si I I TT TR STO a fe Sor ei POE CO LOM BaeE VOL. 20 NO. 39 VENDREDI 5 FEVRIER 1988 FONDATEUR : ANDRE PIOLAT Le Solezl de Colombie 980 rue Main Vancouver, C.B. V6A 2W3 Canada Hebdomadaire : 30 cts Courrier 2éme classe Second Class Mail_ Tous nos Vvoeux L'équipe du Soleil de Colombie applaudit comme un seul homme les membres du Cercle Canadien-Francais de Prince George et souhaite joie, bonheur, félicité a ee nouveau centre communautaire! SOMMAIRE Le chef Abdou Radouane arrive a Vancouver avec son savoir-faire. Dans les colon- nes du Soleil, il s’exerce au faire-savoir. Lire page 6. . Chaussez vos skis, enfilez votre bonnet 4 pompon, et mettez le cap sur les Jeux Olympiques de Calgary. Au passage, relisez votre guide. Page 16. a Un nouvel agent culturel 4 la FFC Allez Davisson! Sylvia Robertson Davisson. Agent culturel a la Fédération des franco-colombiens. Un nom! Un titre! Mais surtout une personne sur qui pourront compter tous ceux qui s'intéressent de prés ou de loin a la vie culturelle en Colombie- Britannique. En fonction depuis le 4 janvier dernier, Sylvia Robertson Davisson remplace ainsi Odette Brassard qui a quitté son poste en septembre 1987. Par Patrice Audifax Arrivée 4 Vancouver en aout dernier, Sylvia a déja participé a la préparation du Salon du livre organisé par Rose-Marie Char- lier. «Un emplot temporaire, il est vrai, mats une expértence passionnante et enrichissante», dit-elle. Son travail? Remettre sur pied tout le dossier culturel de la Fédération des franco-colom- biens! Rien de moins! «Un travail indépendant -quz.laisse place a limagination, une mission pas- stonnante, un grand défin, soutient-elle. Des projets? Certes, il y en aura! Mais plus tard! Sylvia est encore a Theure de la consultation. Sage décision pour cette jeune femme qui, quatre années durant, a enseigné le francais aux Etats- Unis, pour .une — organisation internationale qui s’occupait d’échanges interculturels. «Je veux agir, dit-elle, «mais je Sylvia Robertson Davisson, agent called la FFC. tiens d’abord et avant tout a offrir des services réalistes, @ mettre en branle des projets qui reposeront Ona volé le Soleil! La semaine derniére, en bon Oncle Archibald qut se respecte, je me rends au souper des Anciens Combattants. Je gare ma 2CV dans la rue mais, téte en lair, je laisse trainer quelques canettes de biére [ma fazblesse| et un exemplaire du Soleil de Coiombie sur la banquette arriére. Et cana pas loupé! Un individu mal intentionné a wisité ma voiture: tl m'a piqué mon Soleil mats, Dieu merct, na pas touché mon breuvage. Deputs, je méne mon enquéte. Voici mes premtéres conclusions. 1. Le voleur est francophone: sinon, a quot ut serverait le , Solezl? 2. Le voleur est radin: pour 30 cents seulement, il pouvait se ~procurer le Soleil. “<3.Le.-voleur niaime pas Valcool: il n’a. pas. emporté la biére. 4. Le voleur est ambitteux: il fait partie de cette race de gens qui tente par tous les moyens de semparer du Soleil et de controler cette vénérable institu- tion. St? vous connaissez un franco- phone radin, sobre et ambitieux, faites mot signe. Commussaire Archibald travail long, fastidieux. sur des bases concrétes et solides.» «Sans cela, je risque de perdre et mon temps et mon énergie. Au pire, tout mon travail pourrait se solder par un échec.» Il lui faut sonder les coeurs et les ames, interroger la communau- té, apprendre ce qu'elle veut, découvrir ce qu'elle attend de l’agent culturel. Pas question de mettre la charrue avant les boeufs et de se lancer dans des projets ambitieux sans, auparavant, avoir tater le pouls de la communauté. Sylvia préfére conduire ses dossiers 4 son propre rythme, suivre l’ordre de ses priorités, qui commence par lécoute et lobservation. Un mais Sylvia. indispensable estime — «C'est en encourageant le dialogue, en multipliant les échanges, en étant a l’écoute des gens, des associations, des artistes, quil me sera possible de cerner et de définir de fagon précese ce que lon attend exactement de moi.» Dialogue, échange, communi- cation, partage, participation, collaboration, etc., autant de mots qui reviennent sans cesse dans les propos de Sylvia. Elle ne cache d’ailleurs pas qu'elle a beaucoup a apprendre des autres, que la qualité de son travail dépendra pour une bonne part de leur participation, de leur appui et de leurs idées. «Pour linstant, jessaze de développer un réseau efficace de contacts, de communication, de collabora- tion et de partage entre les communautés francophones et le milieu artistique. Bref, je miinforme, je tate le terrain, jessate de savoir ce que les gens _ Suite page 2 L'atout Intégration programme, et Roger Gau- det, comédien, ont accueillile ministre d’Etat ala jeunesse, M. Jean Charest, samedi dernier dans les locaux de La Seizie En guide de hors d’oeuvre, les jeunes ont présenté au Ministre un vidéo, non pas pour le distraire, mais pour lui montrer quelle était leur perception du programme, ses points forts, ses points faibles. Un bilan positif en général. ‘Le Munistre s’est ensuite intéressé a Vexpérience per- sonnelle de chacun de ces jeunes. Tous ont une histoire. Simple! Unique! Tous ont aussi un point commun: ils ont quitté l’école trop tét! Résultats? Ils sont privés des armes nécessaires pour réussir dans la vie. Avec un deux de | pique et un trois de carreau dans leur jeu,ils ont plus de difficulté que les autres pour se trouver un emploi. Un bon emploi! Intégration,c’est la bouée de sauvetage,la roue de secours, la planche de salut, le moyen d’améliorer son sort... de se faire une place dans la vie. Certes, ce programme a ses limites, mais il offre au moins l’avantage de permettre aux jeunes de se prendre en main. Un premier pas! Petit! Mais d’autres suivront... C’est ce que le Ministre est venu leur dire, en d'autres mots, mais l’esprit y était. Les jeunes l’ont compris. P.A. "Pas de deas'pbar 3 Sins Clauls Bovecasl cette semaine ar iisemde ee es ee Olé! Lire page 11 no. 0046.