Mgr Modeste Demers, premier évéque de VICTORIA Woo Mer - MODESTE DEMERS ‘Premier évéque de Victoria (Ile de. Vancouy er). Modeste Demers, voila un nom 4 peu prés inconnu chez — une personnalité ca- nadienne-fran aise trés ra- rement évoquée; seul untout petit village de Rimouski, St-Modeste, rappelle le souvenir de cet homme. Pourtant, Modeste Demers, d’abord abbé, puis évéque, fut l’apdtre de la Colombie- Britannique, le premier é- véque de Victoria (fle de Vancouver) un grand. mis- ‘sionnaire. Cependant, 4. St-Nicolas, - $a paroisse natale ot lenom de Demers est solidement implanté, - le fils de Jean Demers, le premier ancé- tre, s’y installa en 1662 - On est attaché A cette fi- gure et on souhaite la con- naftre davantage. Un groupe de citoyens et amis de cette paroisse, no- tamment M. Raymond Gin- gras, attaché aux Archives nationales et lie 4 la_ fa- mille Demers par sa mére, projette d’ériger une pla- que 4 la mémoire de ce mis- sionnaire - évéque - pion- nier de 1’Ouest, né et elevée’ - sur le terrain méme- ot se trouve aujourd’hui J’hotel Beaurivage. Grice aux archives na- tionales qui conservent de nombreux et précieux docu- ments sur Mgr Demers, grace aussi 4 un notaire de Lévis, M. Etienne-Théodo- _ re Paquet, qui en a écrit u- _ he excellente biographie dans ‘‘Fragments de I’his- toire religieuse et civile de la paroisse St-Nicolas'(1894), grace enfin, au Dictionnaire biographique du Canada (3é volume) qui, sous la plume de Mme Jean Usher, attachée 4 la section d’Histoire du Mu- sée de 1l’Homme A Ottawa, traite de Mgr Demers et de, son oeuvre, nous sommes en x mesure d’apprendre les principaux éléments de cette vie vraiment exceptionnelle. D’UNE FAMILLE DE CUL- TIVATEURS - Modeste Demers naquit 4 St-Nicolas,le 1l octobre 1909 (1) d’une famille de cultiva- -teurs; il avait sixfréres et soeurs. Il fit ses études clas- siques 4 Québec et ‘‘prit la robe’’, ainsi que le dit le no- taire Paquet, en 1832. Le 7 février 1836, ilest or- donné prétre par l’évéque de | Québec, Mgr Signay;. célé- bre, ,le lendemain, sapre- miére messe dans son église paroissiale. Son premier poste le voit 4 Trois-Pistoles comme vi- caire. Il ne devait cependant y demeurer que quatorze mois; sa vie, on le verra, prenant, dés cette époque, u- ne orientation ‘‘probable- ment imprévue de ses pro- ches, surtout de ses vieux parents, mais souhaitée par lui dans l’intimité de son coeur’’. Cette année-1a (1837), Mgr Joseph - Norbert Proven- cher, premier évéque de Ri- viére-Rouge, vient 4 Québec dans le but de recruter des jeunes prétres pour ses _missions de 1’Ouest. PREMIER GRAND DEPART ‘Avec l’assentiment de Mgr Signay, l’abbé Demers don- ne aussitét son adhésion et. s’embarque, le 27. avril de -l’année suivante, 4 Lachine, prés de Montréal. Comme moyen de trans- port, un canot d’écorce! La distance 4 parcourir pour arriver 4 St-Boniface: 700 milles. Il y mettra cing semaines et séjournera un an et deux mois acet en- droit, oeuvrant comme mis- a sionnaire sous la juridiction de Mgr Provencher. L’année suivante, il fut de nouveau choisi par Mgr Si- gnay pour entreprendre, cet- te fois en compagnie de l’ab- bé Frangois-Norbert Blan- chet, (il sera plus tard évé- St-André Aa que "de Québec) une action missionnaire auprés des po- pulations catholiques de 1’O- régon ‘‘qui réclamaient des prétres et des 'missionnai- ress Ce voyage, raconté par le notaire Paquet, fut accom- pli dans des conditions ter- ribles. Il se fit d’abordpar navigation jusqu’a Fort Nor- way- House, prés du lac de Winnipeg, ‘‘ou ils passérent huit jours 4 évangéliser les - peuplades de cet endroit’’. _ Ace sujet, il est important de signaler que les deux jeu- nes prétres avaient regu de leur supérieur ‘‘la mission d’exercer leur apostolat non seulement sur les Blancs, ‘mais sur les Indiens qu’ils rencontreraient sur leur route’’. Aprés Edmonton, odils ar- rivent le 6 septembre, on change de moyen de locomo- tion et on utilise la voie terrestre: portages 4 ef-— ‘fectuer, marches 4 tra- vers la forét, les prairies, riviéres et ravins 4 fran- chir, apanage des _ pion- niers, heures de souffran- ces et difficultés -innom- - brables. MORT en 1871 - C’est en se rendant aucon- cile du Vatican, 4 Rome, en 1870; qu’il eut un acci- dent dont il ne devait pas se remettre. Il mourut le 28 juillet 1871, quelques jours seulement .aprés l’entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération. Il fut remplacé par un prétre d’origine belge, Mgr Seghers, qui devait connaf- tre une fin tragique; il fut tué par son compagnon, un Blanc du nom de Fuller. Tous deux, Mgr Demers et Mgr Seghers, reposent dans la crypte de la cathédrale Victoria, vil- le devenue une des plus bel- les du Canada dans ta pro- vince la plus riche du pays. . 1) Fils de Michel Demers et Marie-Rosalie Faucher. La terre ancestrale de la_ fa- mille Demers a été trans- mise A Isaie Demers, fré- re de l’évéque. Un descen- dant Demers a occupé cette terre jusque vers 1930. Tous furent cultivateurs 4 St-Ni- colas, comté Lévis. . ralisme. Un service a q |phone. BLACK TUSK ‘touring and ‘guide service Itd. Attendez-vous votre fa- mille ou des amis? Si oui, nous vous offrons des ex- cursions pour de petits grou- pes, afin de donner plus de plaisir 4 chacun. 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Les associations canadien- nes frangaises qui émergent a ce dernier budget ne rece - vront donc pas davantage en réalité. Fait inquiétant, le statut de la direction de l’Action socio-culturelle,de qui dependaient ces associa- tions s’est nettement dété- rioré. Jusqu’ici, cette di- rection relevait directement d'un sous-secrétaire d’Etat responsable du bilinguisme. Maintenant, elle n*est plus qu’un ‘*programme’”’ dépen- - dant de la division de la Ci- toyenneté car le poste de sous-ministre d’Etat au bi- linguisme a été aboli. Un autre aspect de la réfor- “me opérée au Secrétariat d’Etat est la création de di- recteurs régionaux .d’Action socio-culturelle. Ces di- recteurs sont au nombre de cing: un pour les Maritimes, ‘un pour le Québec, un pour 1’?Ontario, un pour |’ Ouest et un pour la Colombie$ Ils se- raient dotés de pouvoirs as- sez étendus, disposant no- tamment d’un budget pour fins culturelles. Enfin,il est question d’un programme quinquennal de bilinguisme dans ce secteur... Ces changements de strucs ture sont-ils pour le mieux: On peut l’espérer. Cela dé- pendra en bonne partie des personnes en place. Lesuc- cesseur de 1l’Honorable Gé- rard Pelletier au Secréta- riat d’Etat, M. Hugh Faulk- nev; est bilingue. Jus- qu’ici il a manifesté un grand intérét pour les grou- pes francophones hors du Québec. Nous nous deman- dons cependant si les cing directeurs régionaux sont tous vraiment bilingues... Un fait est certain: les as- sociations qui représentent ces:groupes auprés d’Otta- wa doivent se familiariser avec les nouvelles struc- tures et les nouveaux diri- geants de 1’Action — socio- culturelle. L’ancienne Di- rection a accompli un tra- vail considérable durant ces trois. années’ d’existence. Elle avait 4 innover. Ses successeurs ont lat&che plus., facile, en théorie du moins. Espérons qu’ils recevront les. appuis dont ils ont be- soin au Parlement d’Ottawa! LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT 700 ouest, 16éme avenue, VANCOUVER, B.C. 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