ate tte te tg ree y see cao Se Se TE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOM VOL. 14 No 24 VENDREDI 20 NOVEMBRE 1981 SNS COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL Assemblée annuelle FCCF “Nous les cultureux” L.D. 25 CENTS Concours Yvette Rousseau Pour les femmes francophones F Atiseration de Annie Granger “Une femme qui lutte pour sa place au soleil, on l’appelle une féministe, on n’a jamais qualifié de masculiniste, un homme gui lutte pour la méme place.”, c’est en ces termes que le Sénateur Yvette Rousseau du Québec a présenté, 4 Vancouver, le prix qui porte son nom. Accompagnée de la fondatri- ce de ce concours, Gabrielle Labbé, Yvette Rousseau a rencontré plusieurs femmes lors d’un café-croissant au Centre Culturel. Ce concours “Yvette Rous- seau” est ouvert 4 toutes, jeunes, moins jeunes, maman ou grand-maman, avec baga- ge universitaire ou sans, pour “madame _ tout-le- monde”. Le sujet? et le théme?: liberté “et responsabilité, deux voies qu'il faut conci- lier, avec comme probléme ’individu 5 son milieu social; jusqu’ - ot va la liberté et quand __ devient-on responsable? Voila, ces questions que I’on vous offre de développer dans trois secteurs: |’écolo-- gie, l'éducation ou les mass- médias. Cette année étant l'année des handicapés, un sous-théme est ouvert: pro- bléme que suscite la situation complexe des personnes handicapées dans 1|’optique dela liberté et la responsabi- lité. Comment développer 1’é- crit pour ce concours? II peut étre sous forme d’un témoi- gnage — votre vie de tous les jours — , une facon person- nelle de voir le probléme et de le résoudre; un maximum de 20 pages. Ou il peut étre sous forme d’essai, avec citations a l’appui, ce sera une recherche plus approfon- die; un maximum de 25 pages. En un mot, pour vous, en tant que femme, qu’est-ce que la liberté, la responsabili- Tinguistiques _ Suite page 4 _ Une conférence globale L.D. : Le 5 novembre dernier, le président de la Fédération des Franco-Colombiens René Chenoll apprenait comme tous les Canadiens l'accord constitutionnel intervenu en- tre les premiers ministres desneufs provinces 4 majori- _ té anglophone et le premier ministre fédéral. Il réagis- sait aussitot trés fermement: “L’entente actuelle laisse beaucoup a désirer et nous regrettons que les aspira- tions légitimes du Québec n’aient pu étre satisfaites. La charte est nettement insufi- fisante, parce qu’elle définit mal les droits qu’elle prétend garantir. Entre autres, elle permet aux juridictions pro- vinciales de se soustraire a leurs obligations dés qu’elles le voudront”. René Chenoll faisait évi- demment allusion a l'article 23 de la charte des droits, selon lequel les gouverne- ments provinciaux s’enga- gent a “garantir une éduca- tion primaire et secondaire ‘dans la langue de la minorité 1a ot lenombre le justifie”. Le sentiment de la direction de - _la Fédération des Franco-Co- -lombiens a légard de la charte semble étre partagé - par tous les francophones hors Québec. La preuve? Une lettre de la présidente de la Fédération des Fran- cophones Hors Québec en- voyée la semaine passée au premier Ministre Pierre E]l- liott Trudeau. Mlle Jeannine Séguin invi- te l'ardent partisan du rapa- triement de la constitution.“a suite page 16 . France-Canada Yvette Rousseau et Gabrielle Labbé devant uncafé-croissants La présidente démissionne : L’organisation nationale de France-Canada a bien été secouée. Premiérement le congrés qui devait se tenir a Vancouver est annulé, une fois 4 cause du conflit postal, et plus tard par manque dinscriptions et d’argent. Deuxiémement, la présiden- te. nationale, Mme Léone Boudreau-Nelson vient de donner sa démission. Disons, que lors de ce congrés — quin’a pas eu lieu —, France-Canada devait éli- re une nouvelle présidence. “Pour le moment, les élec- tions sont en suspens”, ré- “pond M. Jacques Baillaut, vice-président pour |’ouest canadien. Dans sa démission, la prési- dente évoque deux raisons. Tout d’abord, “I’échee inac- ceptable du congrés biennal de Vancouver et le refus préalable et non motivé de tenir le-dit congrés a Ottawa, lieu facilement accessible pour la plupart des comités, méme sans I’aide d'une sub- vention”. M. Baillaut précise: “le vote a été national et la décision démocratique, le choix était Vancouver.” © suite page 11 “Bravo!” Nous les cultureux, ne -sommes pas menacants...car apres tout, nous ne faisons que chanter, danser et nous amuser...Ne l’oublions pas: le fait que nous ne sommes pas menacants est sans doute notre plus grande force.” Ce bon mot a fait rire tous les participants de la quatriéme assemblée annuelle de la Fédération culturelle des Ca- nadiens francais. Son au- teur? Le président sortant de la Fédération, Michel Monnin. Laurent Deboise J’ai_ cru l’apercevoir dans sa cage de filet blanc, arnaché de cuir, de métal et de plastique. Mais Véquipe des Canucks de Vancouver compte deux gardiens de but: c’était son homologue anglopho- ne qui s'entrafhait sur la glace du Coliséum. Lui reposait sur le bord de la plaque glissante.. Avant d’aller chercher sa fille a Vécole, il gardait son fils fasciné par les foulées des héros oranges. Sur la patinoire, comme ses camarades _ailiers, centres et défenseurs, le gardien de but Richard Brodeur est un chevalier des temps modernes im- pliqué dans une joute farouche. A la ville, c’est un bon pere de famille, tout simplement. Richard Brodeur, origi- ans. Il garde les buts ———Les métiers des francophones——, | Richard, hockeyeur naire de Montréal, a 29° Les 31 octobre et ler novembre dernier, 4 Winni- peg (Manitoba), les délégués des associations provinciales membres ont élu un nouveau comité exécutif. Mme Au- drey Cété St-Onge du Nou- veau-Brunswick obtient la présidence de l’organisme national. Elle est entourée au sein du comité par Lucien Loiselle du Manitoba (vice- président), Michel Gauthier de lOntario (secrétaire), -Réal Daigle de la Nouvelle suite page 11 les Nordiques pour un contrat d’un an avec les Islanders de New York et rejoint finalement les Ca- nucks de Vancouver en 1980. “Tei je crois avoir fait la preuve que la taille impor- te peu. Un petit gabarit est souvent plus rapide”. Richard Brodeur a con- fiance en lui. Mais ce n’est pas gratuit: “Les joueurs de hockey atteignent tous un niveau techniquement. équivalent. La confiance en soi crée la différence”. Et pour les gardiens de buts, la différence peut étre immense: une erreur signifie une rondelle de plus dans les filets. Selon certains entraiheurs, le gardien de but représente 50% d'une équipe de six joueurs. Sans erreur de calcul. ; A ats depuis l’Age de 12 ans. Ila Seas OU rnée . accédé au statut de hoc- “Dessine-moi un mouton.” Qu’ils soient adultes ou enfants, anglophones ou francophones, les keyeur professionnel a 20 spectateurs réunis le 11 novembre au Robson Square Theatre lui auraient dessiné n’importe ansensintégrant a l’équi-: quoi au “Petit Prince”. Car il semblait sortir tout droit du Conte de Saint-Exupéry: émouvant } pe des Nordiques de Qué- de spontanéité. . La Troupe de la Seiziéme avait déja mis en scéne son adaptation du “Petit Prince” en 1980. La piéce avait regu une encourageante ovation: “C’est bien!”. Cette année l’ovation s'est faite chaleureuse: “C’est encore mieux!” : Le “Petit Prince” connait en effet un véritable succés public. Grace a lui, dans I'lle de Vancouver et 4 Vancouver, la Troupe de la Seiziéme a déja touché prés de 3,000 personnes, en majeure partie des enfants. Mais la tournée n'est pas terminée: reste encore les écoles de Vintérieur de la Colombie Britannique. D’autres occasions de répéter: “Bravo!” bec. Mais 7 ans plus tard, il subit les contre-coups d'un nouveau principe é- noncé par les entraineurs québécois: “Un gardien de but doit mesurer au moins six pieds”, Richard est plutét trapu. Tl quitte