4, Le Soleil de Colombie, Vendredi 5 Novembre 1976 CesT 7 99 \ CLAIRE" aa ENTENTE CORDIALE - AW - ‘*Bonjour, Ms Obscure’’, dis-je, ‘*vous semblez bien fatiguée ce matin, comme si vous aviez travaillé toute la nuit’’. - **C’est inexact’’, répond Claire, ‘‘jesuis fatiguée par- ce que j’ai trop dansé. C’était 4 l’Alpine Club et ily a- , vait la seconde tellement de francophones que le francais y était langue officielle aprés l’allemand car, 4 part le Cercle de l’Age'd’Or, il n’y a pas encore eu un seul bal frangais dans notre ville. Et quelles sont nouvelles’’. ETRANGE LUCARNE - - **Nous commengons 4 nous habituer 4 la Télé fran-) les gaise et, d’iciquelques semaines, nous trouverons cela tout naturel’’. .. - **Si naturel, en somme, que nous oublierons les noms de ceux qui ont lutté, qui ont donné de leur temps et de leur peine pour que ce miracle soit possible. Je me de- mande si un gouvernement conservateur nous l’aurait accordé’’. BILINGUISME - - **Un article du North Vancouver Time, par M. Scott Wallace, de l’Assemblée Législative, nous informe que le bilinguisme est un désastre bien intentionné. Le mot **désastre”’ est engrosses lettres, tandis que le mot **hien intentionné’’ ressemble au sucre qui enrobe une pilule amére.’’ - **Que veut prouver ce député’’. - ‘C’est-un article long et touffu. Il m’a semblé com- le bilinguisme était un désastre parce- prendre que qu’apporté par les Libéraux, qui sont un désastre pour avoir apporté le bilinguisme. Que faire’’. - **Trés simple’’, répondit Claire. Attendre ‘un démenti | du Chef de Parti de M. Wallace et, aux prochaines é- lections, lecteurs. ’’ — SALAIRES. - - ‘*Ces temps-ci, on entend trés lui rafrafchir la mémoire et celle de ses é- ‘payés et nantis se plaindre que les salaires-en:Colom— bie- sont: trop élevés . et sont la cause de tout le mal. Tl s’agit naturellement du-salaire-des autres’’. - **La prochaine fois, demandez A votre -interlocu- ‘frangaises, sont souvent des gens bien. dit ’une, ils ~“talité! Que diraient ENTRE NOUS Par Jean-Claude ARLUISON LA REALITE LA FICTION - DE PASSE Quelques jours aprés l’ouverture , 4 Vancou- ver, de CBUFT, un Ca- nadien - Frangais a té- léphoné a la station et n’a pas caché sa colére. Selon lui,. une station de télévision frangaise 4 Vancouver était .un gas- pillage énorme. Son interlocuteur, un em- ployé de la station, a tenté de lui faire la mo- rale, mais en vain, pro- bablement! LA PALME D’OR DE LA MUFLERIE - Mieux vaut tard que ja- mais! Ce n’est que main- tenant que nous apprenons un incident qui s’est pro- duit durant le dfner du 14 Juillet, organisé par ‘*Les Francophones CB’’, dans un restaurant de Vancouver-Nord. Vers la fin du diner Mar cel Bernard, alors: Pré- sident du groupe, s’est le- vé et a annoncé que le moment était venu de chanter la Marseillaise. Presque tout le monde s’est levé car. .. deux personnes, canadiennes- demeu- rées assises. {fCa y..est oJ cherchent Ja‘ -bagarre’’!. Triste men- zet que feraient ces person- nes si elles voyaient des “16h.. teur combien. il a rendu.au gouvernement sur son’ Francais S chéque de paye. Cela mettra fin 4 la discussion’’. aoe eee aH : . 3 ~ B.B. et les animaux Traduction de Léon HURVITZ .L’information qui veut frappe par 1A l’attention ut tant de lettres et d’ar- que Brigitte Bardot ait dissolu les rapports - pas trop solides d’ailleurs - qu’elle avait établis pour faire bénéficier les pau- vres animaux, est deve- nue l’objet d’une attention universelle. Elle- s’occu- pe actuellement du ren- voi de l’argent aux par- ticipants contributifs:c’est fini! Quand nous tentons de nous donner un peu de clar- té sur l’intérét général qu’apporte .le grand pu- blic Atoute cette affaire, nous nous heurtons, essen- tiellement, 4 trois points. Pour le premier, nous n’a- vons . qu’a ~~ citer le cri ‘dun chauffeur berlinois - ou, plutdt, DU chauffeur de taxi, pour lui donner le nom qui s’attache 4. lui dans plusieurs’ ver- sions du célébre événe- ment berlinois -:‘‘*La Bar- dot! Du sucre’’!. Dans ce contexte, ils’agissait de ses seins. Bref -, quoi que fasse la Bardot, -elle generale. Son amour pour les animaux n’est certes pas si célébre que sa poi- trine. Il n’est pas, pour autant, moins reel. Ce qui nous améne au 2éme point. Le monde est rem- pli d’amis des animaux, irrités tous par lacondui- te de Brigitte. Le mauvais traitement des animaux, dont les cas sont bien: nombreux, . est sans doute une chose terri- ble. C’est surtout contre cela que Bardot s’était a- gitée, avec insistance et -avec succés. Les amis des animaux, et de Bardot, se ' plaignent d’autant plus de ce qu’elle ait mis fin dson activité, 4 laquelle pmrti- cipaient d’autres aussi. C’est pourtant le 3éme point qui éveille le plus notre intérét. Car Brigitte Bardot dit, briévement. et clairement, qu’elle a a- bandonné cette activité parce qu’elle l’avait trop réussie. En effet, elle re- ~ gent qu’il lui aurait fallu embaucher deux ou trois secrétaires pour dépouil- ler le tas de papiers qui l’assiégeait. Elle ne songe jamais, bien entendu, a re- vendiquer un seul sou pour elle-méme; encore plus, en ‘se plagant dans la po- sition des donateurs, elle comprit le désir-de -ceux- ci, que leur . -argentser- ve la cause des animaux, -non pas celle des secrétai- ~ res. En d’autres termes, elle ne voulait suivre, ni la voie de la Lockheed, ni celle des bals de féte tenus. pour te bénéfice des pau- -vres, ni, finalement, celle des sociétés bénévoles: si riches enpersonnel. C’est- a-dire que c’est une femme éveillée, douée d’un ' caractére libre mais, en méme temps, droit comme une bougie. En un mot -- SUCRE! _ 20 Novembre ENCOURAGEZ NOS. ANNONCEURS! dant que 1’on chante l’hym- ne canadien? DOSSIER PUBLICITE - Une re diffus¢e..sur les ondes d'une station de radio de Vancouver, se mine par ces mots: ‘‘. . X, le marchand de _ ta- pis 4 qui vous pouvez faire confiance’’! _ L’honnéteté de ce commercant est peut-é- tre exceptionnelle, mais la maniére dont il la présente au public est contraire aux régles de l’éthique publicitaire. Il n’est pas de bon gofit d’attaquer ses concur rents et, en particulier, d’in- sinuer qu’ils sont. . mal- honnétes. Autre exemple, les pu- blicités pour une ban- que se terminent par ce slogan: ‘*La Banque X, ot les employés créent la différence’’. BURNABY BURNABY - La Commis+ sion des Parcs et Récréa- tion de Burnaby organise u- ne série. de trois visites des installations propo- sées A Burnaby. Cestours ccomprennent le “Eastern Burrard Mari- ~ne’’, le 7.Novembre, © de™ 13h. '& 16h; le ‘Parc ‘*Fra-~ ‘ser River Foreshore’’, le ‘14 Novembre, de 14h. a et le Tour ‘*Burna- by Lake Jogging’’, le 20 Novembre, de 13h. 4 15h. Les tours jonction avec le referen- dum quiserasoumis aux résidents. de Burnaby © le prochain. L’on espére que toutes les personnes intéressées viendront voir ce que la Commission des Parcs et Récréation. ‘de Burnaby prévoit pour ce référen- dum portant sur une pe- riode de 3 ans. Le Tour du Parc ‘‘Eastern Burrard Marine’’ comprendra tous les concepts de dévelop- pement majeurs 4 l’inté- rieur du site du parc et détaillera Ye type des ins- ar ‘St-Raphaél annonce publicitai- ter- Parc’ sont en con-_ 715, 5léme Avenue Est (Coin rue Fraser) SAINTE-EUCHARISTIE: - _ Tous les dimanches 4 11h00 | Téléphone: 325-8147 } - Rév. Gérard Laplante Rév. John Patrick Carey Bienvenue 4 Tous! ~ * LE CHRIST EST RESSUSCITE “2 NOMINATION OTTAWA - Ministre a annoncé la no- mination de M. Jacques O- livier, Député de Lon- gueil, comme secrétaire parlementaire.de .L’Hono- rable John Munro, Mi- nistre du Travail. M. O- livier a été élu représen- tant de la circonscription de Longueil 4 la Chambre des Communes en Octobre 1972. De 1971 41972, il avait été adjoint spécial au Cabinet du Premier Ministre en sa qualité de spécialiste en relations du travail. M. Olivier apoursuivides études en Relations Indus- trielles 41’Université La- val de Québec. En 1969, il avait .effectué un stage d’études en France sur le syndicalisme européen, - dans le cadre d’un con- cours organisé par |’Offi- ce franco-québécois de la Jeunesse. M. Olivier avait milité dans le mouvement du Québec, principalement 4 titre de trésorier dela Fe- dération nationale des Ser- vices affiliés 4 la Confé- dération des Syndicats na- tionaux. Depuis 1966, il avait occupé des postes de responsabilités dans le secteur hospitalier, en particulier comme Prési- dent du Syndicat des em- ployés de 1’HOpital Char- . les Le Moyne 4 Montréal et comme Directeur de la ~ Confédération des Syndi-- cats ‘Nationaux (C.S.N.). “M. Olivier a participé» effectivement.. aux tra- _vaux de 1’Association Par- ’ Canadienne Jementaire pour-un fédéralisme mon- dial;. il est également membre de 1’Association Internationale des Parle- mentaires de langue fran- gaise.. tallations qui seront cré- ées au cours de la pério- de de 3 ans duréférendum. Les personnes. intéres- sées doivent se le 7 Novembre 4 13h., au complexe sportif du Lac de Burnaby ou au terrain de stationnement de Ken- sington Rink. Un autobus viendra les prendre a 138h30 et les conduira au site du parc. Le tour dure- ra de 14h a 16h. Les par- ticipants seront ensuite ramenés 4 leurs points. de ’ d@épart respectifs. - Le Premier | réunir. > sti it ee Cee eee bendial | 1 i