6 Juin 1975 sar ba Peer «Csr: Tews =we 700 rue Hamilton, BULLETIN © -D’INFORMATIONS - RADIOPHONIQUES CBUF-FM de VANCOUVER RADIO CANADA Vancouver, C.B. C’est pour bientot... C’est déja méme une réa- lité puisque depuis le pre- mier mai dernier, M. Jac- ques Landry, directeur des Services frangais de Ra- dio-Canada en Colombie- Britannique, occupe son bureau au nouveau quar- tier général de la Socie- te. Le reste des troupes sui- vra dans les mois Avenir, mais au moment o0 =nous mettons sous presse, le Colonel du Régiment’ est encore le seul ‘‘prisonnier de la Tour’’. En vérité, il ne s’agit pas 14 d’une tour mais d’un complexe ultra- moderne, aux lignes bas- ses, dont le point le plus élevé n’est situé qu’a 105 pieds du sol. La_ partie visible n’est que la pointe d’un iceberg puisque l’en- semble représente sept étages de bureaux et de studios de toutes sortes. Le centre renferme enef- fet tous les services fran- gais et anglais de radio et de télévision et abritera prés de 500 employés une fois termine. Les services frangais de Radio-Canada 4 Vancouver comprendront la radioetla télévision et ces deux mé- dia disposeront de leurs propres studios de produc - tion. Une question est sou- vent posée par l’auditoire: ‘‘Quand aurons-nous la té- lévision’’. Nous compre- nons_ cette impatience, d’autant plus que cet avé- nement ai atten2u: du public apportera de grands chan- gements dans les structu- res de Radio-Canada 4 Van- couver, ainsi que dans les conditions de travail des employés. L’Allée couverte de l’Entrée principale, rue Hamilton, entre les Bureaux et le Restaurant - Au premier plan, l’un des Conduits d’aération - Bien qu’il soit impossi- ble d’avancer une date pré- cise, la réponse est: ‘‘C’est pour bientot’’. Il faut considérer que la mise en onde de la téléevi - sion francaise est liée 4 l’aménagement du nouveau centre. Le déméenagement des trois stations de radio et des deux stations de télé- vision représente une en- treprise colossale qui ne se déroule pas toujours aussi vite que désiré. A cela, si l’on ajoute la complexité des nouvelles techniques électroniques qui seront mises en servi- ce au nouveau centre, les retards apportés 4lacons- truction par les gréves de l’an passé et les délais de livraison de machines in- dispensables, on peut mieux comprendre que la mise enopération d’un cen- tre aussi moderne puisse subir des délais imprévus. Toutefois, on peut esperer que, sauf de nouveaux im- prévus, CBUF-FM occu- pera ses nouveaux bureaux et studios vers la finde 1’é- té. Ce sera ensuite le tour de la télévision frangaise qui animera vos foyers auplus tard au début de l’année 1976. . -_peuf-étre avant a- vec un peu de chance. Les Programmes - On se souvient des pre- miéres années de la Radio- francaise 4 Vancouver. Les programmes venaient en grande majorité du réseau national de Radio-Canada avec quelques heures ré- servées aux émissions lo- cales. Aprés 7 années d’existen- ce, CBUF-FM diffuse maintenant prés de _ huit heures d’émission locales réalisées en Colombie 4 propos de la Colombie et pour la Colombie. A cela s’ajoutent des é- missions réalisees 4 Van- couver et diffusées au réseau national. Cela a entrafné l’embau- che d’un personnel plus nombreux—’qui, 4 l’étroit dans les locaux occupés par CBUF-FM 4 1’Hdtel Van- couver, attend lui aussia- vec impatience l’envol vers le confort qui l’attend rue Hamilton. La télévision, tout comme la radio A ses débuts, of- frira une programmation en grande partie nationale. La participation locale é- tant vraisemblablement li- mitée aux nouvelles et aux affaires publiques. Il faut comprendre que les difficultés pour la telévi - sion sont plus grandes, les techniques plus complexes et les cofits plus élevés. Alors que quelques ma- chines a enregistrer, des tourne-disques et quelques microphones permettent de produire des émissions de radio, vivantes, la prépa- ration de programmes té- lévisés est une autre af- faire nécessitant des ta- lents plus nombreux. Les services anglophones de CBC-TV_ n’échappent d’ailleurs pas A la régle, puisque, bien qu’opérant dans une province anglo- phone, ils ne parviennent a produire localement qu’un nombre limité d’é- missions. Quoiqu’il en soit, les té- léspectateurs de Vancou- ver recevront les_ servi- ces complets du Réseau Francais de Radio-Ca- nada dont ils pourront en- ~ fin jouir au méme titre que les‘ autres villes déja desservies A travers le pays. - this 2 ‘Nicole More Cherchez la femme a CBUF-FM. . .vous latrou- verez. . .enfin pas toujours puisque Nicole Moore. . . > la téte et la voix du mou- vement féministe doit par- tir dans 1’Est pour une ré- union importante 4 propos du statut de la femme 4 Radio- Canada. Nicole est l’assistante a4 la production de 1’émission d’affaires publiques ‘‘IM - PLOSION”’ qu’elle réalise en l’absence de Frangois Ismert - Le Soleil de Colombie, 6 juin 1975, Al