par Pierre -Corday ‘“‘Dire la vérite est utile 4 celui A qui on la dit, mais désavantageux A ceux qui la disent, parce qu’ils se font hair’’. Pascal Quels sont les grands remous ou bien les grands gestes qui pour- raient exciter les francophones et les inciter 4 participer plus acti- vement aux manifestations de la collecgivite dont ils font malgré tout partie: Il est donc vraiment bizarre de constater l’affreuse léthargie dont semblent saisis la plupart des fran- cophones de la Colombie Britanni- que. A quoi attribuer cet état de choses? Les causes en sont multiples et di- verses, tout autant que les excuses qui semblent vouloir éternellement accompagner les abstentions, les a- bandons, les tergiversations, les a- termoiements et les larmoiements de circonstance. Aussi, vouloir les énumérer et s’y étendre comme 4 plaisir represente une tache ingrate et futile. Hélas, il faut pourtant le dire, ces abstentions et ces atermoiements cessent comme par enchantement lorsqu’il est question de récompen- se ou de gain quelconque. Comme par enchantement, il y a foule chaque fois que des occasions pareilles se produisent. Vous me direz que c’est une chose bien humaine, et le nier serait a- vouer bien méconnaftre la nature humaine. Nous avons, par exemple, besoin de lecteurs, abonnés ou autres, enplus grand nombre, de commercants francophones qui puissent compren- dre la nécessité d’utiliser nos co- lonnes pour y faire de la publicité qui leur sera avantageuse autant qu’au public francophone. Od sont donc les grands élans de solidarité: ; Chacun 4 son niveau, 4 la mesure de ses moyens, peut contribuer 4 faire mouvoir la grande roue de la francophonie, qui ne parviendra a sortir de l’orniére que si tous, tant les uns que les autres, nous pous~ sons d’un méme effort dans _ la méme direction pour le plus grand bien du plus grand nombre. Un autre exemple dont j’ai été té- moin: Un visiteur distingué arrive au bureau du Soleil et, aprés une conversation intime avec le direc- teur, lui demande trois numéros du journal por les envoyer 4 des amis ou des parents. Les journaux, diligemment remis au visiteur, n’ont nullement provoqué chez lui le genre de réaction que 1’on attend automati- quement du consommateur, c’est- 4-dire de porter la main 4son gous- set et de nous remettre 60 cents pour alimenter la caisse du Soleil, laquelle ne résonne guére du choc des espéces sonnantes qui pour- raient y venir trébucher de temps 4 autre. Pourtant, il existe des hommes d’affaires, des commergants et d’autres citoyens francophones qui pourraient davantage contribuer, et pas seulement sur le planfinancier, au développement et 4 l’enrichisse- ment de la vie et de la culture de tradition frangaise et canadienne- frangaise dans le contexte de la Colombie-Britannique. Quels sont les remédes et solu- tions pour y remédier: Tout comme les causes, on pour- rait en citer un grand nombre. Ce serait chose oiseuse je pense. VANCOUVERTEMENT! Que chacun, dans le tréfonds de sa conscience, s’interroge et se livre 4 un examen critique de sa conduite sous ce rapport et prenne les mesures qui s’imposent pour mettre un terme 4 cette inertie qui fait le désespoir de tous ceux qui voudraient voir une communauté francophone prospére, active et dy- namique. Ils sont légion et c’est tous en- semble, dans un élan spontané et généreux,que nous arriverons 4 fai- re de la francophonie autre chose qu’une tentative utopique, qui ne semble jamais dépasser le stade des réalisations. Enl’occurrence,je voudrais convier tous les gens de bonne volonté 4 repasser dans leur esprit les exhor- tations que, dans la fable du bon Jean de Lafontaine, le laboureur 2 dressait 4 ses enfants: Le Soleil de Vancouver, 2 novembre 1973, 3 ‘tTravaillez, prenez de la peine, C’est le fonds qui manque le moins. Gardez-vous, leur dit-il, de ven- dre l’héritage 2 e nous ont laissé nos parents. nm tresor est caché dedans..- N’est-il pas temps que nous oeu- vrions 4 l’unisson pour découvrir , ce trésor qu’est la civilisation de tradition frangaise et l’exposer A la lumiére du plein jour afin de le rendre visible et d’en faire béné- ficier les francophones et no compatriotes de langue anglaise! Que faut-il donc dire et faire pour stimuler les bonnes volontés? Fai- tes-vous connaftre! Bien VANCOU - Moins de prestataires . de I’assurance-chémage OTTAWA - A la fin du mois d’aoat, le nombre des pres- tataires d’assurance-ch6- mage était de 691,000, soit 6% inférieur A celui du mois de juillet et quatre pour cent inférieur au nombre enre- gistré un an auparavant a la fin d’aoft. En effet, selon les chiffres publiés par Statistique Ca- nada, il yavait 733,472 pres- tataires d’assurance-chd- mage le 31 juillet 1973 et 721, 759 le 31 aoft 1972. En aodtt, la Commission d’assurance-chOmage arecu un total de 161,000 demandes initiales et renouvelées, soit 10% de moins que le total de juillet 1973 VERTEMENT Vétre! ef sd Gouvemement du Canada Government of Canada - le Programme dRide pour Faciliter (Acquisition dune Maison est un programme fédéral de préts a un taux d'intérét peu élevé qui s'adresse aux familles dont le revenu se situe environ entre $7,000 et $12,500 - dans la region de Vancouver ON VOUS OFFRE Un prét allant jusqu’a 95% de la valeur de la maison. 7 Un prét de 35 ans renégociable tous les ON EXIGE Avoir au moins un enfant a charge. Faire partie de la catégorie de familles cing ans. Un taux d’intérét inférieur au taux du mar- ché courant et proportionnel a votre revenu. Une subvention maximale de $300 par année ou de $25 par mois, en diminution des paiements mensuels. La liberté de choisir le type d'habitation qui vous convient: maison déja construite, maison nouvelle. L’assistance et les conseils d’un personnel qualifié au bureau local de la Société cen- trale d’hypothéques et de logement. dont l’éventail des revenus annuels est mentionné ci-haut. Fournir une mise de fonds d'au moins 5% de la valeur de la maison. Cette mise de fonds peut revétir différentes formes: argent, terrain, main-d’oeuvre Ou une com- binaison de ces diverses formes. Etre prét a consacrer pas plus de 25% de votre revenu au paiement de votre maison. A QUELLE PORTE FRAPPER? Le programme d'aide pour |’acquisition d'une maison est un programme fédéral administré par la Société centrale d’hypo- théques et de logement. Pour obtenir plus de renseignements et des réponses aux questions que vous aime- riez poser, veuillez communiquer avec le bureau de la SCHL. * Ces montants varient suivant les régions Societe centrale d'hypotheques et de logement L’honorable Ron Basford Central Mortgage and Housing Corporation Honourable Ron Basford Minister BUREAU DE VANCOUVER 2286 ouest, 128 Avenue, Vancouver 9 , téléphone 738-2131