SPECTACLE a) s'6 7 ‘Le Soleil de Colombie, vendredi 3 mars 1989 - 5 PEINTURE Robert Charlebois au Commodore «Dense» danse! Par Marie-Louise Bussiéres Au Commodore le 22 février dernier 600 personnes, pour la plupart des francophones, «se secouaient les puces» comme le soulignait une spectatrice. Robert Charlebois a littérale- ment charmé la salle avec une mixture de «vieilles tounnes» et de nouvelles de son dernier 33 tours «Dense». Il était accompagné par 7 musiciens et 2 choristes: le batteur et chef d’orchestre Jean Francois Fabiano; André Whiteman, bassiste; Daniel Bellegrade, percussionniste; Alain Bellaiche, guitariste; Denis Sansom, claviériste; Charles Papazoff, saxophonis- te; Pierre Sickini, Trompettiste et les deux magnifiques voix de Linda Niles et Nico Beki. «Un gars ben ordinaire» servait d’introduction a la soirée. La premiére partie du spectacle comprenait des an- ciens succés trés appréciés de lasalle. L’apport d’un orchestre aux rythmes du sud et |’ajout de cuivres donnaient aux vieux airs, une nouvelle jeunesse et aux compositions récentes beaucoup de force. Charlebois nous a présenté aussi la petite cousine de «Conception». Elle s’appelle «Graziella» et elle est belle! La deuxiéme partie du spectacle, plus «Rock», est principalement tirée de son dernier album «Dense». A son avis plus touffu. Le concert de Vancouver a, selon Robert Charlebois, été sa meilleure performance depuis longtemps grace a la chaleur et ala participation enthousiasme du public. Il se présente comme un chanteur de variétés qui a pris plusieurs virages durant sa carriére, tous les 4 ou 5 ans. Celui-ci dépasse les autres. Sur scéne il dominel’action. il court, danse, parle, blague asa fagon. Lorsqu’il chante, sa voix sensuelle atteint chaque spec- tateur. Grace a sa formation théatrale, il sait aller chercher son public, le tenir en haleine, lui donner l’impression qu’il ne fait qu’un avec lui. A 44 ans, il renait, retrouve son dynamis- me. Il a aussi su choisir ses musiciens, originaires des quatre coins du monde. Les Nations Unies en état de création! Si c’est une image du futur, ca promet! Robert Charlebois terminait la soirée avec «Je reviendrai a Montréal» qu'il transformait pour l'occasion en: «Je revien- drai a Vancouver». Souhaitons- le! Car ceux qui n'y étaient pas ont manqué un_ spectacle mémorable. Galerie BAU-XI Richard Bond «Fraser River Series» Par Louise Lassagne Richard Bond expose ses plus récentes peintures a la «Bau-Xl Gallery» jusqu’au 11 mars. Richard Bond est né en Angleterre. Arrive dans sa jeunesse a Vancouver, il a étudié ala «Vancouver School of Art» et a exposé a maintes reprises a travers le Canada. On trouve ses oeuvres dans les collections de la Vancouver Art Gallery, First City Trust, BC Lotteries Foundation et dans plusieurs collections privées. Cette exposition d’oeuvres figuratives comprend une quin- zainedetoiles, toutes représen- tant des paysages. de la Colombie-Britannique. Atravers un theme qui pourrait étre terriblement monotone (Fraser prospect series), |’artis- te nous améne avec habileté et imagination a partager son interprétation de la nature en Colombie-Britannique. Chez lui rien de la sauvage grandeur a laquelle nous ont habitué les paysagistes canadiens mais plut6t uneapproche _ intimiste de la nature. La peinture de Richard. Bond est certainement gestuelle. II exécute ses oeuvres en un tachisme aux couleurs vibran- tes. Les formes vont et viennent alaVan Gogh. Au premier plan, elles balayent la surface pour devenir plus statiques dans le lointain du tableau. L’utilisation de toute une gamme de verts dés le 1er plan un cadre qui nous place immédiatement dans une situation d’intimité propre aux contrastant sur des_ fonds tumineux donne un_ aspect général de négatif-positif rappe- lant David Milne. De |’ensemble des oeuvres se dégage une impression d’instantané et de fugitif. Son approche de la structure des sujets détermine Richard Bond, «Clump», huile sur canevas, 42 x 56, 1988 paysagistes européens. L’oeuvre de Richard Bond @chappe aux influences des tendances du jour. Elle est personnelle. Exéburante, vi- brante, colorée, sa peinture est plut6t de facture européenne. Une bonne petite exposition. Mieux vaut prévenir que guérir: mettez de la santé dans votre assiette Biter | ~~ Le choix de Marie-Louise «Healt, The Musical» de John Gray: une surprenante mise en scéne de Larry Lillo au Vancouver Playhouse jusqu’au 25 mars. Le style des chorégraphes et de |’interpréta- tion fait tres comédie américai- ne. Mort, le seul véritable person- nage du spectacle, agit comme si son corps pouvait accepter tous les exces de sa vie: pression du travail, stress dela vie quotidienne, besoin ou désir de performances sexuelles, mauvaise alimentation. Sont réunis tous les éléments de l’effrondement d’'un homme de 40 ans... Mort, Eric Peterson crée un personnage que je soupconne trés prés de lui. Il y excelle! Les 3 autres acteurs de la production représentent des parties du corps de Mort avec lesquelles il s’entretient: la bouche expressive (lan Mc- Donald), le pénis sur le qui-vive (Ross Douglas), et le systeme digestif nerveux et préoccupé (Stephen E. Miller). On com- prend |’importance ici de donner l'illusion de 4 parties d’une seule et méme entité. A cause de la solidité des textes, du son et des rythmes «Rock», Tango ou Jazz, les comédiens trouvent un souffle qu’ils gardent jusqu’a la fin. Les spectateurs vou- draient méme pouvoir danser avec eux a certain moments. Un décor humoristique (si je peux m’exprimer ainsi) de Pam Johnsor imite l’intérieur d’un corps humain géant. On a l'impression de se promener ou d'observer le systeme lymphati- que, le fonctionnement du coeur, des veines, des artéres, etc. Une multitude de lumiéres danse au son de la musique du trio Simon Kendall, Al Rodger et Stephen Soucy. L’orchestre est encastré au centre des organes vitaux. C’est un vaudeville original, qui fait rire mais aussi réfléchir. Informations: 873-3311. 5 L’agenda «Nocturne» au Studio 58 (Langara Campus, 100 49iéme ouest). Un vaudeville écrit et réalisé par Morris Panych. Débute le 3 mars a 20h00. Informations: 324-5227. — Danse «Nullstadt», une chorégraphie de Monique Giard au Firehall Arts Centre (280 Cordova Est) les 2, 3 et 4 mars a 20h30. C’est une critique des images véhiculées par la télévision. Monique Giard y observe Vimpact des médias électroni- ques sur le comportement humain. Sa recherche artistique s’appuie sur le livre «No sense Of Place» de Joshua Meyrowitz. Les danseurs, filmés par des caméras, disparaissent et évo- luent sur des écrans de télévision. Henry Jesionka a signé la mise en images de «Nullstadt». Musique cinémato- graphique et de cirque de Bruno de Degzio. Informations: - 689-0926. Sur seule radiobalise qui nous votre position en mer ee eo o BD ponoOnd NHOCNDD poovDd : " lame Way ‘Votre navire peut-il parer a toute éventualité? WT pour tous les propriétaires de navires commerciaux (dont | les bateaux de péche) l’achat d'une radiobalise de loca- lisation des sinistres (RLS) 406 MHz pourrait vouloir dire un sauvetage rapide en cas de détresse. Lorsqu’elle est activée, la RLS 406 MHz est la permet de déterminer %} dans un rayon de deux kilometres. Aucune autre n'est aussi précise. La RLS 406 MHz émet un signal spécialement codé qui nous permet d’en savoir davantage sur votre navire, grace V a la fiche d’inscription que vous avez remplie a l'achat de votre RLS. Nous pouvons ainsi déterminer le type de votre navire et le nombre de membres de votre équipage. Dés l'instant ot! nous captons le signal de votre RLS, nous pouvons mettre en branle toutes e longueur d’onde ‘Wales mesures de sauvetage nécessaires. Rappelez-vous: tout navire commercial mesurant 20 métres et plus devra étre Equipé, des le 31 mai 1989, d'une RLS 406 MHz pour se conformer au réglement. Pour tout renseignement sur |’achat et j’enregistrement d'une RLS, communiquez avec le bureau de la Garde cotiére le plus pres de chez vous. * Les propriétaires de navires de 20 métres et plus possédant une RLS ou tout autre appareil semblable utilisant les frequences 121,5 MHz et 243 MHz, avant lentree en vigueur du Nouveau reglement, ont jusqu'au 31 mai 1993 pour s'y conformer. 4 Sort cotme mares tense Gard r Canadian canadienne Coast Guard