a ARDIN ONATS Il existe & 1'U.B.C. de petits coins de gazons et d'arbres negligés par les etudiants et pourtant infini- ment propices & l'étude et au repos. Le jardin Nitobe en offre un bel exemple, Il cache ses charmes se- crets derriére un rideau de peupliers dont les feuilles bruissent. A l'entrée du‘domaine cléturé de bambou, une plaque de bronze nous ap- prend qu'il fut le chant du cygne de Maitre Izano Nitobe, distingue paysa- giste de l'Université de Chiba. Un Japonais souriant et empresséouvre le portail de bambou, et nous voigi dans ‘les arbustes,les rocailles, l'eau et L'azur. Voila ce que j'appelle un jardin d'agrément! Aménagé pour plaire & l'oeil et 4 l'ame, il utilise adroi- tement les éléments offert par la na- ture. Ici, pas de peinture indus- trielle ni d'aluminium, mais de bancs de bois simplement écorcés des lanter- nes de pierre moussue, des ponts de lattes sur pilotis. N'y cherchez pas une exacte symétrie; goutez'y plutot les sentiers sinueux, les arbrisseaux épars, les filets d'eau qui sur les cailloux. Autréfois, sous l'influence de la propagande de guerre, j' imaginais les Nippons rudes et barbsres. Main- tenant, avec le recul, je me dis que tous les peuples le sont en temps de conflit mondial. J'ai rencontré quel- ques Japonais, et j'ai cru deviner que leur culture, bien que différente de la notre, mérite le respect. Je me rappelle une fete folklorique et in- ternationale; les dances japonaises y furent des plus raffinées. Des jeunes filles en kimono balancaient des om- brelles qu'elles ouvraient et refer- Iaient comme des fleurs. Le jardin Nitobe tourne autour d'un lac en miniature et d'une minus- cule montagne avec sa cascade. Le jardinier Nippon travail commem pein- tree Ici, il combine diverses essences pour obtenir des harmonies, tons sur tons; la, il courbe un sentier selon la forme de son réve; ailleurs, ilom- pose avec des pierres, dans unruisseau un grimoire d'une séduction magique. Les gens qui passent sur le pont en dos d'@ne paraissent des génts au pays de Lilliput. D1 faut cheminer a petits pas et so.vent s'arréter pour se penétrer de la beauté - minutieuse et recueillie du lieu. Les rayons et les ombres jouent a travers les feuillages. Un pan de ciel bleu frissonne dans 1'étang cu se chantent lent aux bords des nénuphars. DT reléve du sgwir-vivre des anne ——eEeEeEeEeEeeEeEeEeEee—e—eeeee Le Soleil de Vancouver,Page 5, & Aout 1969 par Roger DUFRANE dessine un labyrinthe aux arcades mys- térieuses y voguent des poissons rou- ges et argentés gui frétillent et fi- Au dé- tour du chemin, une pagode naine re- trousse coguetteunent ses toitures bis- cornues. la Maison de Thé est un temple interdit aux profanes. A l'intérieur une lanterne de papier se balance au- dessus d'une table basse. A chaque bout, un tatami, paillasson ou 1'ho- tesse s'agenouille. . . : . ¢ Parfois se tient ici la cérémo- nie du Thé. Maitre Rikyu,marchand du 16éne sitcle, en.a codifié les rites. L'hote appelle ses invités 4 lbi- de d'un gong. Le "Matcha", Thé vert . en poudre, est déposé dans un bol. On verse dessus de l'eau chaude etm agi- te a l'aide d'une baguette de bambou. Courbettes et politesses, on admire la disposition de la piéce, lesfleurs, les ustensiles. Le culte du thé stins— pire d'une philosophie orientale dela contemplation, outre l'art d'arranger les fleurs. geunes Japonaises. Pour les Nippons, le Thé avec ses nuances d'aromes et de sa- veurs est un peu comme le vin pour un Frangais. Voil& une comparaison risquée,me direz-vous. Mais n'est-ce pas un rite millénaire et adougi qui auéne cer-- taines familles Francaises a essuyer devant vous la poussiere de la bou- teille? yu'on vous uontre L' etiquette? Et que 1'i@te goute une lampée avant de servir ses ccnvives. De Gaulle passe I'été a rediger ses memoires PakIS—Le general de Gaulle qui est de- meuré & Go romher severe aS de- puis son retour d'irlande, le 19 Juin dernier, passera tout l'été dans sa demeure de la Boisserie, apprend- on de bonne source. Pendant le mois d'acit, ses enfants,- Le general et Mme Alain de Boissieu, le capitainede vaisseau et Mme Philippe de Gaulle-et ses petits-enfants rejoindront a. Co- lombey,l'ancien chefde 1'Etat et Mme de Gaulle. Actuellement, le géneral deGaulle poursuit la. rédaction de ses mémoires qu'il a entreprise dés son séjour en Irlande. I semble que ces memoires, qui feront suite aux "Memoires de guerre", commenceront en 1958 a 1' ar- rivee du _genéral @ l'hotel Matignon. 62252 ,°. eeeetetatas tetetetetetetatetatetetateteteteratete atntereretenrereereererere et esoeeresnetetetateatehatenatetatetetate ate’ wererete ee ee SS SSeS SCC OCTET SOTO OOOO TT SOO SCOT TODS OOOSOST OSES ESOS SOOe 4 a Té1.987- 4644 3 ‘est 1'undes cor.seillers du président Le Conseil de la vie francaise SO . par: Paul-E. Gosselin, prétre lors de soh premier exposé au Conseil sur la Colombie, le regretté docteur Beaudoing avait insiste sur la formation d'une-élite franco-—colom- bienne, Le curé actuel de Fat-ima le R.P. Michaud, envoie depuis quel- ques années des jeunes de sa paroisse poursuivre leurs études au Collége Saint-Jean d'Hdmonton. Le Vonseil de la vie frangaise lui accorde son ap- pui financier et fonde poirs sur cette reléve, La Fédération canadienne-frangai- ge de la Colombie avait fondé des cer- cles, collaboré 4 la formation des pa- de grands es— roisses,la dernitre en date étant cel- le de New Westminster, a l'ouverture d'écoles. le groupe francophone e- tait pris.par ces entreprises et se désinteressait peu @ peu de la Fédéra- tion, Celle-ci était en train de ‘se faire dévorer par ses propres enfants. Pourtant son role est loin d'étre fi- ni! En octobre 1963, le R.P. Thomas— Marie Landry, o.p., et M. Alfred Rou- leau, du Yonseil de la vie frangaise se rendirent 4 Vancouver prendre part au congrés de la Fédéeration.I1s y ren- contrérent leur collégue au Conseil, M, Gérald Moreau, et li. Georges-Henri Dagneau, directeur du département du Canada frangais §d'outre-frontiéres, Tous quatre discutérent. longuement a- vec les dirigeants de la Fédération u- ne reorganisation de cette derniere, en particulier de son sécrétariat. M. Dagneau promit l'appui de son départe- ment et M. Rouleau celui de 1'Assuran- ce-vie Desjardins De retour a Québec,le R.P.Landry et M. Rouleau firent rapport au bu- reau de Vie frangaise,a sa reunion du six novembre 1963, La mesure principa- le envisagée était l'ouverture d'un secrétariat permanent. lors des entre- vues de Vancouver, on avait prévu un deboursé. de $25,000.00 en trois ans pour ce Secretariat. pal fallait aussi trouver un directeur de sécréta— riat qui procéderait notamment 4 la restructien de la Fédération, Québec pourrait avoir un representant permanent en Louisiane QUEBEC: La fonction du représentant spécial du Québec en Louisiane est dla- - gir comme agent de liaison entre le Iouisiane frencophone et le gouverne~ ment du Québec,a declare M. Guy Fre- gault,commissaire général de la coope- ration avec }'extérieur au. ministere des Affaires intergouvernementales du Québec M. Fregault a précisé que ia nomi nation dei. lé0 Leblanc a ce poste avait été faite 2 la suite d'une de- mande d'aide technique de lalouisiane jour mettre sur pied wm programme d* en seignement frangais dans les écoles. Il a ajout€é que ce poste n'est que temporaire mais quitil pourrait bi- en devenir permanent si les Yelations : entre la Louisiane et le Québec 1'exi- ° Benk2s . Prégault a rappelé que la Loui- siane a crée, il y,a quelque temps un Conseil pour le développenent de le Louisiane frangaise et que M, Leblanc de ce Conseil, li. James Domergeaux.