: ; : q 4 ; 4 Affaires culturelles Les directeurs des orga- nismes fédéraux oeuvrant dans le domaine de spectac- le; des arts et des musées se sont réunis A Montréal 4 l’occasion de la quatriéme conférence annuelle de ce genre en vue de discuter des objectifs culturels généraux du pays et des incidences de ceux-ci sur les organis- mes représentant le secteur public en ce qui concerne les films, la radiodiffusion les arts plastiques et les spectacles, les archives, les bilbiothéques et les musées. Les réunions, auxquelles participent les neufs orga- nismes culturels dont le se- crétaire d’Etat est le porte- parole au Parlement, étaient présidées par Gérard Pelle- tier. Prenant la parole au début de la réunion, le Secrétaire d’Etat, M. Gérard Pelletier, a parlé de la nécessité de concilier 1*’autonomie des in- stitutions culturelles fédé- rales avec les exigences de 1’ élaboration et de la mise en oeuvre d’une politique culturelle globale et cohé- rente. Tl n’est pas question, a-t- il. dit, que le secrétariat d’Etat devienne un ministére des affaires culturelles au sens habituel, mais des mé- canismes de communication ‘et de coordination doivent étre créés pour faciliter la collaboration entre le minis- tére qu’il dirige et les in- stitutions culturelles fédé- rales. Selon M. Pelletier, cette collaboration repose trop A l’heure actuelle sur les pos- tulats philosophiques et pas assez sur des mécanismes concrets. La mise au point de ces écanismes faciliterait la réalisation des objectifs de idémocratisation et de décen- tralisation de la politique culturelle que poursuit le gouvernement. Ces mécanismes concrets permettraient que soit main- tenue une certaine distance entre le gouvernement et les entre le gouvernement et les institutions culturelles fédérales et que soient évi- tées, en période de crise par exemple, les solutions |d’autoritarisme ou de diri- gisme culturel. Le ministre a souhaité que les directeurs des institu- cherchent avec lui non pas 4 modifier le systéme actuel mais A améliorer et 4 le rendre plus efficace. Certaines des questions ur- gentes étudiées au cours des réunions portaient sur la collaboration entre les sec- teurs public et privé. Men- tionnons, par exemple, les nouvelles mesures concer- nant l’édition. On se pré- occupe également de conso- lider les systémes de dis- tribution des livres et pé- riodiques canadiens et d’ augmenter les présentations de films canadiens tant au cinéma qu’a la télévision. Dans le domaine de la télé- vision, il faut trouver rapi- - dement le moyen de diffuser plus d’émission canadien- nes sur les réseaux privés de télévision. Au cours des derniéres an- nées, le Secrétariat d’Etat s’est efforcé d’améliorer le systéme de présentation des situations financiéres afin que le Parlement soit mieux informé de la fagon dont les fonds sont utilisés, et de ce qu’il peut attendre d’un pla- cement donné. Cette année encore, les budgets des or- ganismes culturels seront groupés et communiqués au Parlement sous une seule présentation globale. SECRETAIRE D‘ETAT GERARD PELLETIER Aide © alimentaire La contribution canadienne au Programme d’aide ali- mentaire mondiale. sera de $34 millions pour les années 1973-1974. L’annonce de la participa- tion canadienne a été faite par le Ministre de l’Agri- culture, M. H.-A. Olson, & la conférence sur l'aide ali- mentaire mondiale tenue 4 New York. Ce nouvel engagement du Canada représente un effort supérieur de $4 millions par rapport 4 la derniére contri- bution faite il y a deux ans. L’aide canadienne se répar- tira entre un don en argent de $7,480,000 et un volume de nourriture. équivalent au reste de lasomme annoncée. Le Programme qd’ aide ali- mentaire mondiale qui est administré par les Nations Unies et l’Organisation pour I’ali- mentation et l’agriculture, a éprouvé quelques difficultés A atteindre un équilibre ap- proprié entre la valeur pro- téique et la valeur énergé- tique de l’aide alimentaire. conjointement _ Le Canada poursuivra par ses contributions, l’effort nécessaire A la réalisation de cet objectif, a déclaré M. Olson. Depuis l’inauguration du Programme d’aide alimen- taire mondial en 1962, le Canada s’est maintenu au deuxiéme rang pour les con- tributions aprés les Etats- Unis, et ces deux pays ont & eux seuls fourni les deux tiers de l’aide matérielle et financiére accordée jus- qu’ici 4 cet organisme. Aussi M. Olson a-t-il pres- sé les autres partenaires du Programme d’aide alimen- taire mondial de se charger d’une plus grande partie du. total des contributions. Le Canada a-t-il ajouté, reconnaft sa responsabilité ‘dans l’utilisation rationnelle des. ressources alimentai- res, dans la poursuite de l’objectif du Programme Depuis l’inauguration du Programme d’aide alimen- taire mondiale en 1962, le .Canada s’est maintenu au deuxiéme rang pour les con- tributions aprés les Etats- Unis, et ces deux pays ont 4 eux seuls fourni les deux tiers de l’aide matérielle et financiére accordée jus- qu’ici 4 cet organisme. ‘ Aussi M. Olson a-t-ilpres- -sé les autres partenaires du Programme d’aide alimen- taire mondiale de se char- ger d’une plus grande par- tie du total des contributions. Le Canada, a-t-il ajouté, reconnaft sa responsabilité - dans l’utilisation rationnelle des ressources alimentai- res, dans la poursuite de l’objectif du Programme d’aide alimentaire mondiale, dans le combat des pays en voie de développement con- tre la pénurie de nourriture, et dans la solution du pro- bléme de carence protéique qui constitue une haute prio- rité pour les Nations Unies et l’Organisation pour 1’ali- mentation et l’agriculture. AGRICULTURE HORACE A. OLSON Chasse au phoque Le Secrétaire d’Etat aux Affaires extérieures, 1’Ho- norable Mitchell Sharp, a annoncé. que l’accord signé entre le Canada et la Nor- vége concernant la: chasse au phoque et la préservation des reserves de phoques dans les eaux du nord-ouest de 1’Atlantique est entré en‘ vigueur aujourd’hui méme. » L’échange des instruments de ratification a été effectué -ce matin par |’ambassadeur du Canada en Norvége, M. G. K. Grande, et le Mi- nistre des Affaires étran- géres de la Norgéve, M. A. Z. Cappelen. L’accord a été signé A Ottawa le 15 juillet 1971 par M. Torfinn Oftedal, ambas- sadeur de la Norvége au Canada, et M. J. A. Beesley, conseiller ‘juridique du Mi- nistére des Affaires exté- rieures. Le document pré- voit des mesures de conser- vation dans les eaux du nord- _ouest de 1’Atlantique visant A assurer-la protection des réserves de phoques et de _ voir 4 ce que les mammi- féres soient chassés sans cruauté inutile.L’accord pré voit également la création d’une Commission mise en: chargée de faire des propo- sitions sur la conduite de la chasse et sur la mise en application et en vigueur de ces mémes_ propositions ainsi que sur des recherches ‘scientifique touchant la chasse au phoque et la conservation des réserves. SEC. D’ETAT AUX AFFAIRES EXTERIEURES MITCHELL SHARP Nouvel hdpital OTTAWA - Le gouvernement fédéral défraiera 40 p. 100 du coat de construction d’un nouvel hdpital 4 Bella Bella, en Colombie - Britannique. L’octroi de, cette subvention a été annoncé conjointement le 26 janvier par j’honorable Arthur Laing, ministre des Travaux publics et députe de Vancouver-Sud, et par M. Paul St-Pierre, député de Coast Chilcotjn aunom de John Munro, ministre de la Santé nationale et du Bien- étre social. L’hOpital, dont l’Eglise -Unie du Canada assure la gestion et la dotationenper- sonnel, est situé dans la ré- serve indienne de Bella Bella, sur une fle en bor- dure de la Colombie-Bri- tannique. Il dessert les ré- serves indiennes de Bella Bella, Klemtu et Rivers In- let, ainsi qu’un certainnom- bre de phares et de petits villages de pécheurs. La province de la Colombie- Britannique assumera les 60 p- 100 restant du coat du nouvel hdpital. La participa- tion fédérate s’inscrit dans le cadre du programme de la ‘Direction genérale des ser- vices médicaux du ministére. de la Santé nationale: et du Bien-étre social, responsa- ble de la santé des popula- tions indigénes du Canada. a mt LE SOLEIL, 25 FEVRIER 1972, III ARTHUR LAING! =~