ACCORD DU LAC MEECH FEVRIER 1990 Il. HISTORIQUE DE L’ACCORD DU LAC MEECH Depuis wes annees ‘50, le Canada angiais se pose la question: «What does Québee want?». Début des annees ‘60: Commission Pévin-Robarts étudie la question de l’unité canadienne. Commission Laurendeau-Dunton étudie le bilinguisme et le bi- culturalisme. La question posée: «Les deux peuples, anglophone et francophone, veulent- ils et peuvent-ils vivre ensemble?» Février 1968: Conférence constitutionnelle. On tente d’amener la question linguistique de l’administratif au constitutionnel. 1969: Premiére Loi sur les langues officielles. Plusieurs conférences constitutionnelles, jusqu’a Victoria, en 1971. Bourassa refuse la «Charie de Victoria» (projet Ge réforme constitutionneile). Le Quebec demandait plein statut d’égalité avec la nation anglophone. Mai 1980: Référendum au Québec. Le «non» référendaire devait amener un fédéralisme renouvelé, selon les besoins du Québec (changement & accroisse- ment des pouvoirs du Québec). 1981: Aprés le référendum, Ottawa propose un projet de réforme constitution- nelle qui comporte une Charte des droits. Le Québec ne s’y retrouve pas; les autres provinces sont mécontentes aussi puisqu’il y avait eu peu de consulta- tion fédérale-provinciale. Un front commun s‘organise. Dans la nuit du 4 au 5 novembre 1981, les autres provinces s’entendent entre elles pour signer le document constitutionnel (La nuit des longs couteaux) - le Québec est isolé. C’est interprété comme un affront au Québec, c’est un accord qui ne donne rien au Québec et sans le cor sentement du Québec. Un autre échec aux yeux du Québec. 1981 - 1¥84: Possibilité de réforme n’existe pas sans un changement de personnéges politiques (Trudeau/Lévesque). 1984: Brian Mulroney est élu.