tennis, entre le pessimiste et l’optimiste. Ils se renvoient la balle. Parfois, l'un semble dominer, mais I’autre se reprend, et la partie se prolonge. Le pessimiste se défend d’étre un pessimiste de nature; il précise que ce sont les circonstan- ces qui l’ont conduit a devenir pessimiste. Il raconte des anecdotes qui illustrent les difficultés qu'il a rencontrées durant sa vie, a l’école, puis sur le marché du travail, difficultés dues au fait que sa langue maternelle n’était pas celle de la majorité. I] ne veut pas donner l’impression de baser son pessimisme sur son expérience personnelle, c’est pourquoi il s’empresse de parler de cette étude de la francophonie hors Québec, qui a fait tellement de bruit cette année, jusqu’a Ottawa: “Les Héritiers de Lord Durham”, ouvrage commandé et publié par la Fédération des Francophones Hors Québec. Le pessimiste mentionne également le livre publié par la Fédération des Jeunes Canadiens-Frangais, sous le titre “la Derni¢re Jeunesse?”. Ces deux études, souligne le pessimiste, ne sont pas fondées sur des impressions, sur des opinions, mais sur des faits: ces ouvrages sont pleins de tableaux statistiques, c’est du solide... C’est au tour de l’optimiste de lui renvoyer la balle. En Colombie-Britannique, il commence par rappeler a son adversaire que les trois media d’information francophones de la province ont été créés au cours des dix derniéres années: la radio, CBUF-FM, en décembre 1967, Le Soleil de Colombie, en avril 1968, enfin, la télévision, CBUFT, en septembre 1976. Puis, il parle. de la Fédération des Franco-Colombiens, créée il y a plus de trente ans, organisme représentatif, dont le réle et l’efficacité se sont accrus durant les derniéres années. Le pessimiste renvoie la halle: les statistiques révélent que l’assimilation, surtout parmi les jeunes francophones, est un processus que !’on peut retarder mais que !’on ne peut arréter. Sur un million et demi de Canadiens d’origine francaise vivant en-dehors du Québec, un demi-million sont-déja assimilés, et sur le million qui reste, un quart ne parle plus francais a la maison. L’optimiste renvoie la balle en soulignant l’enthousiasme et le dynamisme grandissants des commu- nautés francophones de la Colombie-Britannique: partout, dans le Grand Vancouver, a Victoria, Nanaimo, Port — Alberni, Powell River, Prince George, Terrace, Dawson Creek, Kelowna, Kamloops, Vernon... des associations regroupent les francophones et leur offrent des activités culturelles, sociales et récréatives, qui se déroulent e francais. Un bon nombre ont été créées au cours des dix derniéres années. Le pessimiste: nous manquons d’écoles frangaises, voila le coeur du probleme. Les écoles bilingues se sont pas la solution, nos jeunes francophones s’y laissent assimiler. L’optimiste: ignorez-vous I’existence de ces associations de parents, en particulier “Les parents canadiens pour le francais” qui luttent pour obtenir un meilleur enseignement du francais? Récemment, l’optimiste a cru avoir remporté la partie, lorsque le gouvernement fédéral a annoncé qu'il accorderait $75 millions aux minorités de langues officielles, au cours des cing prochaines années. Mais M. Hubert Gauthier, directeur général de la Fédération des Francophones Hors ne faisait pas l’affaire de la F.F.H.Q. qui a demandé a Ottawa, non pas une simple politique précise et globale de développement des communautés francophones hors Jean-Claude ARLUISON Québec, a annoncé que cela aide financiére, mais une {| Québec. — ak MNS, ane (Suite de la p.1) quo, Rodrigue Biron met Vaccent sur la nécessité ur- gente de trouver une troisié- me option. L’Union Natio- nale considére que certains domaines devraient étre de juridiction exclusivement provinciale, qu’une décen- tralisation accrue des pou- voirs soit effectuée, qu’Otta- wa ait des pouvoirs plus délimités. Rodrigue Biron reproche au gouvernement fédéral et aux gouvernements provin- ciaux leur mollesse sur cette question capitale pour |’ave- nir du pays: a part des voeux pieux, aucune proposition -concréte n’est ressortie des prises de positions des pre- miers ministres. “Je suis consterné par le manque d’initiative démon- tré par la majorité des pre- miers ministres provinciaux jusqu’a présent,” devait-il déclarer devant la Chambre de Commerce de Vancouver, “Je considére qu'il est trés infortuné pour le bien-étre du pays que les provinces n’aient pas estimé le mo- ment venu d’agir et que, comme d’habitude, elles aient laissé linitiative et la direction... au gouverne- ment central.” En élisant le P.Q., les Québecois ont fait un grand gique, souligna M. Biron, ils ne se laisseront plus insulter passivement. : Le séparatisme, a déclaré Rodrigue Biron, ne peut étre combattu que par une autre option “qui, je le crois since- rement, se sera trouvée que grace a un effort concerté de tous les Canadiens en faveur d'une nouvelle sorte de fédé- ~ _ralisme, consaxré dans une nouvelle constitution cana- dienne, plus réaliste”, et il langa un appel au Premier Ministre Pierre Trudeau, lui demandant d’abandonner son idée de référendum national et de concentrer ses efforts a raccommoder la. constitution. “La chose importante pour nous maintenant,” de souligner M. Biron, “est de s’embarquer résolument et avec détermination sur la route d’une rédéfinition réel- le et sensée de notre proces- sus constitutionnel”. I] a ajouté qu'il ne croit pas que le fédéralisme soit un concept désuet aux yeux des Québecois. Aprés avoir rappelé a son auditoire de la Chambre de Commerce de Vancouver que les Francais sont l’un des deux peuples fondateurs du Canada, il a déclaré que des Canadiens n’ont pas encore compris la dualité de “Tl est temps...” la réalité linguistique de notre pays, et que cela a contribué 4 la victoire du Parti Québecois, autant que les manoeuvres politiques de l’ancien régime libéral de Robert Bourassa. Il est temps, juge le chef Activités UNE DEGUSTATION DE VINS ET FROMAGES, ie 19 octobre, dans l’auditorium de l’Alliance Francaise de Vancouver, a permis aux membres et a de nombreu- ses personnalités de la com- munauté francophone de fai- re la connaisance du nou- veau directeur et de son épouse, M. & Mme Jean- Pierre Joannidés, M. Joannidés était direc- teur de |’Alliance Francaise de Séoul, capitale de la Corée du Sud. Le dynamisme et l’enthou- siasme de M. Joannidés, alliés 4 son expérience, vont favoriser 1’épanovissement non seulement du réle édu- catif, mais également du réle culturel et social de ]’Allian- ce Frangaise. WRRRRARRRRARRRRARIS PIPL OIISSRISEPOORS, de l'Union Nationale, que les provinces fassent front com- mun avec Ottawa sur la question du chémage: il est plus facile de faire front commun sur une question économique que sur une question émotive. diverses LE FESTIVAL WOOD- WARD'S des produits ali- mentaires francais, événe- ment annuel, a été marqué le 18 octobre par une réception a l’hétel Four Seasons a Vancouver. La soirée était placée sous les auspices de M. Louis-Jean L’Helias, conseiller commercial de France a Vancouver. Sur linvitation de M. Pierre Brassac, président de la SOPEXA (Canada) Ltd, importateurs de produits francais, personnalités du monde de la restauration et des affaires ont pu s’entre- tenir autour d’un excellent buffet. SOUPER PAROISSIAL | Le souper annuel de la pa- roisse St-Sacrement aura lieu comme de coutume dans la salle paroissiale le 26 novembre. Marquez cette date sur votre calendrier. Rs3 3 So fy GOs i PeROAe, ous ee Ra BRE EBON TERETE is BE RE eens ate ae PN ea iby v4 apts Skea cr ne - yet ay Pq amt