6— Le Soleil de Colombie, vendredi 18 janvier 1985 Les REER offerts par les compagnies d’assurance -vie; les rentes viagéres (NC) — Au Canada, les compagnies d’assurance- vie jouissent depuis longtemps d’une répu- tation inégalée de sécurité et de stabilité financiére. C’est un fait que personne n’a jamais été lésé, au Canada par une com- pagnie d’assurance-vie qui n’aurait pas respecté tous ses engagements con- tractuels. Ces derniéres années,- la majorité des compagnies d’assurance- vie exerg¢ant au Canada ont congu toute une gamme de REER qui font concurrence a ceux .des autres. institutions finan- ciéres, tant par leur flexibilité que par leurs frais d’administration. Seules les compagnies d’assurance-vie peuvent _ vendre des rentes viagéres; aussi fait-on appel a leurs services pour souscrire un REER comportant une rente viagére. C’est pourquoi les personnes qui souscrivent leur REER d’autres institutions financiéres ont recours, en général, aux compag- nies d’assurance-vie lorsqu’elles prennent leur retraite. Elles peuvent ainsi s’assurer un revenu régulier, garanti leur vie durant. Les institutions financiéres qui offrent d’autres options de revenu de retraite ne peuvent pas donner cette garantie. Vous vous demandez peut-étre pourquoi les compagnies d’assurance- vie sont les seules 4 vendre des rentes viagéres. Et bien, une compagnie qui vend des rentes prend certains risques; en effet, ‘les frais et la longévité des retraités peuvent étre plus élevés que prévus et les taux d’intérét plus bas. Si cela se produisait, des rentes souscrites aujour- @hui pourraient coiter $1-51 QUESTION DE VIE Jean-Maurice Bousquet Si d’autres institutions financiéres - étaient auto- risées 4 émettre. des rentes viagéres, et si ces derniéres devaient comporter les mémes garanties de' sécurité, il faudrait: qu’elles constituent les ; mémes réserves que les compagnies d’assurance. Ces institutions devraient donc elles aussi embau- cher du personnel et établir des systémes d’analyse de statistiques de mortalité, de place- ments et d’administration des rentes viagéres. Dans un tel cas, lesbanques et les sociétés de fiducie feraient face a de plus grands risques financiers que les compagnies d’assurance- vie. En effet, si les possibilités d’accroisse- ment de la longévité constituent un risque financier pour ceux qui ne vendent que des rentes viagéres, elles ont un impact financier béné- fique en matiére d’assu- rance-vie. Ne faisant pas souscrire d’assurance-vie, les banques et les sociétés de fiducie ne peuvent pas offrir ce genre de sécurité. En vertu des dispositions relatives au REER, éta- blies en 1978, d’autres institutions financiéres sont maintenant auto-, risées a faire souscrire une forme de rente, mais limitée jusqu’a un certain age (comme par exemple jusqu’a 90 ans). Seules les compagnies d’assurance- vie peuvent établir des rentes viagéres. Cette chronique vous €st=- Olerte- Dar. ._.Je Centre d'information de PACCAP. N’hésitez pas a communiquer avec nous au_ 1-800-361-8070 pour vos questions sur les assurances de personnes. Cest gratuit! Jean-Maurice Bous- quet, F.L.M.I., A.-V.A., est le Directeur général de communications de VAssociation cana- dienne des compagnies d’assurances de per- sonnes inc. trés cher a la compagnie d’assurance. En consé- quence, la compagnie qui les aurait émises pourrait rencontrer des difficultés financiéres. Moi, je voyage en francais | ROS a ererey ae L Chaque fois que je prends un avion d‘Air Canada ou un train de Via Rail, c'est en francais que j‘achéte mon billet, réserve ma place ou demande un café. Au besoin, communiquer avec le Bureau du Commissaire aux langues officielles en téléphonant a frais virés au (403) 420-3111. Il peut nous aider a obtenir des services en francais. Vos associations franco-colombiennes ag ecm a eS oh i NS hE RS SE TSA France La fin du zoo de Vincennes P gaits “pth. sg La réputation du zoo de Vincennes, a la périphérie Est de Paris, n’est plus a faire. Il renferme en effet, la plus riche collection d’Europe. Quelques chiffres éloquents en témoignent: le parc zoolo- gique détient 400 mammiféres répartis en 100 espéces. Les plus rares sont les okapis, les pandas, et dans les plus récents, un couple de rhinocé- ros blancs. La _ nourriture quotidienne s’éléve a 250 kg de viande, 150 kg de poisson. 700 kg de foin et 200 kg de légumes. Quant au gite, on dépense annuellement pour le confort et l’entretien des ani- maux 700 tonnes de charbon, 200 000 métres cubes d’eau et 300.000 kwh d’éléctricité. Le zoo ne recoit aucune subven- tion et compte 125 employés. Pour 90% l’argent provient des rentrées. Le zoo de Vincennes a fété en septembre son cinquante- naire. Inauguré le 2 juin 1934, il a été créé en moins de deux ans a la suite du succés qu’avait eu le petit parc zoologique construit pour l’ex- position coloniale de 1931. Les rochers de béton dressés sur 17 hectares connurent un immense succés et furent le clou de l’Exposition universel- le de 1937. A cette Epoque, le zoo de Vincennes pulvérisait les records d’entrée de la Tour ~ Eiffel avec ses deux millions de visiteurs, deux fois plus qu’aujourd’hui. S’agit-il d’une désaffectation du public? A l’époque de sa création, le zoo était l'unique ~ moyen donné aux enfants pour connaitre les diverses espéces animales. Mais ajour- d’hui, avec la télévision et le cinéma, la question se pose; est-il bien utile de garder tous ces animaux en détention? Certes, la Ligue Francaise des droits de l’animal milite en faveur de la fermeture définitive de ce qu’elle consi- dére des “prisons pour ani- maux”. Elle n’est pas non-plus en faveur de la solution de remplacement envisagée ces derniéres années, dans la création de réserves comme celle de Thoiry, dans la région parisienne. La, les animaux semblent jouir d’une pleine liberté. C’est une er- reur, réplique ia Ligue; ces réserves ne sont en fait que des zoos déguisés, “des super- marchés de la détention ani- male”. C’est un commerce pur et simple, accuse-t-elle, et la mortalité y est aussi importan- te que celle des autres éta- blissements zoologiques, sans ‘compter la fausse sécurité dont croient pouvoir jouir les visiteurs. Alors que faire? La mairie de Paris s'est inquiétée du probléme. Elle -suggére de remplacer les bétes en cage ‘par des téléviseurs qui diffuse- raient des films sur l’animal dans son contexte d’origine avec des indications un peu plus denses et instructives que celles offertes par les pancar- tes aujourd’hui. Et surtout, la mairie de Paris suggére que l’on remplace la zoo par “la ferme 4 la ville”. Les enfants sont toujours fascinés par les animaux de la ferme, et s’ils connaissent les éléphants et les girafes, assurent les responsa- bles de la Ligue, ils ne connaissent souvent ni les poules ni les lapins... Qu’en pensent les enfants? Il faudrait les consulter, mais il Par Michel Monnet | Les aventures de Simplet Simplet écoute «Ce soir en Colombie» Quoi qu’on pense, quoi qu’on dise y a de fortes chances de voir leurs ainés, qui les emme- naient le dimanche au zoo comme but trés apprécié de promenade et de distraction, refuser la disparition du zoo de Vincennes, longtemps cher aux Parisiens et aux visiteurs — de province et de |’étranger, en visite dans la capitale francaise. AY MINIMETRIQUE 1 g est a peu prés le poids d’un trombone ui consiste. La mode est aux économies. Il n’en faut point faire 4 demi « Simplet plein de compassion Pour les gens és télévisions © Veut leur éviter des bétises. Ainsi les trois jeunes et beaux mousquetaires de “Ce Soir en Colombie” ont méme I’air intelligent, mais il y a beaucoup a redire. Ainsi M. Barométre et ses promesses de pluies, repluies, averses et réaverses devrait changer son parapluie d’épaule. Que ne nous prédit-il chaque soir: demain grand soleil chance de précipitation 1%, nuages 1%, vent 1%, température 40 plus ou moins. Ainsi chaque pauvre télé-ingurgiteur s'endormirait content, révant ciel bleu et bikini “top et bottom less soit en bon francais: sans gaspillage de tissus. Il est des choses a ne pas fairel. Si vous supprimez le hockey Serez débardeur sur les quais, Si vous touchez 4 Terre Humaine C'est votre derniére semaine Et puis des choses qu'il faut tairel Quant au Mattre és Sports pourquoi ne change-t-il quelques résultats. Un chiffre en vaut un autre (A la quincaillerie un quatre ou un huit coatent le méme prix). Cela réconforterait quelques sportifs en chambre, et surtout la vue en gros plans de quelque athléte en inauvais état redonnerait une excellente conscience aux spectateurs pantouflars ventrus et casaniers. Prenez donc Avenue des. Pins Mélez a Bonheur d’occasion Puis sans faire de concession Ajoutez y donc Court-Circuit C'est indigeste méme cuit A s’en passer soir et matin. Embellir les informations? Impossible, méme Merlin _ Yenchanteur serait incapable de transformer en agréables nouvelles toutes les catastrophes qui chutent sur nos tétes. C'est pourquoi en prime a nos ennuies provinciaux, fédéraux et autres nous recevons chaque soir une bonne part des désastres étrangers. Une maniére de pére de famille de nous dire: voyez comme Ion est bien ici, ailleurs c'est pire. Cependant il est difficile de croire qu’auprés avoir supporté cette suite de cataclysmes les télespectateurs du menu Pee qui ne sont pour rien 1a dedans, ne font pas la nuit d’affreux cauchemars. Les télévisions un beau soir En ayant par dessus l’antenne De ne jamais parler d’espoir é Vous donneront de noires nouvelles sur €cran noir. Que la Baraka soit sur vous.