2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 13 janvier 1989 7SUR7 EDITORIAL Pollution sur ile de Vancouver Le déversement de pétrole américain du 27 décembre souille encore la Céte ouest de lle de Vancouver ot 150 kilometres de Cétes, surtout celles de la réserve naturelle du Parc national du Pacific Rim, subissent toujours les effets néfastes de l’accident. Les groupes écologistes, dont de nombreux membres ont parti- cipé au nettoyage, se sont étonnés de la lenteur de la réponse gouvernementale au désastre; ainsi Nicole Gervais, caractérise |'aide gouvernemen- tale de «trop faible et trop tardive». «/l n'y a presque pas d équipements, et je voudrais voir un minimum de quinze personnes par kilometre de plage». Le ministre fédéral de l'Environnement fait une tour- née dans la zone sinistrée. M. Bouchard et son collégue des Péches, M. Siddons, consulte- ront les maires de Tofino et d’Ucluelet. Gazoduc en panne A la suite d’un accident du conduit qui approvisionne la cdte nord-ouest en gaz naturel, les habitants de Terrace, Kitimat et des petites villes des environs ont gelé en fin de semaine passée. Les maisons de la région sont en grande majorite chauffées au gaz naturel... et dimanche, il faisait -130 a Kitimat...! La Cie Pacific Northern a interrompu tout de suite la transmission aux usagers industriels, et a pu ainsi assurer quelques approvi- sionnements notamment a Prince Rupert. Un jugement qui fait des vagues! Vancouver s’enorgueillit du systéme de traversiers le plus original du monde entre le Centre-ville et la Rive nord... Le Nautibus, @quipé de quatre moteurs autonomes, peut at- teindre 28 noeuds soit 48.3 km h. C’est trop vite au gout de la Marina Barbary Coast Yacht Basin qui se plaint que les 11.5 noeuds réguliers (19.8 km h) de notre charmant autobus marin font trop de vagues, nuisent ala sécurité de |’environnement aquatique de la marina et font’ du tort ases affaires. La Barbary Coast intente une poursuite en ce sens. Gréve des enseignants Ca ne va toujours pas a Terrace, ou les enseignants débrayent a nouveau; ni a Prince Rupert ou les profes- seurs font gréve. A Vernon, les négociations se poursuivent. Les parents et enfants, bien que trés souvent, sympathiques aux grévistes, n'ont toujours pas voix au chapitre. On sait que le Ministére provincial de |’Educa- tion comprime les budgets, déja maigres, des conseils locaux... et leur demande, pourtant, d’assurer de nouveaux services. Et la part des municipalités provient surtout de propriétai- res qui, n’ayant pas eux-mémes Centre culturel francophone de Vancouver «Le projet était dans le sac» Un mois aprés la vente du terrain sur lequel devait 6tre construite la Maison de la Francophonie, le Bureau de direction du Centre Culturel Francophone de Vancouver n’a toujours pas daigné éclairerlalanterne de ses membres, a qui pourtant, soulignons-le, la plus élémentaire décence voudrait qu'il donne quelques explications, ni celle d’une partie de la Communauté Francophone qui n’a toujours pas digéré la fagon apparemment cavaliére dont a été menée cette transaction. Tout au plus, semble-t-il, nous devrons nous contenter des explications que nous a servies M..Macchabée, explications qui, faut-il le rappeler, n’ont guére fait progresser notre connaissance et notre compréhension de ce dossier. C'est acroire que M. Macchabée a l’art et la maniére de noyer le poisson ou, plus simplement, que tout président du Centre Culturel qu'il est, il ne connaissait ni les tenants, ni les aboutissants de cette nébuleuse affaire. Si tel est le cas, espérons au moins que depuis il a fait quelques progres! Tout au plus s’est-il borné a nous répéter, avec le ton et l’accent que nécessitaient semblables circonstances, que le Bureau de Direction avait eu le coeur brisé d’étre obligé de prendre cette grave et douloureuse décision et que «l’aventure» de la Maison de la Francophonie continuerait avec le concours éclairé du Centre Culture! dont, au passage, il n’apas manqué de vanter les mérites au point d’en oublier les avatars. Depuis, naivement, nous osions croire que les conséquences de cette décision nous autorisaient a en savoir un peu plus long. Espérances légitimes certes, mais vaines, semble-t-il, puisque jusqu’ace jour aucun signen’indique que le Bureau de Direction du Centre soit disposé a nous en apprendre davantage. Dommage! Ce silence prolongé ne travaille pourtant pas dans |’intérét des membres du Bureau de Direction du Centre - dont la réputation est déja sérieusement amochée - et, plus grave encore, dans celui du Centre Culturel dont le sort, adire vrai, nous préoccupe davantage. En effet, si l'avenir du Centre intéresse ceux qui le dirigent, s’ils veulent vraiment redorer son blason et repartir du bon pied, ils feraient bien d’y penser sérieusement! Et vite! Au mieux ou au pire et de toute facon, eux passeront. En revanche, le Centre restera. II serait donc souhaitable dans |’intérét de tous qu’ils comprennent enfin que |’état dans lequel ils le livreront a leurs successeurs dépend, d’ores et déja et dans une large mesure, de leur comportement actuel. On se demande en effet comment le Centre pourrait repartir a zéro, c’est-a-dire regagner sa crédibilité auprés de la Communauté et comment il pourrait continuer a oeuvrer pour la Maison de la Francophonie sans d’abord dissiper certains doutes, quels qu’ils soient, justifiés ou non, et sans répondre aux nombreuses interrogations que suscitent cette regrettable affaire. ll ne s’agit pas d’abord de chercher des coupables, de régler des comptes ou quoi quecesoit du genre, mais bien plut6t de créer un climat de confiance, si non idéal du moins acceptable, susceptible de nous faire fonctionner dans le sens d’intéréts et de projets communs et supérieurs. Mais pour cela, encore faut-ilavoir une attitude franche et responsable! La Librairie — Ga fion! . du Soleil nl & PRETIOPOCTION le bonheur d’étre papas et mamans, regimbent a payer des taxes scolaires en hausse vertigineuse... Et, tant pis pour les enfants, n’est-ce pas M. le Ministre? La C.E.E refuse -ggo, rue Main. i i Mieux vaut prévenir ie papier blanchi sats at au chlore mettez de la santé z ee: dans votre assiette La presse s'est indignée | pes étudesdémontrent qu'il récemment de |’irresponsabilité | existe un lien entre ]’alimen- de certains propriétaires de | tationetle cancer. Certains aliments peuvent augmenter (:: moulins qui continuent a blanchir la pate a papier au | lesrisquesdedéveloper + chlore, chimique créateur de aie petvettons {# ot aha Ce es pee est tituer une protection. jours déversé. a égrement Maintenant plus que dans nos riviéres et dans | jamais, nous savons Paw Vocéan... Or, le Ministre | quel’on peut prévenir, “Seo provincial de l’Environnement | passeulement guérir. fait remarquer-aux propriétaires que la CEE, grande consomma- trice de papier canadien, n’acceptera plus que le papier blanchi a l’oxygéne liquide, a partir de 1990. Nigel Barbour A en juger, cen’est actuellement pas le cas au Centre Culturel, si ce n’est du cété de son directeur général, Régis Painchaud qui vient enfin de se prononcer sur la vente de ce fameux terrain. Signature du Ministre ou pas, dit-il en substance, il n’y a aucun doute, |’affaire était dans la poche. Les membres du Bureau de Direction lui ont reproché, nous dit-il encore, de trop s’occuper de la Maison de la Francophonie et pas assez du Centre Culturel. lls avaient peut-étre raison! Lorsqu’on voit cependant le résultat, force est de reconnaitre qu’ils auraient sans doute mieux fait de s’abstenir. Que cela plaise ou non, il est un de ceux qui a le plus travaillé a ce dossier et, par voie de conséquences, un de ceux qui le connaissaient le mieux. Aussi lorsqu’il prétend qu’il avait de bonnes raisons d’étre optimiste et qu’il estimait que |’affaire était dans lesac, nous avons la faiblesse de croire qu’il était sans doute-un des mieux placés pour en juger. Alors pourquoi diable |’avoir écarté de ce dossier comme il le soutient? Si par tempérament, par déformation professionnelle ou tout bonnement parce qu’il n’a pas un sens des proportions fabriqué dans le méme moule que la plupart de ses contemporains, M. Painchaud a généralement fortement tendance a amplifier et a mettre beaucoup d’emphase sur tout ce qu’il entreprend, force est de reconnaitre, une fois de plus et pour une fois, que son ardeur a piloter ce dossier était loin de nous déplaire. En attendant, il est actuellement la seule personne du Centre Culturel qui souhaite la tenue prochaine d’une Assemblée Générale. Voila. un discours qui fait plaisir 4 entendre et qui prouve que M. Painchaud travaille dans |'intérét de la communauté et non dans celui de ses employeurs. Patrice Audifax Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission DECISION ey CRTC . Décision 88-849. Westcom Radio Group Ltd. Vancouver (C.B.) | ~ Annulation de la licence du réseau radiophonique MA de 1 anglaise visant a diffuser le «Rafe Mair Show». Décision 88-851. Radio Ltd. Gold River (C.-B.) APPROUVE - Licence visant l’exploitation 4 Gold River d'une entreprise d’émission de radiodiffusion MF de langue anglaise qui retransmettra les émissions de CFWB Campbell River. La licence expirera le 31 aofit 1992. Ou puis-je lire les documents du CRTC? Les documents du C.R.T.C. uvent étre consultés dans la «Gazette du Canada», partie 1, aux ureaux du C.R.T.C. et dans la section référence des bibliothéques publiques. Les décisions du Conseil concernant un titulaire de licence peuvent étre consultées, 4 ses bureaux, durant les heures normales d'affaires. Vous pouvez également obtenir copie des documents publics du C.R.T.C. en rejoignant le Conseil a: Ottawa-Hull (819) 997-0313; Halifax (902) 426-7997; Montréal (514) 283-6607; Winnipeg (204) 983-6306 et Vancouver (604) 666-2111. Canada Commencez I’année en beauté, abonnez-vous au Soleil de Colombie ti SOLEIL Leseul journal en frangais do Colamadie de la Colombie-Britannique Président-Directeur ; Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste responsable de |’APF: Yves Lusignan Journaliste-coopérant : Pierre Sejournet Photocomposition: Suzanne Bélanger Coordinatrice administrative: Diane Poissant Publié par le Soleil de Colombie Ltée 980 Main, Vancouver, V6A 2W3 Associetion de la Presse francophone’ ey hors-Québec ou APFre 683-7092 683-6487 Abonnement 7 an: Courrier de 2éme classe Canada, 15$ - Etranger, 20$ Numéro d’enregistrement: 0046 Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d'une adresse afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec Nos correspondants. 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