4, Le Soleil de Colombie, 8 Novembre 1974 BILINGUISME par Angelo SCOPAZZO Aprés 12.mois de travail et cela, avec l’aide des parents de l’Ecole Simon Fraser, située & la 16éme rue et Manitoba, nous a- vons obtenu un résultat po- sitif. J’avais recueilli des. si- gnatures de parents qui étaient en faveur de l’en- seignement du frangais et, le 29 octobre, nous avons organisé une rencontre a- vec M. Etchell, superin- tendant du District No.39, afin de lui demander . un professeur de frangais. Il nous a répondu qu’il était trés content .de voir au- tant de parents intéressés .par le bilinguisme en Co- lombie-Britannique, mais que, malheureusement le ‘¢School Board’? ne dispo- sait pas de fonds ni de fournitures suffisants pour établir un programme francais A tous les éche- lons des différentes clas- ses - De plus, il n’y a pas de professeurs bilingues, ce qui cause un grand por- bléme - Je lui ai demandé si le ‘¢School Board’? avait pas- sé des annonces dans le ‘*Soleil de Colombie’’ et il m’a répondu que ce n’é- tait pas lui qui s’en occu- pait mais que, si- nous connaissions de telles per- sonnes et ayant un dipl6- — me de la Colombie-Britan- nique, de les envoyer au **School Board’’. ; Pour les parents, une question se posait: pour- quoi n’existe-t-il pas des échanges: avec le Québec. Nous attendions une ré- ponse positive suite 4 cet entretien. . M. Etchell nous a promis que, d’ici 3 4 4 semaines, nous aurions, A 1’Ecole Si- mon Fraser, un professeur— _ces. enfants. De plus, ils auront leur cours de frangais qui donnera des cours de 20 minutes par jour dans les classes 6et7 _momentanément et ila a- jouté qu’il n’y pouvait rien. Je lui ai répondu que j’ étais charpentier et que, lorsque je commengais u- ne maison, c’était par les fondations et non par le toit; ila riet m’a répondu qu’il voyait ce que je vou- lais dire et était d’accord avec nous, que pour cette année, c’était.un début et qu’il se pourrait bien que, dans les années Avenir, les cours commencent dans les plus petites classes. Le Comité des Parents d’ éléves ne s’arrétera pas 1a et continuera 4 faire pres- sion sur le ‘*School Board’’ et auprés du gouvernement pour arriver 4 notre plan de base, c’est-a-dire le frangais A partir de 1’école maternelle. “Simon: Fraser’’ n’est pas une école od il y a beaucoup de francophones, peut-étre 2 ou 3 familles, mais les parents sont en faveur du bilinguisme 4 95%. Nous avons l’appui du directeur et des profes - seurs. Jusqu’&a maintenant, 8 enfants se déplagaient, 2 fois par semaine, pour une heure de francais 4 l’Ecole Général Wolfe, si- tuée A la 27éme et ce, par tous les temps, ce qui de- mandait vraiment un trés gros effort de la part de manquaient, de ce fait, d’ “autres cours. — Mais dans 3 semaines, de frangais dans leur école méme. Je tiens A remercier le Comité de I.P.A. pour son appui et tous les parents qui ont euconfiance en moi, ce qui a simplifié montra- vail. ECOLE BILINGUE 4 EDMONTON Si le nombre des jeunes francophones fréquentant |’ école Notre - Dame - de- Lourdes d’Edmonton = est resté sensiblement lemé- me ces derniéres années, il n’en reste pas moins que le nombre d’eléves__ins- crits au programme bilin- gue a augmenté sensible - ment. En 1970, sur 360 é- _léves, Il seulement sui- vaient le programme bi- lingue. Cette année, bien qu’il n’y ait que 258 éléves 4 l’école, 147 sont inscrits au programme bilingue - Il a actuellement 27 e- léves qui suivent le pro- gramme bilingue de la premiére année compara- tivement A 16 l’an dernier. Une augmentation se fait é- galement sentir au niveau préscolaire. Le directeur de 1’école, M. Jules Lacoursiére, ex- plique que cela n’est pas nécessairement dQ a un intérét plus considérable des francophones, face 4 léducation bilingue. Enef- . . oe eee ee fet, si tous les francopho- nes envoyaient leurs en- fants A l’école bilingue, il en faudrait deux 4 Jas- per Place. Cette montée des éléves bilingues est due surtout. a un_interét grandissant chez les anglo- phones qui profitent de cet- te occasion unique de don- ner 4 leurs enfants une éducation dans les deux ‘langues et les deux cultu- res. L’objectif de l’école, dit M. Lacoursiére, est de donner aux éléves une com- pétence égale dans les deux langues . : Il y a également unexcel- lent Ces parents favorisent forte- ment le programme bilin- gue. Le directeur de l’école, qui en est 4 sa cinquiéme année, se dit trés opti- miste, vu particuliérement l’augmentation du nombre d’éléves en pré-scolaire et Premiére années.n ils . appui des parents, | dont le Comité se réunit . une fois par mois. Nos lecteurs nous écrivent Un de nos amis, le Dr. Kent Barbour, ayant écrit au Commissaire aux Lan- gues oOfficielles, M. Keith Spicer, pour se renseigner sur le Programme fédéral- provincial sur la promo- tion du bilinguisme en é- ducation, A regu cette ré- ponse: . . A cet effet, dans le cadre du programme ci- haut mentionné, le gouver- nement fédéral verse une aide financiére aux provin- ces afinde permettre, dans la mesure du possible, aux - canadiens de faire éduquer leurs enfants dans leur propre langue maternelle et de permettre aux éléves d’apprendre, comme lan- gue seconde, l’autre langue officielle du Canada. Cette entente, conclue en 1970. a été reconduite en mars 1974 pour une période de cing ans. . En ce qui a trait aux con- tributions versées 4 la Co- lombie-Britannique, cel- Sans os! par Marguerite BATUT A Coquitlam, va s’ouvrir tout prochainement, une charcuterie fine que tous les. amateurs de bonne ché- re et de cuisine raffinée ’ apprécieront sQrement. Il s’agit du magasin de M. Henry Froment, 1054 D. avenue Austin, que j’ai eu l’occasion de visiter di- manche et qui, par sa cO-— quetterie, son agencement, sa clarté et sa propreté, va certainement attirer de nombreux clients. Vous trouverez, sur Ses nombreuses étagéres, comptoirs et présentoirs réfrigérés, tout ce que vous pouvez rechercher en co- mestibles: pain, fromages,. sandwiches, plats cuisinés (oeufs en gelée, hors d’oeu- vres de toutes sortes, qui- ches, pizza, salades, paté de foie, rillettes, etc... - etc. . -). Tout ceci vous sera offert 4A des prix rai- sonnables et avec le sou- rire de ses propriétaires, Colette et Henry Froment. M. Froment peut § vous faire des plats sur com- mande et vous organiser n’importe quel repas. N’oubliez donc pas cette adresse, bientdt, | ~ rue. Austin 4 Coquitlam. Téléphone: 931-2646 - 3B Car es tt ve SSeS i ope a ‘ vec une mini-jupe yous seriez bien plus a l’aise { les-ci ne reflétent que les cotts d’enseignement du francais langue ~- seconde, puisque, commie vous I’in- diquez dans votre lettre, les écoles de langue mino- . ritaire officielle dans cet- te province ne font pas par- tie du systéme d’écoles pu- bliques. Etant donné la juridiction des provinces en matiére d’éducation, les contributions féderales sont calculées 4 partir des réclamations soumises par les provinces et, jusqu’a tout récemment, ces. ré- clamations ne comprenai- ent pas les écoles privées ou indépendantes de la Colombie- Britannique. Vous serez heureux d’ap- prendre toutefois, que le Ministre de 1’Education de la Colombie-Britannique, l’Honorable Eileen Dailly, nous informait, 1l’an der- nier, que son Ministére ne voyait pas d’objection a ce que le gouvernement fédéral verse aux écoles privées les mémes con- tributions qu’aux écoles publiques de sa province, pourvu que le gouvernement de la Colombie-Britanni- que n’ait pas 4 administrer ces fonds. Ainsi, toutes les écoles privées de lapro- vince sont admissibles aux contributions fédérales et ce, au méme titre que les écoles publiques, 4laseule différence que ces contri- butions sont administrées par la Federation of Inde- pendant School Associa - tion (FISA). Dans ces conditions, je — vous suggérerais de com- muniquer avec M. Gerry Ensing, Directeur Exécu- tif de FISA, 150 rue Rob- son,- Vancouver, 3, C.Be ou aux numéros de télé- phone suivants: 684-6023 (bureau), 253-2451 (rési- — dence). : Relations fédérales-pro- vinciales - Programmes de langues - Alain Landry - © les Organismes. - d’affiliation. droit Soleil’’. Ce d’ affiliation. red de $10.00. i FFC a été créée DELAF.F.C. Changement dans le mode d’affiliation4la FFC pour Afin de créer une plus grande participation dela po- pulation francophone membre d’organisme 4 la FFC, le Conseil Général a décidé d’avoir un nouveau mode Pour chaque organisme désireux que ses membres soient également membres de la FFC, l’organisme paie $6.00 de cotisation par membre. Cette cotisation donne : a la carte de membre FFC, plus tous les a- ; vantages de membre et un abonnement au journal‘‘Le |» Elle donne droit également 4 un délégué par dix mem- bres 4 l’Assemblée générale FFC. L’autre mode d’affiliation qui reste inchangé pour les organismes, ést une cotisation de $30.00 donnant droit 4A un délégué par organisme. nouveau mode d’affiliation ouvre de nouveau la | porte aux membres d’organismes. Aprés les change- | ments de membership du mois de maidernier, ce der- | nier amendement compléte tous les modes possibles: | -~Dans son souci de rejoindre le plus grand nombre possible de francophones, la FFC est désormais ac-- | — cessible A tous: aux organismes, 4 leurs membres | et aux membres individuels qui paient une cotisation . Pour tous renseignements, téléphoner au 873-3581 ou écrire 706 Ouest, 16@me Avenue, Vancouver. pour vous, pour vous servir. rE a ee ane ae Bee La Philippe VAISSADE NOM. @% 9f- 27,4 ~ have hada 150% return with silver in the last 18 months? Let us tell you how your future is safer in silver than in paper. Send for our free silver booklet or call today. *Data available on request. 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