ee es adenranateinnsnneiabinenaiaoes seen TELE SOLEIL Programme de la t Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK 11 KITIMAT 13 élévision francaise de Radio-Canada VENDREDI 20 JANVIER 1984 Dans la série Aéroport, de la Communauté des Teélévisions fran- cophones, Radio-Canada _ présente aux Beaux Dimanches, le 22 janvier a 20h50, /e Ciel et le feu (Zarka), une production de la Télévision suisse romande. Nous sommes le 6 septembre 1970. Des commandos du Front po- pulaire de libération de la Palestine détournent quatre longs courriers sur un désert de Jordanie. Cette, opération vise a forcer l’attention du ‘monde sur le drame que représente pour un peuple son exclusion de la scéne politique. C'est ainsi que les 155 occupants d'un DC8 Swissair, le «Nid walden», se trouvent brusquement confron- tés aux fedayin. Certains de ces ota- ges vivront toute une Semaine dans l'avion-prison, par une chaleur écra- sante et sans rien savoir des tracta- tions diplomatiques et des pres- sions politico-militaires exercées autour d’eux. Aprés la liberation du plus grand nombre, quelques derniers otages disséminés par petits groupes dans le camp de Whadat, au cété des combattants, découvrent les réali- tés de cette guerre des pauvres. Un citoyen bernois, en particulier un haut fonctionnaire des Commu- nications, pose sur ses gedliers un regard sans préjugés, de plus en plus comprehensif. Cet homme sera, plus que les autres, teémoin des premiéres horreurs de la guerre Ci- y vile, ce long massacre que |‘on évo- quera plus tard sous le nom de «Septembre noir». ; Le scénario du film /e Ciel et /e feu estinspiré des temoignages recueil- lis auprés des témoins de cette aventure. Signalons que |’auteur, Denise Gouverneur, écrivain suisse, a recu le Prix de l'Académie rhodanienne pour son roman Champarel. Surtout auteur radiophonique, elle a recu également le Prix Gilson avec Entrée interdite. Professeur d'art dramati- que au Conservatoire de Genéve, elle est l'auteur des piéces Marie impie et Emilie et une nuit. Quant au réalisateur Roger Burc- khardt, né en 1928, il est de nationa- lité suisse. Entre 1943 et 1953, il fait du théatre comme comédien, dé- corateur, costumier et metteur en ~ scéne. En 1948, il crée un théatre de poche a Berne et. en 1950. le Petit Theatre a Zurich en collaboration avec Friedrich Durrenmatt. En 1953, il participe a la création de la Télévi- sion suisse a Zurich comme réali- sateur. De 1953 a 1962, il réalise pres de 40 mises en scéne de dra- matiques et d‘opéras. En 1962, il est engage a la Télévision suisse ro- mande ou on lui doit environ une trentaine de mises en scéne, vidéos et films. Dans le réle de Walter Jost: Pierre Vernier. Scénario: Denise Gouver- neur. Réalisation: Roger Burckhardt. Le Superbowl C'est le dimanche 22 janvier a 16 heures (botté d’envoi a 16h30) que les amateurs de football verront le Super Bowl XVIII, presente devant les spectateurs du Tampa Stadium de Tampa Bay en Floride, et televise au réseau frangais de Radio-Canada. lls se joindront.alors aux millions de téléspectateurs qui font de cet évé- nement sportif le plus suivi en Ame- rique. Au moment de mettre sous presse, nous pouvons dire qu'il y a de fortes chances que les deux €quipes qui ont participé au match l'année derniére — Washington et Miami — participent a2 nouveau au Super Bowl cette année. Ce serait la. premiére fois, dans I'histoire de cette classique, que les mémes équipes participent a ce match deux années consécutives. Ce match disputé dans une am- biahce extraordinaire sera décrit par le commentateur Raymond Lebrun, en compagnie de |’analyste Jean Séguin, qui fait partie du groupe trés sélect des journalistes presents a . toutes les classiques. L’animateur en studio sera Serge Arsenault et la presentation du Super Bowl sera realisée par Frangois Lavallée, as- sisté de Suzette Béchard. Sauts de barils Les Heros du samedi Le 21 janvier 4 11 heures, les Héros du samedi nous offriront une emission sur les sauts de barils. Du Palais des glaces de Saint-Bruno, {‘animateur Lionel Duval décrira cette rencontre sportive. Gilles Le- clerc en sera |’analyste. Une réalisa- tion de Julien Dion. Réalisateur- coordonnateur: J.-Henri Parizeau. La Soirée du hockey Le samedi 21 janvier a 20 heures, la Soirée du hockey nous présen- tera, en direct du Forum de Mon- tréal, la partie qui opposera les Ca- nadiens de Montréal aux Flames de Calgary. Commentateur: René Le- cavalier. Analyste: Gilles Tremblay. Animateurs: Richard Garneau et Lionel Duval. Une réalisation de Mi- chel Quidoz et Jacques Primeau. Document Le cheik Le Paradis des chefs du vendredi 27 janvier a 19 heures nous fera de- couvrir l'un des grands chefs du deée- sert, le cheik Hammada-Al-Fawaz Un vent-presque glacial, nous dit-on, souffle sur la terre des Sar- dyia. Ce sera la premiere fois que les teléspectateurs auront !’occasion de voir cet homme ét de le suivre chez iui dans ses immenses salons, dans sa Mercedes dernier cri, a Amman, dans des bureaux de ministres et surtout avec son peuple, les Be douins Un autre episode fascinant de la serie le Paradis des chefs, |e ven- dredi 27 janvier a 19 heures Henri IV «Saut périlleux» 3 Cette semaine, nous pourrons voir le quatrieme episode de la fres- que historique le Roi qui vient du sud, qui sera diffusé le lundi 23 jan- vier a minuit quinze. : Intitulé fe Saut périlleux, cet épi- sode nous fait revivre les premiers moments du regne du Béarnais. Trés mal accueilli par la cour domi- née par les grands seigneurs catho- liques, Henri IV joue la carte de la tolérance. Par la Déclaration: de Saint-Cloud, le nouveau roi essaie dese concilierles nobles et méme le clergé. Mais le bon roi Henri se ren- ‘dra vite compte qu'il faut plus que de |l'adresse et de la diplomatie pour conquérir les Frangais, ses difficiles sujets. Il mettra pres de sept ans a se faire accepter...a regner sur son propre royaume. La noblesse, le clergé et le peuple ne lui pardonnent pas a lui, un Huguenot, de siéger sur le trone de saint Louis. Quant a ses frasques amoureuses, elles sont lé- gendaires et plus ou moins bien ac- ceptées selon le clan ou on vit. Son aventure avec Gabrielle d’Estrées ne joue pas en sa faveur. Méme si on lui pardonne plus volontiers ses histoires d’alc6ve que son protes- tantisme. De guerre lasse, harcelé de tous cétés et voyant bien que c'est le pire obstacle a la paix du royaume, Henri IV tente «le saut périlleux», comme il l'a dit lui-méme: ii se convertit au catholicisme. || abjure et se fait sa- crer a Chartres. Du méme coup Paris, lasse de l'occupation espa- gnole, reclame la paix a grands cris. Henri lV renverse tous les obstacles, entre dans‘la capitale en liesse, écrase la derniére armée de la Ligue et tend la main de la réconciliation generale. . A compter de cette date, Henri lV régnera vraiment sur la France. A compter de cette date, les Francais mangerent «la poule au pot vraiment tous les dimanches». Comme le dé- crivait un conférencier parisein: «Henri lV est. sGrement de tous les rois de France le plus sympathique. Et peut-étre le plus intelligent. Bon vivant, aimant les oles grasses, |’ail, les melons, les arbres a milicoton et le printemps. Roi-soldat courageux, amoureux paillard et de grande vail- lance, il a été élevé avec des no- bliaux, garcons plus paysans que nobles. Il en a connu de dures. Mystére Congrés international de la magie Le 22 janvier a 19h30, dans le cadre de |’emission les Beaux Di- manches télevisée a la chaine fran- gaise de Radio-Canada, on présen- tera le Magic Show enregistré en public au cours du Congrés interna- tional de la magie tenu a Bologne, en Italie. C’est une réalisation de Franco Thaler, de la société Polivi- deo. Le premier numéro se nomme Sakoh et vient du Japon. C’est un Mmagicien qui manipule des cartes, des foulards, des colombes et qui fait apparaitre des flammes. Le deuxieme numéro vient d’Al- lemagne et le magicien se nomme Bellacchini XIll. \\ reussit un numéro de grande illusion en faisant appa- raitre des fleurs, sortir sa partenaire d'un cube a tiroirs avant de la scier en deux parties. Ali Bongo est |e magicien qui vient d’Angleterre. Il fait de la magie comique avec un tour de pompons. Viadimiro Dei est le magicien de I'Italie qui lui aussi présente un nu- méro de grande illusion. Il offre au public la téte de sa partenaire en flammes. a Le magicien de |'Argentine se nomme Fantasio et il exécute de la Manipulation de grande classe: un étourdissant numéro avec des chandeliers, des bougies qu'il fait disparaitre en les transformant. Le magicien Chun-Chin-Fu vient d'ltalie et il présente un numéro asiatique. |l avale des paquets de coton et il'en ressort des metres et des métres de fil. I! manipule des écharpes qu'il transforme en fleurs et il termine avec un numéro de cy- lindres desquels il fait sortir des la- pins. L’émission se poursuit avec les Fantasios de Suisse, un numéro de grande illusion avec apparition de colombes, de cacatoés et de chat blanc. Les 4, un groupe d'Italie, exé- cute un numéro exceptionne! de malle indienne avec un couple et deux enfants. Ali Bongo (Angleterre) revient avec un numéro de fakir, et le Magic Show s‘achéve avec le Sayo’s Water Magic, un numéro exécuté pour la premiére fois en Europe. C’est un truc japonais avec apparition ge jets d'eau. Le Magic Show est une réalisa- tion de Franco Thaler. Ciné-Club «La régle du jeu» Le Ciné-club de Radio-Canada nous propose, le dimanche 22 jan- vier a 22h40, la Régie du jeu, un drame de Jean Renoir tourné en 1939. Ce classique du septiéme art met en vedette Mila Parely, Dalio, Roland Toutain, Carette, Gaston Modot et Jean Renoir. Le marquis de la Chesnay est infi-, déle a sa femme, qui recherche l'amitié de l'aviateur André Jurieux. Lisette, sa femme de chambre, est mariée au garde Schumacher, mais courtisée par le braconnier Marceau. Ces amours illégitimes s'’enchevé- trent au ccurs d’une partie de chasse. L'historien du cinéma G. Sadoul raconte que Jean Renoir voulait faire un drame gai. Qu’il avait méme dé- claré, a la veille du tournage, que cela était l'ambition de sa vie que de _ tourner un drame gai. !! poursuit en digant que Renoir voulait faire une libre adaptation de la piece de Mus- set, les Caprices de Marianne. Pré- senté au public a la veille de la Deu- xiéme Guerre mondiale, le film de Renoir fut mal accueilli par la cen- sure militaire, malgré son succes aupres du public parisien.