RII AS ony SE La Société de la Franco- f€te tiendra sa prochaine ré- union le 17 novembre. Les personnes intéressées a as- sister 4 cette réunion doi- vent contacter a l’avance M. Yvan Malboeuf au 526-7039. La réunion aura lieu a 19h30 au deuxiéme étage de la Caisse Populaire de Mail- lardville, 1013 rue Brunette a Maillardville. Par ailleurs, le vendredi 18 novembre a 8h15, pen- dant |’émission Croque-Ma- tin de CBUF-FM, un compte- rendu de cette réunion vous sera fait par un membre du conseil d’administration de la Francoféte. Dés maintenant, on peut souligner que pendant la Francoféte 1978, qui se dé- roulera les 16, 17 et 18 juin, on mettra l’accent sur la participation des gens. Ain- si, vous pouvez dés mainte- nant commencer a recruter des personnes pour faire partie vos équipes sportives. Vous pouvez dés a présent lancer des défis sportifs. L’an prochain, on discute LA FRANCOFETE: sérieusement de l'idée d’or- ganiser un défilé avec chars allégoriques, bouffons, fanfa- res, etc. Vous pouvez dés maintenant penser aux déco- rations de vos automobiles. Si vous avez des sugges- tions, n’hésitez pas 4 nous les faire parvenir. Au chapitre de la nourri- ture, tout comme |’an der- nier, les participants pour- ront prendre leurs repas sur place a prix modique. Toute- fois, on aimerait organiser un kiosque qui réunirait des plats cuisinés selon les recet- tes des gens de chez nous. Si_ vous avez une facon spéciale d’appréter vos rétis, une recette “succulente” de tar- tes au sucre ou une maniére bien 4 vous de préparer des féves au lard ou autres plats... n’hésitez pas 4 vous inscrire a ce qui peut deve- nir un “concours d’art culi- naire” ou le rendez-vous du gourmet. Cette année également, on tentera de stimuler la parti- cipation des artistes des diverses régions de la pro- vince. Nous comptons amé- nager des kiosques qui met- tront en valeur les travaux de nos. artistes et artisans. Les chanteurs, musiciens, violoneux, etc., pourront s’en donner 4a coeur joie les 16, 17 et 18 juin prochains puisqu’un accueil tout spé- cial leur sera réservé. Quant aux divers organis- mes francophones,’ déja ils devraient commencer a son- ger ala décoration de leur kiosque pendant la Franco- féte. Le sous-comité du ma- tériel que dirige M. Rosaire Lambert en est a sa cinquié- me réunion. Ce sous-comité travaille sur un projet d’en- vergure qui est la construc- tion d'une trentaine de kios- ques. Si cette idée d’aména- gement de kiosques_ se concrétise, les organismes pourront de servir des ins- tallations déja en place pour présenter aux participants de la Francoféte les divers services et activités qu’ils ont a offrir. Pour les enfants, on pré- voit déja un service de Nos lecteurs nous écrivent Parlons des minorités... Monsieur le rédacteur, Francophone arrivant a Vancouver, je viens de dé- couvrir “Le Soleil de Colom- _ bie” et aimerais offrir quel- ques réflexions 4 propos des langues. J’habite le Canada depuis 10 ans (a Toronto) et cet été je suis revenu en France pour deux mois; j’ai voulu savoir, fortifié par mon ex- périence du bilinguisme ici, voir ou en était la situation pour les minorités en France. ' J’espére que vous savez quil y a en France des minorités de langue autre que le frangais et qui en fait sont les indigénes puisque les Francais descendent des Frances, envahisseurs venus de l'Europe du Nord vers les IIIe au Vle siécle A.D. Ceux-ci ont essayé au cours des siécles d’envahir le reste de la Gaule et l’histoire de France n’est qu’une suite de luttes sanglantes entre ces peuples divers et les Francs; la vraie France, c'est I’fle de France et le nord et au XVIle siécle encore, alors que pourtant la majorité du pays actuel était soumise a la régle de Paris, on faisait la distinction entre la France et les “provinces étrangéres”, c’est-d-dire la Bretagne et tous les pays au sud de la Loire. De fait, 4 la révolution, seule la bourgeoisie dans ces provinces parlait francais; le peuple parlait les diverses langues régionales: basque, occitan, catalan, alsacien, breton et corse, bien sir, cette ile étant devenue fran- caise en 1769 seulement. La révolution a imposé le fran- ¢ais comme seule langue et imposé le centralisme et la domination de Paris; mais il a fallu attendre 1900 et_ Véducation générale obliga- toire pour assister au géno- cide culturel des minorités; mes aieux parlaient occitan et trés peu le francais mais ne connaissaient guére l’his- toire et la culture occita- nes car les instituteurs-pré- tres ne se souciaient guére d’éduquer les masses; mes - parents et moi (né en ’41) parlaient un peu occitan en bas-age mais la scolarité a été uniquement en francais et a l’époque il n’y avait pas une seule mention sur les cultures régionales; je suis né a Bordeaux (bordéu que yoguét una de las vilas occi- tanas pus celébras) et on nous parlait en long et large de Rome, Paris, mais pas un seul mot sur l’histoire locale! Méme pas que Richard II, un des grands rois anglais, était né a Bordeaux! Et surtout pas que lors de la guerre de cent ans, les troupes qui se battaient contre les Francais étaient en majorité occitanes avec seulement quelques of- ficiers anglais comme Talbot qui mourut en 1453 4a la bataille de Castillon qui mar- qua l’annexation de l'Aqui- taine par la France — en 1953 la municipalité de Cas- tillon a élevé un monument a la mémoire de Talbot ce qui vous montre I’hostilité sous- _ jacente envers les Francais — dans le sud nous détes- tons par dessus tout la folle Jeanne d’Arc et l'autre Jean- ne, ce mécréant De Gaulle (...) Mais les temps changent et finalement le gouverne- ment francais a di céder et offrir quelques concessions; avouer qu’en fait les langues régionales étaient de nou- veau légales depuis 1951, ce que l’on avait passé sous silence; ila fallu attendre 68 _pour parler d’enseignement possible et en ’70 enfin on a autorisé l’enseignement des langues régionales mais at- tention: enseignement facul- tatif, au Secondaire, et seule- mennnt s'il y a de l’argent! Par contre anglais, italien, allemand, ete., sont obliga- toires!!! Bien entendu, radio et TV et journaux, tous contrdélés au moins a 60% par le gou- vernement de Paris, restent unilingues; on offre 1h par semaine de langues régiona- les mais aprés tout en été il y avers 12h (midi) des nouvel- les quotidiennes, en francais et allemand pour les touris- tes; alors, voyez-vous, vous n’avez vraiment pas de quoi vous plaindre au Canada! Ce qui est vraiment cho- quant c’est de voir le France oser appuyer le mouvement d'iindépendance du Québec tout en rfusant a ses minori- tés autre chose que des miettes; et en envoyant armée et C.R.S. lors des moindres manifestations ré- gionalistes comme encore au Larzac et en Corse en ’77. N’oubliez pas que les ancé- tres de beaucoup de Cana- diens-frangais en fait ne sont pas frangais! N’est-ce pas ironique! Il est trés difficile de se procurer livres et documen- tation sur les minorités, tant en France qu’ici; le journal “Le Monde” a eu un bon spécial sur cela. J’espére que cela vous fera réfléchir car d’une facon générale les Canadiens ne se rendent pas compte a quel point ils ont des libertés au Canada! Bien a vous, M. Loup Brussae Vancouver ) Déja ,il faut y penser... garderie pendant la Franco- féte 1978. Toutefois, au cours de l'année, nous comp- tons publier un livre a colorer pour les étudiants qui ‘suivent des cours de francais. Egalement, sous peu, nous lancerons un concours afin de trouver une chanson-théme pour la Fran- coféte 1978. Nous espérons avoir un prix alléchant a remettre pour encourager la participation des musiciens. Eventuellement aussi, cette chanson-théme sera enre- gistrée sur disque et sera distribuée avec les cahiers a colorer de la Francoféte. ICR Comme la Société de la Francoféte a maintenant une adresse permanente, nous invitons les gens qui ont des suggestions a nous les faire parvenir a: Société de la Francoféte, C.P. 1130, Maillardville, C.B. - -V3K 1E2. Le Soleil de Colombie, Vendredi 11 Novembre 1977 5 Une rencontre musicale d’automne a lieu en fin de semaine, soit durant les 11-12-18 novembre 4a |’école J.H. Picard d’Edmonton. Des participants de Ja Saskatchewan tout comme 45 membres des Chante- clairs et 25 choristes des Echos du Pacifique se sont rendus 4 Edmonton, répon- dant a l'invitation lancée par l’ Alliance Chorale de ]’Alber- ta. On prévoit la présence de 500 choristes et plus a cette rencontre musicale. Au programme, notons la tenue d’ateliers de réper- Erratum Les funérailles de M. Carl Warzecha ont eu lieu a Kelowna le 26 octobre der- nier. La date du 26 novem- bre avait été donnée dans le dernier numéro du “Soleil”. M. Carl Warzecha était l'époux de Mme Marie War- zecha, présidente de la Fédé- ration des Franco - Co- lombiens. | Rencontre musicale... toire pour jeunes et adultes, de méme que des ateliers de danses folkloriques et de mise-en-scéne. Outre la ré- pétition générale prévue pour la matinée du 13 no- vembre, un concert public regroupant tous les partici- pants se tiendra dans Vaprés-midi, ce qui clétu- vera les activités de cette fin de semaine. C’est également au cours de cett rencontre musicale que l’Association des Chora- les de l'Ouest célébrera ses 15 ans d’affiliation a “A Coeur Joie”. Cette associa- tion internationale “A Coeur Joie” est née en 1945 et elle regroupe de nombreuses chorales disséminées aux quatre coins des divers pays francophones du globe. Abouner-vous au Soleil 1 an: $10.00 2 CORPORATION DE DISPOSITION DES BIENS DE LA COURONNE ENCHERE-VENTE VENTE DE MATERIEL GOUVERNEMENTAL EXCEDENTAIRE ENCHERE Inspection Jeudi, 17 novembre et Vendredi, 18 novembre 1977 9ha16h Samedi, 19 novembre 8h jusqu’a l’enchére Enchére débute Samedi, 19 novembre 1977 a11h Lieu Work Point Barracks Mac Cauley Point Base des Forces canadiennes Esquimalt Vente de 80a 100 véhicules Camion chariot élévateur Camions-bennes Automobiles ‘Familiales Semi-remorques, a ridelles, 4 roues et 2 roues Pelle mécanique Lorrain, 20 tonnes Véhicules militaires, %4 tonne, 4x 4 Motocyclette, Yamaha Autobus et autres véhicles “Un acompte de $200 (au comptant ou par étre immédiatement pour chaque article ven- chéque’ visé) deora du.” CONDITIONS D’ACHAT: COMPTANT OU CHEQUE VISE A L’ORDRE DE ‘ CORPORATION DE DISPOSITION DES BIENS DE LA COURONNE Pour de plus amples renseignements, communiquez avec CORPORATION DE DISPOSITION DES BIENS DE LA COURONNE Piéce 245, 4050 ouest, 4° avenue VANCOUVER, C.-B. V6R 1P7 Téléphone: (604) 732-4358 Télex: 04-54655 Corporation de disposition des biens de la Couronne Jean-Pierre Goyer, Ministre responsable iv SA Crown Assets Disposal Corporation Jean-Pierre Goyer, Minister Responsible UTEZ SUR L’OCCASION! Lieu Batisse 517 Articles versé VENTE COMPTANT SANS LIVRAISON Samedi, 26 novembre 1977 9h a18h Base des Forces canadiennes Esquimalt Chantier maritime (Dockyard) Vétements militaires, machines a ad- ditionner, argenterie, outillage électrique, caméras, pupitres, haches, caméra (sous-marine), poele Coleman, jumeliles, balances, instruments d’arpenteurs, réfrigérateurs, chaufferettes, feux d’un navire, bicyclet- tes et nombre d’autres articles. ' On indiquera d’avance les prix des ar- ticles qui seront vendus au comptant et sans livraison. fourneaux de cuisine,