A ‘tail vr recommandations utiles. Une équipe de travail des études spéciales. VOUS AVEZ LA PAROLE UN PEU D'HISTOIRE CONTEMPORAINE Adoptée avec l’appui de tous les partis politiques, entrée en vigueur en septembre 1969, la Loi sur les langues officiclles proclame que le francais ct anglais ont un statut, des droits et des priviléges ¢gaux dans toutes les institutions du Parlement ct du Gouvernement du Canada. [ Elle ne s’applique pas toutefois aux institutions provinciales ou municipales, ni, sauf indirectement dans de rares cas, au secteur prive. ] PORTEE DE LA LOI Sous certaines reserves d’ordre pratique, la Loi vous permet d’employer, oralement ou par écrit, le frangais ou l'anglais pour communiquer avec n’importe quel organisme fédéral; vous pouvez compter, en retour, sur une réponse formulée dans la langue officielle de votre choix. En outre, tout organisme federal doit tenir ala disposition de son public des documents et des publications régigés dans les deux langues Sil est vrai qu'il offre a certains fonctionnaires federaux des perspectives nouvelles, ce « bilinguisme des institutions » , garanti par la Loi sur les langues officielles, n’en oblige pas pour autant les particuliers a étre bilingues»Cest._ au seul gouvernement qu'il incombe de servir le public dans les deux langues. UN AMI TOUJOURS DISPONIBLE Pour appuyer vos droits, le Parlement a mis a votre disposition un alli¢, un « protecteur des langues » . Cest le Commissaire aux langues oflicielles. Mandate pour sept ans par le Parlement, 4 qui il présente un rapport annuel en toute independance du gouvernement, il lui incombe de donner suite a vos plaintes. Sil estime qu'un organisme fédéral a négligeé vos droits linguistiques, il usera du pouvoir qui lui cst imparti de formuler toutes A ce réle de protecteur des langues, le Commissaire ajoute celui de « vérificateur aux comptes en mati¢re linguistique » . II s‘agit d’une sorte de « médecine * préventive » pratiquée par son Service des études spéciales au profit des organismes fédéraux, qui sont ainsi mieux en mesure de prévoir les besoins de leurs administrés et de leurs fonctionnaires. LES DROITS DES FONCTIONNAIRES — FEDERAUX Ces droits, le Commissaire a le pouvoir de les protéger de deux facons : d’une part, en soutenant le principe de légalité du francais et de l'anglais comme langues de travail dans les organismes fédéraux; d’autre part, en veillant, une fois épuisées les procédures d’appel en vigueur, 4 ce qu’il soit diment tenu compte de la Loi sur les langues officielles dans le recrutement et l’avancement de personnes appelées a servir le public. Ainsi, le Commissaire peut aider a assurer, au point de vue linguistique, l’équité dans tous les concours. ET LES DROITS DES AUTRES LANGUES? La Loi sur les langues officielles ne garantit aucun statut~ officiel aux langues autres que le frangais et anglais. On y trouve toutefois une clause de sauvegarde dont l’objet est d’empécher le recours a la Loi dune maniére susceptible de porter attcinte aux droits que peuvent posseder ces langues. Dans ces limites, le Commissaire doit respecter la dignité de toutes les langues parlees au Canada. COMMENT FAIRE VALOIR VOS DROITS Ecrivez ou téléphonez au Commissaire. Si votre plainte est fondée, il vous prétera son appui. Sinon, il vous fournira des explications pertinentes. Bien souvent, si le probleme n’est pas de son ressort, il pourra vous indiquer a quelle porte frapper. Le personnel du Service des plaintes. Pour signaler un probleme, libre a vous de garder lanonymat. Mais si vous donnez votre nom et votre adresse, vous recevrez une réponse personnelie. De plus, Ja Loi vous garantit le caractére confidentiel des enquetes menc¢es par le Commissaire. VOICI SON ADRESSE: Commissaire aux langues officielles Ottawa (Ontario) KIA OT8 Si vous préférez téléphoner, composez le numéro (613) 996-6368. Dites seulement que vous avez un probléme ou une plainte. Nous assumerons les frais de l’appel. Cet espace est acheté par le Secrétariat d’Etat. Les textes qui s’y trouvent sont eee iat ot i journaux membres de ociation a presse francophone h Québec, APFHQ. - os Le Soleil de Colombie, Vendredi 4 Novembre 1977 13 D’UNE PLACE A L’AUTRE Maillardville (Suite de la p.3)" la construction d’un foyer pour les retraités francopho- nes. Ce qu'elle a réussi avec succés, le Foyer Maillard, avec ses multi-étages, est le point de mire du panorama de Maillardville et les finan- ces du Foyer sont en bonne santé, comme I’a indiqué le rapport annuel. Mais le Foyer n’était pas le seul objectif de la Société lors de sa création; il y avait toute la vie francophone de Maillard- ville, culturelle, économique, éducative, etc. Il est grand temps que la Société, ayant atteint un de ses objectifs, se penche sur ses autres buts, c’est pour cela qu'il devient de plus en plus nécessaire d’élargir le sociétariat en recrutant des centaines de nouveaux mem- bres parmi les jeunes de tous Ages; c’est d’eux que dépend la survie de la Socié- té et de ses oeuvres. Dans son allocution, le président, M. Amable Bra- connier, fit l’éloge de M. Adélard Sauvé, décédé au courant de l'année, qui ce- pendant de nombreuses an- nées se dévoua, non seule- ment comme trésorier, mais aussi a la gestion des pro- priétés de la Société. Le rapport financier fut lu et expliqué par le comptable vérificateur, M. Gilles M. Lizzée, qui félicita ]’}adminis- tration sur la bonne tenue des livres de comptes. En ]’absence de Mme Pier- rette Paquette, retenue 4 la maison par indisposition, ce fut son époux Roméo qui agit comme secrétaire. Aux élections qui s’ensui- virent, Mme Henriette Sevi- gny fut élue Trésoriére, Mme Pierrette Paquette fut réélue Secrétaire et MM. Jean-Baptiste Goulet, Paul Fouquet et Georges Ledet furent réélus directeurs pour trois ans. Un goiiter servi dans la salle 4 manger du Foyer clétura l’assemblée. Victoria (Suite de la p.3) Elle est membre de |’asso- ciation des Parents cana- diens pour le francais, orga- nisme dédié a la promotion du meilleur enseignement possible du frangais. Mme Poyen a été profes- seur de francais, au secon- daire, en Alberta, de 1962 a 1967. Si je suis élue, a-t-elle précisé, je poursuivrai la priorité accordée a la res- ponsabilité fiscale mais je m’assurerais que l’accent mis sur les économies finan- ciéres n’obscurcisse pas les objectifs éducatifs. Je tra- vaillerais pour plus de contréle local au niveau de la Commission Scolaire. Je veillerais 4 ce que soit accor- dés le temps et les ressour- ces qui conviennent aussi bien que l’argent. J’encou- ragerais une participation accrue de la communauté dans le systéme d’éducation. Powell River LE CLUB BON ACCUEIL 4695, avenue Marine, Powell River, C.B. Tél. 485-2031 par Germaine MORAIS, Le Club Jeunesse: Le 26 novembre 1977, au gymnase de |’école Assomp- tion, une grande soirée pour célébrer la Sainte Catherine, se prépare par le club jeu- nesse de Powell River. Pour vous donner un avant-goiit, voici en bref, les préparatifs en ébauches. Un souper familial ouvrira les festivités, ce dernier sera préparé et servi par les jeunes. Suivra une soirée de variétés, les jeunes et les moins jeunes auront l’occa- sion d’y concourir d'une fa- con particuliére. De ce fait, un appel est lancé aux amateurs locaux;-. venez chanter un refrain, raconter une bonne vieille histoire, jouer d'un instrument, dan- ser une gigue, etc... Un prix sera décerné au meilleur talent. En plus, au cours de la soirée, d’autres prix sur- prises seront offerts. Votre encouragement a soutenir les efforts produits par notre jeunesse, aidera grandement a accomplir un succés de cette soirée diver- tissante, spécialement orga- nisée en votre honneur. Les personnes intéressées a participer au concours d’amateurs, peuvent entrer en communication avec Mo- nique Paquette, au 485-9267. D’autres renseignements vous seront donnés durant les semaines a venir. Le 8 novembre: A 20h00, au local situé a larriére de l’école Assomp- tion, réunion générale pour les membres et les person- nes intéressées a le devenir. On compte sur votre présen- © ce. Le 10 novembre: A 19h30, au canal 10 de Powell River, diffusion loca- le d’une entrevue avec -Suzanne Morin, animatrice de la Fédération Jeunesse Colombienne, ainsi que de Guylaine Cété et Mario Paquette du Club Jeunesse de Powell River. Suivra la Francophonie and You, réali- sation de M.Jacques Demers —w