Pann mre nnemaanenssntn me cer nn th ac

a a

VOL.11 NO.20 Vendredi 8 septembre 1978

“Quest-l

sur les francophones
de l’ouest canadien

par Henri-Dominique PARATTE

“KUMC”’? demandera le
francophone de l’ouest: de
quel animal s’agit-il? de quel
projet, de quelle idéologie,
en cette époque ot le fait
francais des provinces de
Youest fait l'objet d’études,
de rapports, de grands dis-

- cours et de promesses, a

tous les niveaux possibles?
Notre “franco-ouestrien”
devient de plus en plus
sceptique, lorsqu’il apprend
la signification du sigle en
question: Entraide Universi-

’ taire Mondiale du Canada.

Non seulement un projet,
mais un projet universitaire!
Il y aurait de quoi devenir
méfiant...surtout que, en
temps normal, |’Entraide est
un organisme visant a étu-
dier, a faire connaitre - et,
peut-étre, aider 4 résoudre -
les problémes du _ Tiers-
Monde.

Les _ franco-manitobains,
les franco-albertains, fran-
saskois et franco-colombiens
seraient-ils\devenus des po-
pulations primitives et sous-
développées?

Certes non. Mais il faut

dire aussi, sans fard, que la

De gauche a aipoite: Cathy, Norman, Maureen, Genevieve:

re sur l’Acadie l’an passé, |

celui de cette année rassem-.
ble donc, surtout, des étu-
diants (deux professeurs) de
lest du pays, dont le but est
d’offrir 4 ceux de l’ouest un
regard neuf (si faire se
peut), tout autant que de

.sensibiliser ceux de l’est, par

des articles, des conféren-
ces, des discussions, des
cours...

Tout ceci peut sembler
bien académique: en fait, la
photo ci-dessous (dix étres

~ humains sur un seul banc,

quelque part dans Winni-
peg) devrait suffire a ras-
surer; les dix qui s’y trou-
vent sont parmi les plus:
calmes du groupe, constitué
d’un total de vingt-six per-
sonnes: 2 de Nouvelle-Ecos-
se(au nombre desquels votre
serviteur;) 6 du Nouveau-
Brunswick (eh oui, des Aca-
diens et Acadiennes, dépor-
tés volontaires cette fois, et
pas pour trop longtemps); 9
Québécois; 2 Ontariennes; 2
jeunes “winnipegoises”’; 1
fransaskois, natif de Belle-
vue, vite surnommé “Bato-
che” (noblesse oblige)...quel-

Frangois, Lise, Gail, Michel [un de nos deux animateurs],

Julie et Roberta.

vie des francophones dans
Youest, l’émergence possible
d'une culture  franco-cana-
dienne moderne (alors que
les traditions s’effrondrent),
sont des problémes de déve-
loppement.

Et, de toute évidence, les
problémes de développe-
ment de la francophonie au
Canada demandent une
conscience plus grande de
ces problémes dans |’ensem-
ble du*Canada:

. .«Faisant suite Aun, séminai-

¥
NN pte rs

ques autres d’Alberta et de
Saskatchewan, j’en ai sans
nul doute oublié; bref, a
l’exception (la honte me sub-
merge) de la Colombie ot
nous sommes, des représen-
tants de toutes les provin-
ces; une majorité francopho-
he, une minorité anglopho-
ne; un élément féminin plus
large que sa contrepartie
masculine, phénoméne diffi-

eile a déplorer (au contrai-

re); tout cela forme un

(Suite p.4) »

-LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

De gauche a droite: Karyn Gates et Daniellé Cazes.

Rentrée scolaire

Pour les petits et les
grands, le mois de septem-
bre annonce l’heure de la
rentrée scolaire.

Ces deux petites filles ont
terminé leur cours de fran-

cais pré-scolaire 4 The Bur- .

naby Language Playschool.
C’est le grand jour pour elles
et 56 autres enfants qui
commenceront leurs classes
d'immersion totale de fran-

cais, a la Garderie “Aubrey
School” 4 Burnaby.

L’année prochaine, les
classes francaises seront une
réalité.

Les districts scolaires de-
vront, rappelons-le, fournir
un enseignement en fran-
cais, au niveau élémentaire,
lorsqu’ils auront recu au
moins dix demandes.

Jack Volrich,

indépendant

Le maire de Vancouver,

Jack Volrich, et TEAM ont

divorcé a la fin de la semaine
derniére. :

M. Volrich avait contribué
a la fondation de ce parti
municipal (The Electors Ac-
tion Movement). Mais sa
popularité avait baissé au
sein du comité de direction.
Il était considéré comme
étant un chef de file peu
compétent et aimant trop le
pouvoir.

Les directeurs de TEAM
ont annoncé: dimanche ‘qu'ils.

excluaient le maire des
rangs du parti. Mais, le
lendemain méme, M. Volrich
devait affirmer qu'il avait
rejeté TEAM le premier. Il a
souligné qu'il n’y avait pas
de place dans le parti pour

un “conservateur” et que le”

conseiller municipal du mé-
me parti ne l’avait pas
soutenu durant les débats du
conseil.

M. Volrich se présentera
donc comme indépendant

~aux-élections municipales, le
_15 novembre prochain.

25 CENTS

ress”: le séminaire de PEUMC

~ Le Québec:

donne l’exemple

Environ 8,000 épiceries et
magasins de la Province de
Québec vendront du vin
prochainement et il sera
possible aux consommateurs
d’acheter de la biére et du
cidre méme le dimanche.
C’est une nouvelle directive
du gouvernement Provincial
que les québécois apprécie-
ront pour sir.

Cependant le gouverne-
ment de René Lévesque
insiste sur le fait que 1’al-
coolisme est avancé dans la
province et des mesures
seront prises; il en sera de
méme pour les drogues.

Le Ministre de l'industrie
et du commerce M. Bour-
‘deau a dit que ce n’est pas la

DEJEUNER lundi au vendredi
DINER tous les soirs
Salles 4 manger privées

Spécialités: fruits de mer
et grillades
Réservez votre table 687-0111

1000 rue Taylor
False Creek Marina
Vancouver

mise en vente du vin dans
les magasins qui augmente-
ra le taux d’alcoolisme, mais
c’est une chose pratique
pour les consommateurs.

On peut voir une certaine
contradiction entre les nou-
velles possibilités d’achat
des boissons alcooliques et le
fait que le gouvernement
prendra des mesures pour
remédier au haut taux d’al-
coolisme dans la province.

Bref, n’empéche que c’est
pratique de pouvoir faire ses
petits achats quand bon vous
semble...

Quand cette loi arrivera-t-
elle en Colombie-Britanni-
que! (...)

(
1
J
{
}