i VARY b és) S AISA 1145 GEORGIA-OUEST, KDSADSKADSRDSADSATSAIDNATN AIAN ATA AISACISERISACISACISES ELS SAS SASSI ~ - BR AD IORI KDVADSADYALSADALYAIAY CINACISAISA ASH ISERISACISACISACISACTISACISERISA ; | a Galerie dArt de. V. nc a Valerie r e Vancouver : VANCOUVER 5, TELEPHONE : 682-5621 AD VADADIALY VAIDWAIAAIE OARS 2) AISA EUS SASRAS RAISES ISOS K NY AIS , MAY NAY MT NEY SEY NE SY S| Sz 3M SS ISIS IS SSS SAS lS J] Allan Fleming TCD TADYAIAA FAG ws) AF Se 5 MIS US 2 MS 3 US Quand Allan Fleming com- menca sa carriére, vers 1950, il n’aurait pu dire qu’il était au début d’un mouvement de l’art graphi- que qui aurait ses effets, directement ou indirec- tement, sur le pays en- tier. Il n’aurait pas suda- vantage qu’il allait deve- nir, au cours des 5 pro- chaines années, une figure proéminente de ce mouve- ment. Mais, en vérité, tout cela est arrivé. Dans les 2 derniéres décennies, les mouvements _ typographi- que et de corps dans l’Art du Dessin ont été trans- formés au Canada et Al- lan Fleming a été le plus important des artistes y. travaillant. il y a appor- té lui-méme la plupart des changements mais ses ‘‘protégés’’ y ont contribué également. ‘“‘Définir ces changements est plus difficile que de remarquer que c’est arri- vé. _- Le plus’ important, c’est le professionnalisme de ces champs: ce sont maintenant des profession- nels dont les mains com- prennent les outils de leur art et savent comment les utiliser; vers les 1950, pre- Fleming, il y avait déja quelques bons dessins sur le marché; il y ena tou-> jours eu. Mais les stan- dards étaient irréguliers, peu ‘‘dégrossis’’ surtout en dessin de livres. On re- marquait des étincelles de talent, ici et 14, et méme quelquefois, un livre bien fait - mais on ne voyait pas ce sens d’y faireentrer-la communauté que les des- sins d’artisans montrenta présent. Fleming, par l’exemple, par l’exhortation et par l’organisation, a fait plus que toute autre personne, pour créer cette commu- nauté. Son influence a atteint, hors de son bureau, des douzaines, puis des centaines d’autres décora- teurs. Il a établi un stan- dard pour lacontrée en- tiére. C’est peut-étre 1a son plus grand succés. Je l’aid’abord connu quand il était ‘*indépendant’’. I travaillait dans une petite maison au centre dela vil- St- le, au coin des rue Charles et St-Thomas - la maison est encore 1a, prés de ‘‘Courtyard Café’’, le plus élégant des restau- rants de Toronto, oi Fle- ming mange quelquefois, en compagnie de ses cli- ents ou associés. Ce qui m’impressionnait le plus, dans ce temps-1a, c’était son extréme con- fiance. Il avait travaillé dur en Angleterre, pour ap- prendre |’artisanat et était pressé de s’enservir car il était str de lui. Das le début, il montrait cette ex- tréme confiance dans tout son travail (doigté ferme, droiture), que ce soit une affiche pour la ‘‘*Bach Society’’, une entéte de let- tre pour un ami ou un pro- gramme de théatre. Il commenga 4 se faire un nom dans la communauté artistique en composant les invitations de la Galerie d’Art Contemporain, ga- lerie qui eut une courte vie mais une grande influence. Ces invitations donnérent A cet endroit son style et sa marque etaidérent 4 faire sortir et 4 donner le ‘ton’? A V’art de la scéne. Quand Fleming obtintde la Galerie une petite exposi- tion de ses talents, ce fut l’annoncement d’une pré- sence importante dans la culture visuelle canadien- ne. Cette présence n’est ja- mais disparue, elle s’est montrée dans une douzai- ne de voies différentes - dans la revue Mclean 1960, dans des centaines et cen- taines de piéces ‘‘éphémé- res et dans des merveil- leux dessins de livres, tels que ‘‘The Correspondence of Erasmus’’. Mais, bien que la présence de Fleming se soit toujours fait sentir, elle n’a jamais fait intrusion. Ce n’est pas un artiste idiosyncratique ou personnel - vous ne pou- vez pas le parodier et vous pouvez, occasionnellement reconnaftre une de ses oeuvres non signées et seulement avec un peu de connaissances. Dans _ les années 1950, je pensais que j’avais découvert un ‘‘Style Fleming’’, dérivé enpartie de ses maftres anglais et de ses idoles, mais envé- rité, cela s’est envolé pour faire place 4 une marque non individuelle mais par un sens d’excellence dans ce qu’il produit. C’est une douce ironie que Fleming, qui produit des identités visuelles pour les autres, n’ait jamais imposéla sien- ne propre. Vers 1962, Fleming par- lait de son dessin sur 1" embléme du C.N. Il décla- ra que, la premiére fois qu’il pensa 4 cette réali- sation, et si son dessin é- tait accepté, il verrait, le reste de sa vie, son tra- vail 4 tous les passages 4 niveaux et sur chaque wa- gon. Cela lui fit réaliser que ce travail devait étre parfait. Mais je pense que ce n’était pas particulier chez cet artiste. Je pense qu’il crée toujours dans ce but de perfection, afin qu’a- prés des années, ses des- sins lui donnent toujours” la méme satisfaction. Cette exposition, une sorte de ‘“‘regard en arriére’’, démontre bien l’importan- ce de son succés. - * 7 LES HEURES D‘OUVERTURE: 10 heures - 22 heures ~ Mercredi : 10 heures - 17 heures Lundi Vendredi | _. Mardi 14theures-= 17 heures Dimanche ce .590n9 oy Jeudi- Entrée LIBRE wi} _ ibisint! sm. aith sup ~ _ealo siceSemedi ‘ott map oergtn { = so4G¢ sig> apis 51 sida Getd .ssbno7 asic sigh