¢ ¥ Qu’est-ce qui augmente plus vite, les prix ou les revenus? Pour évaluer les effets de Vinflation sur votre pouvoir d’achat réel, il faut comparer augmentation du revenu de votre famille avec l’augmenta- tion de l’indice des prix a la consommation. Les travailleurs canadiens ont pu, en moyenne, conserver les avantages des augmenta- tions de salaire. Les gains moyens réalisés dans l’industrie d’octobre 1975 _ a mai.dernier ont été supé-_ rieurs de 13.4 pour cent a ce qu’ils avaient été pendant la période équivalente un an au- paravant. Compte tenu de la S’il inflation signifie qu’un dollar permet d’acheter moins aujourd’hui qu’il y a cing ans; est-ce que le citoyen canadien est dans une plus mauvaise si- tuation qu’en 1971? Est-ce que chaque augmentation de |’in- dice des prix a la consomma- tion implique que notre pou- voir d’achat diminue? L’indice des prix a la con- sommation (calculé sur la base du dollar de 1971) a atteint 150.0 en aoidit, ce qui signifie ~ hausse des prix a la consom- mation, cela signifie une aug- mentation des salaires réels de 3.7 pour cent par rapport a lannée précédente. ‘Si le prix n’est pas équitable-Réagissez! Le prix de chaque produit, qu’il s’agisse d’un tube de den- tifrice, d’un petit pain ou d’une souffleuse a neige, comprend les cofits de production, plus une marge bénéficiaire. La Commission de lutte contre _Pinftation a toujours cherché a _-réglementer les cofiits et les marges bénéficiaires afin que le rythme des augmentations de prix ralentisse. Ce systeme de réglementation des prix a commencé a fonctionner mais il faudra encore quelque temps -avant que le consommateur moyen s’apergoive de ses _ effets. Gertaines hausses de prix se répercutent plus lentement que d’autres sur le consommateur. Ainsi, l’étoffe vendue main- tenant aux fabricants ne sera pas transformée en vétements avant le printemps prochain et ne sera pas vendue dans les magasins avant un an. Par conséquent, si le prix de l’étof- fe augmente cette année, cette augmentation ne se répercu- tera pas sur le coat des véte- ments avant l’automne pro- chain. D’autre part, si les véte- ments semblent se vendre a un prix plus élevé maintenant, c’est probablement a cause de la hausse du salaire des travail- leurs et du coat des matiéres premiéres qui s’est manifestée l’automne dernier. Mais si les cofits de production du denti- frice ou de tout autre article augmentent aujourd’hui, nous connaitrons sans doute un changement de prix a l’épicerie ce mois-ci. La Commission de lutte con- tre inflation peut générale- ment déterminer si une hausse de prix est justifiée en exami- nant la raison, par exemple une augmentation des coiits de la main-d’oeuvre ou des prix a importation, mais la Com- mission ne saurait établir ce qu’est un prix équitable. C’est ici qu’intervient le consomma- teur. Vous pouvez lutter contre des prix élevés en refusant d’acheter un produit - dont Vemballage est trop cofiteux. Si vous achetez des produits endommagés ou insatisfaisants de quelque autre facon, retour- nez-les au magasin. Si le maga- sin ne ‘les accepte pas, retour- nez-les au fabricant avec une L’adresse du fabricant est inscrite sur chaque produit et, naturellement, les entreprises sont désireuses, pour des rai- sons de concurrence, de plaire a leurs clients. Si vous n’étes pas satisfaits, vous devriez vous plaindre a l’entreprise qui a fabriqué le produit en ques- tion. De.cette fagon, les con-> sommateurs peuvent tous s’as- surer que la qualité ne diminue pas avec la baisse des prix. L’an dernier, plus le chiffre d’affaires des compagnies d’assurance générale augmen- tait, plus elles perdaient d’ar- gent. ; La Commission de lutte con- tre l’inflation est aux prises avec le probléme qui consiste a réduire la hausse des primes d’assurance tout en tenant compte de l’augmentation alarmante des coats d’exploi- tation des compagnies. La-Construction d’une mai- son qui avait coité $30 000 en 1971, s’élevait 4 $46 000 pen- dant |’été de 1975. L’industrie dans son ensemble, y compris les compagnies d’assurance automobile, a perdu des mil- lions de dollars pour de gros risques en 1974 et en 1975. Les compagnies d’assurance sur les biens et sur les accidents | ont subi $330 millions de per- tes en 1974 et environ $263 millions en 1975. Ces pertes comprenaient la _ réparation d’automobiles endommagées dans des accidents et nous savons tous que le prix des piéces détachées a monté en fléche. Une enquéte révéle que, de janvier 1974 a juillet 1975, le cofit des piéces détachées a: augmenté de 32 pour cent alors que le coat de la main d’oeuvre a augmenté de 30 pour cent. Par conséquent, les com- pagnies d’assurance ont aug- menté leurs taux pour con- penser leurs pertes, l’assurance automobile a donc augmenté de 30 pour cent l’an dernier. Cette année les plus grandes compagnies. d’assurance auto- mobile maintiennent en géné- ral leurs hausses 4 moins-de 16 pour cent, en conséquence, méme si vos primes d’as- surance augmentent, leur taux lettre de‘pldinte.!‘p cisonat ©d’aupifiéntafion diminue. evo y simplement que des biens et services qui coutaient $10 en 1971 coutent $15 en 1976. Un récent sondage d’opi- nion publique indique qu’une majorité de Canadiens ésti- ment que les prix vont aug- - menter plus vite que les re- venus familiaux. » Bien que tous ces facteurs puissent engendrer une légére avance de |’indice général des prix a la consommation a l’automne, le programme anti- inflationniste atteindra néan- moins et dépassera peut-étre son objectif. Toutefois, une hausse du pé- trole et du gaz autorisée par le gouvernement‘ élévera Vindice de septembre. De plus, le taux de l’assurance automobile est a la hausse, par suite de l’aug- mentation des frais d’exploita- tion dans Vindustrie; de leur cété, les taxes sur les im- meubles vont s’accroitre en oc- tobre. Les nouveaux prix des automobiles n’entrent pas - d’ordinaire en ligne de compte avant novembre. Le Soleil de Colombie, Vendredi 3 Décembre 1976, 13 LA MODE AUTOMNE-HIVER 1976-1977 MODELES DE HERMES YRERS SUIS? £5901) ih tt wo te LA BONNE CUISINE BON MENU POUR LE JOUR DE NOEI Cocktail d’Huftres Oie ROtie farcie Haricots verts Choux Rouges et Pommes Salade de pruneaux Salade Verte Tarte -de Noel - Il est de tradition de toujours proposer la fameuse ‘*Dinde de Noel’’. Pourquoi ne pas faire une variante de temps en temps. Nous vous donnons ci-dessous une recette d’Oie rétie farcie, cette derniére étant égale- ment une excellente volaille 4 recommander pour les Fétes de fin d’année: Il faut compter une demi-livre atrois quarts par por- tion (non par personne) Nettoyer bien l’intérieur de l’oie. La laisser tremper 24 heures, en retournant plusieurs fois, dansla mari- nade suivante:le jus de 2 citrons, 1 demi-tasse d’huile, 1 carotte grossiérement rfpée, i oignon coupé assez épais, 1 gousse d’ail coupée en deux, 6 clous de girofle entiers, 1demi-cuillérée a thé de thym,1 demi-cuillé- rée A thé de basic, 1 poignée de persil Retirer de la marinade, farcir avec lafarce qui suit: peler & hacher2 livres de pommes, y ajouter un quart de livre de beurre fondu, ltasse de raisins secs, 5 tasses de paingrillé coupé endés. Aromatiser avec une demi-cuillérée 4 thé de thym ou marjolaine. As- saisonner aveclcuillérée athédesel et une demi- cuilleérée A thé de poivre - : ‘ Mettre l’oie dans la rétissoire. Verser dessus 2 tasses d’eau bouillante. Couvrir et rdtir de 25 4 30 minutes par livre, dans le four 4325 deg.F. Piquer les ailes et les cuisses avec une fourchette afin d’en faire sortir le gras. Découvrir la léchefrite 20 minutes ravant la fin de cuisson - BONNES FETES ET REGALEZ-VOUS! UNE FOIS LES DENTS LAVEES, PAS DE BONBON! Comment naissent les ca- ries dentaires? Longtemps les médecins et les dentistes ont cherché des explica- tions. s’expliquer par le trés faible degré d’acidité buccale di a Valimentation insuffisante. Or c’est sur cette notion dacidité que repose aujour- @hui la théorie chimico- microbienne la plus univer- sellement admise. Les bac- téries, qui pullulent dans la bouche et en_ particulier dans la plaque dentaire — résidus alimentaires et sali- vaires collée aux dents — Lorsqu’une hygiéne insuffi- sante la laisse se former, sé- crétent par leur interaction avec la salive des acides ca- riogenes. Sucres Alimentaire? Liidée d’imputer au ré- gime alimentaire la cause de celles-ci est venue tout dabord a l’esprit. En évo- quant le réle joué par les vitamines et notamment par la vitamine C' dans le scor- but, on a pensé quun régi- me bien équilibré en vita- mines et en sels minéraux devrait avoir le meilleur ef- fet sur l’organisme en géné- ral et sur les dents en parti- culier. | Malheureusement, Pexpérience a démontré qu'il n’er: était rien. Mieux méme, lon s’est apercu qu’en Inde, ott les maladies de carence font de vérita- bles ravages, le pourcentage des caries dentaires était Vun des plus bas du monde. Acidité Alors? Ek bien l'on s’ac- L’acidité augmente, lors- que des glucides pénétrent dans ce milieu, ce qui veut dire que ce sont les sucres “consommés sous toutes leurs formes, mais en particulier sous la forme de bonbons, qui sont parmi les ennemis les plus: dangereux de I’é- mail protecteur des dents. Moralité! Brossez régu- liérement vos dents au corde aujourd’hui sur une autre explication, qui éclai- ‘re en méme temps cette apparente contradiction: le ~*~ bas pourcentage indietr peut ~ moins deux fois par jour et surtout, parents, jamais de bonbons a vos enfants le soir, une fois que les ~~ “dehts~ ont’ été lavéest ~~