16 Le Soleil de Colombie, vendredi 21 aot 1981 _Lettres arts et spectacles a ee Contre Culturel befomblan Cordillére des Andes - LD. Qui pourrait, mieux que le “Cordillére des andes”, intro- duire le folklore d’Amérique latine au Canada? Ecoutez Frédéric ‘Dorval; l'un ‘des deux membres de ce groupe que l’on pourrait prononcer couple: “A montréal, nous avons terminé le célébre morceau E] Condor Pasa par la chanson de Vigneault, “Gens du pays”. Le spectacle fut un succés. II fallait y penser. Oavaldo Montés et Frédé- ric Dorval étaient la semaine passée sur la scéne du Café Théatre du Centre Culturel Colombien de Vancouver. Ils y retournent cette semaine, de mercredi 4 samedi. Cordillére des Andes achéve toujours son excellent spec- tacle sur “El Condor Pasa”, ce théme internationalement ensembles comme “Los Kim- — bas” ou Los Guaramies”. Osvaldo est argentin. Mais avec des ensembles comme “los Chilicotes” ou “los Cal- chakis”, il a déja sillonné l'Europe et l’Amérique du Nord. Ces deux musiciens sont installés 4 Montréal depuis janvier 79. Cordillére des andes est issu d’un groupe plus vaste, “Viento del sur”. En voyage ,Cordillére des Andes transporte dans ses valises 22 instruments, a cordes, a vent, a percussion: de la Kena aux Sikus, des noms qui font réver, méme si leur orthographe nous échap- pe. Imaginez une guitare fabriquée avec une carapace de tatou, ou une fifite de pan qui entrerait dans une boite d’allumettes...Frédéric et connu. Mais a Vancouver, ®’osvaldo se sont excusés de “Gens du pays” ne leur est pas nécessaire pour faire preuve de la variété de leurs talents Le jour de la premiére, mercredi 12, Osvaldo et Frédéric se sont produits devant un public d’initiés: les consuls de Colombie, Pérou, Equateur et France par- laient plus souvent espagnol que frangais ou anglais. Les deux instrumentalistes se sentaient chez eux. Sil est né en France, Frédéric Dorval n’en a pas moins un pére chilien et des affinités plus que musicales avec ses “fréres folklori- ques”. Il a joué dans des ne pas posséder une fifite- traditionnelle, taillée dans un tibia humain. “C’est trop cher!”. le répertoire est aussi vaste que l|’éventail des instru- ments et que le territoire sud.américain. De l’argenti- ne a |’Equateur en passant par le Pérou ou la Bolivie, “Cordillére des andes” inter- préte tous les folklores. Mais aussi des compositions d’au- teurs contemporains: “Car le folklore ne doit jamais s’arré- ter pour rester vivant”. Cordillére des Andes au Centre Culturel Colombien. Du mercredi 19 au samedi 22 aofit 4 20 heures. Informa. tions: 874-9105 Café-croissant je dimanche ma: a 13h00 au Ceatre culture! Colombien. Des visites” “guidées~ ae Tuniversite, Simon Fraser sont organisées tous les dimanches a midi et demi» et 3h30,c’est. gratuit tél. 291-3219 ‘Les Ballets Jazz de Montréal les 20, 21 et_ 22 février 1982. Ballet national du Canada les 23, 24, 25, 26 et 27 septembre. Un tour on forét? Des visites sont organisées dans la forét de Maple Ridge par l'université de la C.B. Cette forét se trouve Pages du pare provincial de Golden Ears. ings dimanche départ & i4h a travers les sentiers balisés jusqu’au 6 septembre. © de 10h : marché artisanal de Burnaby ouvre de 11h00 a 17h00 tous les premiers et troisiémes dimanches du mois. Du choix “en artisanat de prés de 60 artisans de C.B. L’entrée est gratuite; 6450 Gilpin sur la “Canada Way”. Pauline Julien en spectacle le ler octobre aTOrphéum, 20h. ‘L’Orchestre Sym) de Montréal le 10 ioventies a l'Orphéum, 20h Aquarium dans Stanley Park ouvre ¥ 9 et ferme a 21h00 tous les jours, y = les jours de vacances. ition des lair d'art de Vancouver 11 5 Quest SANDRO ristorANTE TTALIANISSIMO! Les meilleurs plats italiens 4 Vancouver ...c’est vous qui le dites a Pas. moi! 669-0545 774, rue DENMAN - ” Vancouver: ‘ouvre a 5:30p.m. Fermé le lundi tures d’Emily Carra Centre Culturel Colombien Exposition populaire L’exposition d’arts populai- res du Centre Culturel Co- lombien est populaire. Et ce n’est pas une redondance. Les exposants sont presque aussi nombreux que les visi- teurs. Depuis le mois de mai, Elisabeth Chedanne, respon- sable de.la galerie, multi- ' pliait les appels, sur les ondes de Radio-Canada ou dans les. pages du Soleil de Colombie: “Si vous fabriquez vous-mé- mes des objets d’arts, appor- tez-les au Centre”. Trente |; professionnelle. ‘Fermé dimanche D'ITALIE: Venez passer une agréable soirée dans une vraie atmosphére méditerranéenne. PAESANO’S offrons une vraie cuisine raffinée et 1 une agréable| _atmosphére de simplicité, ‘Le seul restaurant italien ow I’on parle francais. Musique d’ambiance les fins de semaine Prix spéciaux le midi Licence compléte Tl est préférable de réserver personnes, francophones ou anglophones, habituées du centre ou non, ont répondu. Le résultat: une salle pleine d’ouvrages colorés raffinés, amusants, émouvants. Pou- pées de chiffon, tapisseries, poteries, coussins, tableaux,. broderies, abat-jours...l’énu- mération compléte serait trop longue, tant sont nom- breuses les formes d’artisa- nat et les sources d’inspira- tion. Elisabeth Chedanne n’a pas. sélectionné. Elle a tout, accepté. Mais la qualité des: ouvrages est telle qu'il serait difficile de décerner des prix. Par une curieuse coinciden- ce, l'ensemble de ces objets hétéroclites s’accorde parfai- tement, pour le plus grand plaisir de l’oeil. Le but de cette exposition d’arts populaires. 4 caractére non commercial, est de prou- ver que les possibilités créa- trices sont en chacun de nous, amateur ou profession- nel. Le but est atteint. Mais si vous désirez acquérir l’un des objets exposés, rensei- gnez-vous 4 la réception. Exposition d’arts populai- res. Centre Culturel Colom- bien jusqu’au 5 octobre. Informations: 874-9105 —__ i élégante et 138 - 4800 No 3 Rd. 4800 Parkside Plaza [en face de Toyota] Richmond 270-9252-3 _ -Xuels _Au Ridge Les Cages aux folles de retour Les deux Cages aux Folles sont de retour sur nos écrans et cette fois-ci dans la méme salle, au Ridge. Il est inutile de présenter ces deux films d’Edouard Molinaro. Films d’un humour sans pareil, ils mettent en vedette un couple d’homose- vivant ensemble depuis 20 ans. Les deux réles sont tenus a la perfection par Ugo Tognazzi et Michel Serrault qui a regu, pour ce film, un Oscar de la meilleure interprétation de l'année. Ces films présentent d’une facon réaliste, dréle et pas du tout vulgaire l’homosexuali- té. Au Ridge, sur Arbutus et 16éme, lundi 24, mardi 25 et ‘mereredi 26 La Cage aux Folles 1 & 19h30 et s78 Cage aux Folles II, a 21h15. 4éme Folk Music Festival Beauté, quiétude et Annie Granger Tous ceux qui ont assisté au 4éme Festival de musique folklorique, le Folk Music Festival, ont encore les oreil- les qui chantent et les yeux pétillants de joie: et de musique. Cette année et plus encore que les autres fois, ce festival a été réussi sur tous les tableaux, grace atoutel’équipe de bénévoles, grace aux musiciens tous de qualité, et surtout grace aux spectateurs animés par le méme amour, celui de la musique. On a remarqué encore une fois la beauté, la quiétude, la décontraction de la foule:plus de 20,000 per- sonnes se sont partagé les divers ateliers et les trois soiréés des17, 18 et 19 juillet derniers. Les groupes francophones et la langue frangaise ont eu leur. succés bien mérité: Diamantose, Matantalys du Québec et le Quartet Jarvis Benoit d’Acadie. On doit souligner le seul rappel des 3,500 spectateurs lors de la premiére soirée: ce celui de “Matantalys” de Sherbrooke, détail que la presse anglophone _ s'est empressée d’oublier, et a méme omis le nom de ce groupe. Plusieurs ateliers sont encore gravés dans les mé- moires, comme celui “D’un . océan a l'autre”, atelier des musiciens du Canada, avec matantalys (le Québec), Con- nie Kaldor (Alberta), qui, par son humour inégalable, s’est permis de chanter en fran- gais son amour pour un Québécois et y a excellé; ’ Nancy White a chanté, en: frangais, une critique de son Ontario, de Toronto et ses citoyens, tout cela suivi d’une traduction instantanée irré- sistible ‘de son pianiste. musique Les “Harmony Sisters” et “Matantalys” ont soulevé la foule pressée devant l’atelier sur la musique francaise: la Louisiane par ces “3 soeurs” et le Québec et la France par ces “4 copains” du Québec. Je laisserai la conclusion a la répartie d’un spectateur devant Matantalys qu'il. découvrait ce soir-la: “Au Festival Folk, on ne connait pas les nouveaux groupes, on s'attend a tout, et on n’est jamais décu.”. La seule déception de ce festival a été Tl’absence d’Alan Stivell, qui a annulé toute sa tournée nord- américaine, certains ont par- 16 de maladie, d’autres de licenciement de ses musi- ciens. Bien dommage! Peut- étre l'année prochaine? Mais parlons-en de ce 5éme Festival qui pourrait bien ne pas voir le jour ou bien dans un tout autre lieu que le Pare Jericho. En effet, figurez- vous que ce parc situé entre la 4¢me avenue et la plage Jéricho pourrait se voir transformé: en devinez- quoi? un terrain de golf, un stade de foot ou soccer ‘et un stationnement! C’est a l’étu- de; une pétition circule, 5,000 signatures ont déja été recueillies lors du 4éme festi- val. Ceia fera-t-il changer la Ville de Vancouver? en eo Rae HUMOUR Par un jour d’été ensoleillé, une voyante rencontre un autre voyant sur la plage: — Quel beau temps! dit la premiére. — Qui, répond l’autre. Cela me rappelle l’été 1986.