ag aaa a a 8, Le Soleil de Colombie, 13 Septembre 1974 | LA RADIO FRANCAISE AUJOURD’HUI toutes les stations, présente’ trois périodes de pointe. La’ plus accentuée, c’est vers sept heures et demie, huit heures du matin. C’est 4 cette heure-14 qu’on trouve le plus de gens Al’écoute. Puis, vers; neuf heures, l’auditoire commence a décroftre d’une maniére notable. On consta- te une remontée 4 l’heure du lunch. L’auditoire de l’a- prés-midi est moins impor- tant que celui de la matinée dans son ensemble. Un peu avant le souper, 4 partir de quatre heures et demie, on assiste & une remontée mar- quée. Aprés le début de la matinée , c’est donc l’avant- souper qui réunit le plus d’ auditeurs. En soirée, l’audi- toire de la radio est vrai- ment minoritaire. On sait que la télévision, de son cO-. té, connaft sonsommet entre huit et neuf heures du soir. Si l’on considére l’accessi- bilité de l’auditoire, on s’é- tonne un peu de constater que les meilleures heures de la radio sont celles of les gens sont le plus occupés: début de matinée et fin d’aprés- midi. Nous croyons, jusqu’a preuve du contraire, que la radio sont celles ot les gens sont le plus occupés: début de matinée et fin d’aprés- midi. Nous croyons, jus- qu’a preuve du contraire, que la radio leur sert d’ac- compagnement: musique lé- gére et information, inté- ressante et utile, mais sans longueurs. Ce n’est pas par hasard que les émissions d’ information et de service pu- blic se concentrent aux meil- * leures heures d’écoute. C’est que la radio est surtout per- cue par l’auditoire comme un. moyen d’information auquel on peut accéder tout en beso- gnant 4 autre chose. C’est un peu toute la radio du jour qui est de ce genre animation-information, avec des rendez-vous plus’ im- portants A l’heure du petit déjeuner, du lunch et du souper. En soirée, le ser- vice de base s’attache plu- tdt A des émissions de ca- -ractére moins universel. La soirée est plus propice 4 la réflexion, A la musique clas-: sique, aux préoccupations culturelles. Dans les _ cen- tres qui disposent de deux antennes, c’est toute la pro- grammation AM, y compris celle de la soirée, qui se préoccupe d’information et: d’animation. Et c’est tout le programme FM, méme dans le jour, qui s’adonne 4 la musique sérieuse, de méme qu’aux dramatiques et aux documentaires. Car, il y a plus sfrement, dans la journée, un auditoire qui’ serait prét A recevoir des émissions qui forcent da- vantage l’attention et qui exigent un état de disponi- bilité, de vacuité, de loi- sir. Mais, en régle générale,’ ce que nous connaissons des besoins de l’auditoire nous a conduits, le long des an- nées, A concevoir un pro- gramme ot la journée res- semble davantage 4 un ma- gazine illustré, et la soirée, A un livre qui requiert plus d’attention. information régionale En proposant deux services complémentaires ou unser- vice de base orienté dif- féremment le jour etlesoir, le rapport de la radio vou-_ TIC TAC TF TIONS FRAN_|- fae ae won nhore -COPHO._, x ! ' i 1 -t¢t---- 1 Sa oe a EES mr s X BONNE. TIC-TAC-TOT - Le titre nouveau d’une émission frafche comme la rosée ma- tinale. TIC-TAC-TOT - Un _ jeu vieux comme le monde, ra- pide, comme 1l’émission qui porte son nom. TIC-TAC-TOT, une joyeuse équipe bien connue qui en- robe de bonne humeur la nou- velle mondiale, provinciale, locale ou communautaire, en mettant l’accent sur la francophonie colombienne. Corne d’abondance phonique. Chansons, musique, des prix Aa gagner - Et les nouvelles de Terrace’ avec Patrick O’Donaghy - TIC-TAC-TOT - Du lundi au vendredi - De 6h00 A 9h30 - Sur les ondes de CBUF-FM VANCOUVER - Animation: Michel Picard Réalisation: Claude Hurtu- bise Assistante: Viviane Demers , Recherche: Mathilde Vilas -- radio-_ lait donc tenir compte de la diversité des auditoires et de quelques caractéristiques de leurs habitudes d’écoute. Mais, s’il était vrai que la radio d’information devait étre directe et souple, il fal- lait permettre aux stations régionales d’y travailler a- vec des moyens suffisants. D’abord, il faut dire que les stations régionales produi- saient alors une vingtaine d’heures d’émissions par semaine. Depuis quatre ans, le volume de ces productions régionales a doublé. On a consacré beaucoup d’efforts et de fonds 4 mettre sur pied dans certains cas, 4 consoli- der dans d’autres cas, les salles de nouvelles des sta- tions, de méme que leurs é-. quipes d’affaires publiques. A peu prés la moitie des frais directs d’émissions, dans les stations régionales, vont aux magazines d’ affaires pu- bliques; le service public ab- sorbe un autre 25%. Il est- de premiére impor- tance que la station de WIND SOR, de MONCTON ou de VANCOUVER _ refléte son milieu le mieux possible. C’est par l’information et le service public qu’elle est le plus assurée d’y parvenir.. L’auditeur s’identifie mal 4 une station du milieu, qui ne renseigne pas sur les réali- tés familiéres de la vie quo- tidienne. La programmation régionale d’information est donc le premier test de la qualité d’une station. C’est pourquoi la Radio frangaise a tout mis en oeuvre pour améliorer l1’in- formation régionale. D’a- bord, le personnel a- été augmenté dans ce domaine. De plus, on a voulu confier 4 l'information régionale les meilleures heures de la ra- dio. C’est en vertu d’une in- tention bien arrétée, si les heures de diffusion régionale se situent surtout au début de la_ matinée et en fin set prés-midi. Assouplissement des horaires du réseau Enfin. pour mieux servir l’auditeur des régions, on a pris les mesures pour as- souplir la distribution de 1’information nationale elle- méme. C’est ainsi que sont -nés les bulletins de nouvel- les dits intégrés: il s’agit de ceux ot l’information natio- nale est suivie immédiate- ment des actualités régiona- les; cela se produit une dou- zaine de fois par jour. Il fallait encore corriger le décalage horaire du pays. Par exemple, le grand bul- letin Le Monde ce matin, produit 4 Montréal, parvient 4 l’auditoire des Maritimes par circuit de service, 4 7 heures (heure de l’Est), a- lors qu’il est déja huit heu- res A Moncton. Le bulletin est ensuite mis 4 jour, a- dapté, quelquefois considé- rablement remanié, puis dif- fusé une heure plus tard pour les provinces de QUEBEC et d’ONTARIO. On recommen- ce & neuf heures, pour ali- menter les stations des PRAIRIES. Puis, quandilest 11 heures 4 Montréal, on en- voie une quatriéme édition du Monde ce matin 4 Vancouver, of il est huit heures. Les mémes étapes, 4 peu de cho- ses prés, recommencent pour les deux autres grands bulletins de la journée. Parallélement A cet effort, pour assouplir et accroftre l’information, les stations régionales ont été invitées a participer davantage aux émissions du réseau. Plu- sieurs émissio“ms musicales ou littéraires sont produites dans les régions et diffusées au réseau. Nouvelles stations Autre fruit du rapport de 70, -la Radio frangaise de Radio- Canada a maintenant ses propres. stations dans _ les trois provinces des PRAI- RIES. Cette grande région é- tait desservie par des sta- tions privées que des popu- lations francophones avaient mises sur pied et mainte- nues pendant une vingtaine d’années, au prix de gran- des difficultés. Ces stations vivaient en association é- troite avec Radio-Canada, mais enfin, la Société se de- vait d’étre elle-méme pré- sente dans 1’Ouest et d’y of- frir le méme service que partout ailleurs. C’est main- tenant chose faite. Les stations régionales sont donc maintenant au nombre de douze. Elles s’é- chelonnent de MONCTON 4 VANCOUVER, en passant par MATANE, CHICOUTIMI, QUEBEC, MONTREAL, OT- TAWA, TORONTO, WIND- SOR, WINNIPEG, REGINA et EDMONTON. A ces sta- tions régionales, qui appar- tiennent 4 Radio-Canada, se rattachent 26 stations pri- vées, affiliées 4 la Société, et qui diffusent un minimum de 25 heures par semaine d’émissions produites par la Radio frangaise. De plus, pour atteindre les localités plus éloignées, le réseau compte sur 81 émetteurs- relais de faible puissance. Stations et réseaux L’activité des réseaux et des stations régionales se coordonne detelle sorte que, pour 1l’auditeur d’une station donnée, le service soit com- plet et d’aussi bonne. quali- té que ce qui est diffusé dans une autre station régionale. S’il existe des réseaux, c’est principalement pour trois raisons. C’est, premié- rement, pour que des res- sources soient mises en commun en vue des émis- sions d’information dont la teneur est d’intérét général. VANCOUVER DE PUIS Il ne serait pas utile de faire produire des nouvelles na-- tionales et internationales, 4 — douze endroits différents; ce serait disperser des fonds précieux et des compétences particuliéres. En deuxiéme lieu, les tétes de réseau étant établies dans les métropoles, c*est 14 que peuvent se réaliser le plus comimodément les émissions musicales et culturelles qui a font appel aux auteurs artistes: tendance 4 se regrouper. Ce c’est 1A qu’i 3 ont Rue des Pignons Rue des Pignons les ré- sidants de Rue des Pignons, tous braves gens que fait vivre Mia Riddez-Morisset, vivent leurs joies et leurs problémes avec les téléspectateurs. Manon Bernard, Serge Turgeon, Réjean Lefran- cois, Danielle Roy, France Des- jarlais, Robert Rivard, Roland Bédard et Rolland D’Amour jouent pour nous, sous la direc- -tion d’Yvon Trudel. Cette 8e sai- Le 60.se distingue du Télé- journal et d’Actualités 24 en ce qu’il. peut consacrer plus de temps & un sujet donné dans le cadre d’une émission, et en ce qu’il aborde assez souvent des problémes d’actualité perma- nente, qui donnent lieu a des enquétes parfois trés approfon- dies. Dans ce magazine hebdo- madaire on recherche non pas forcément la version officielle des faits, mais le plus souvent le témoignage de ceux qui ont participé intensément aux évé- nements politiques et sociaux qui font- l’objet des reportages. La santé publique, le syndica- lisme, la réhabilitation des dé- son de Rue des Pignons répon- dra aux questions laissées en suspens & la fin de la 7e: le nom du mystérieux cadavre dé- couvert & Mascouche; la réac-. ‘tion d’Hector a Il’annonce qu’il sera pére pour la premiere fois; la proximité du mariage de Co- © lette et Guillaume. Toutes ques- tions que les belles du quartier discuteront, sous le séchoir, a leur nouveau salon de coiffure. Traitement en profondeur des événements a travers le monde tenus, les points chauds de la situation internationale ne sont que quelques-uns des problémes sur lesquels le 60 cherche a informer complétement le pu- blic, de concert avec les équi- pes de Québec et d’Ottawa et avec nos correspondants au pays et a l|’étranger. Pierre Na- deau animera de nouveau le 60° cette année, et nous reverrons & lceuvre Claude-Jean Devi- — rieux, Guy Lamarche et Michel Pelland. La série sera réalisée — ‘par Pierre Castonguay, Gérald © Renaud, Francois Brunet, Ro- bert-V. Dubuc, Georges Dufres- ne, Jean Saint-Jacques et Re- nault se es