A Société Historique Pour faire suite a la se- maine derniére, voici par ordre chronologique, les of- ficiers élus au comité exécu- tif de la Société Historique Franco-Colombienne. Les premiéres élection of- ficielles ont eu lieu le 12 avril 1977 au siége social de la FFC. Ont été élus: Président: Georges Des- moulin, Vice-président: Jean-Claude Arluison, Trésorier: Antoine Laroche Seerétaire: Danielle Mar- cotte, Conseillers: J.-L. Lemire, Catherine Lévesque, Pauline Boisvert, Blanche Lambert. Franco-Colombienne Le 7 octobre de la méme année, suite a la démission de la secerétaire Danielle Marcotte, on nomma une es Photos prises lors de la réunion annuelle autre secrétaire: Caterine Lévesque. Le 23 février 1978: les élection pour la nouvelle année se tiennéent au siége de la FFC et voici les résultats: Présidente: Anna Beaulieu, Vice-présidente: Rose Heinekey, Secrétaire-trésoriére: Cate- rine Lévesque, Conseillers: André Piolat, Robert Lebel, Blanche Lambert, J.-C. Arluison, Pierre-Louis Vaillancourt, J.-L. Lemire. générale du 18 joctobre 1979: de gauche a droite: Mmes Thérése Tétreault,. ‘ Pauline Boisvert [cachée], Francine Bleau, Rose Heinekey, ‘Catou Lévesque, Aline Tétreault-Kirkwood et Blanche ‘Lambert. Les élections suivantes se tenaient le 16 novembre 1978, ont été élus: Présidente: Anna Beaulieu, Vice-présidente: Rose Heinekey, Secrétaire: Catou Lévesque, Trésorier: Roger Loubert, Conseillers: Blanche Lambert, Aline Tétreault-Kirkwood, J.-C. Arluison. Et finalement la Société Historique, eut sa réunion annuelle générale le 18 oc- tobre 1979 et l’on vit un nouveau comité exécutif se faire élire: Présidente: Rose Heinekey, Vice-présidente: Aline Tétreault-Kirkwood, Seerétaire: Roger Loubert, ' Trésoriére: Francine Bleau, Conseillers: Alexandre Spa- gnolo, Louise Cantin-Merler, J.-C. Arluison, Blanche Lambert, J.-L. Lemire, André Piolat, Pauline Bois- vert. Nous souhaitons 4 tous bonne chance pour ce nou- veau terme. a Aux premiéres élections de la Société, soit le 12 avril 1977, nous avions 16 mem- bres. Aujourd’hui, la société La nouvelle entente Québec-Canada LIVRE BLANC [SUITE] La fédération de 1867 Aux conférences constitu- tionnelles de 1864 et de 1866, les délégués du Québec et ceux des autres provinces poursuivirent des objectifs bien différents. Le Haut-Canada, en parti- culier, voulait un parlement supraprovincial, doté de pouvoirs aussi nombreux et importants que possible, qui présidft aux destinées du nouveau pays; le Québec, ‘pour sa part, voulait se donner un gouvernement responsable, jouissant d’une large autonomie, qui garan- tit une fois pour toutes existence et le progrés du ‘peuple québécois, —et qui fit son vrai gouvernement. C’est l’opposition entre un fédéralisme centralisé et une confédération décentralisée qui, déja, se faisait sentir. La premiére conception finit par l’emporter. Certes, les Québécois obtiennent un gouvernement responsable et autonome, mais d’une ~ autonomie limitée a des juri- dictions alors pcrgues com- me étant d'un intérét plutét local. L’agriculture et l’immigra- tion sont des juridictions partagées. Du Parlement fé- déral relévent exclusive- ment toutes les autres juri- dictions jugées essentielles au développement d’un Etat: transport, droit crimi- nel, monnaie, banques, pé- cheries, droits d’accise, ta- rifs douaniers, commerce in- terprovincial et internatio- nal; le gouvernement fédé- ral peut taxer et dépenser a son gré, légiférer sur toute question qu'il déclare d’inté- rét national, désavouer tou- te loi provinciale qui parait porter atteinte 4 sa compé- tence, et exercer toute ju- ridiction non prévue dans la constitution. En cas de désaccord ou de contestation, le Conseil Pri- vé de Londres joue le réle darbitre supréme entre le fédéral et les provinces. Une fausse confédération _Tlest bien évident que ce nouveau régime n’a, de la confédération, que le nom: les provinces, en effet, ne déléguent pas a un parle- ment émané d’elles une par- tie de leurs pouvoirs; elles se voient, au contraire, placées sous un gouvernement supé- rieur qui exerce en son propre nom les pouvoirs essentiels d’un Etat. Architecte de cette nou- velle constitution, John A. Macdonald n’en faisait point mystére: «Nous avons concentré la force dans le gouvernement’ _ général. Nous avons déféré a la législature générale toutes les grandes questions de ‘législation. Nous lui avons conféré, non seulement en les spécifiant et détaillant, tous les pouvoirs inhérents a la souveraineté et a la natio- nalité, mais nous avons ex- ~ pressément déclaré que tous les sujets d’un intérét. géné- ral, non délégués aux légis- latures locales, seraient du ressort du gouvernement fédéré...» (1) Au vrai, le nouveau régime est a ce point centralisé que, dés 1868, une vieille législature ‘comme celle de la Nouvelle- Ecosse songe sérieusement a s’en retirer et reste long- temps convaincue d’avoir ‘perdu des pouvoirs qu'elle avait l’habitude d’exercer. Pour les Québécois, ce régime fédéral était-il préfé- rable a celui qu’ils avaient -connu sous |’Union? Les 5, hommes politiques. étaient ~ opposa violemment; trés divisés sur cette ques- tion: le parti libéral d’Antoi- ne-Aimé Dorion dénonga la Confédération,— un marché de dupes, disait-on,— et s'y plu- sieurs députés conserva- teurs étaient indécis. Quand le projet fut soumis au vote de l'Assemblée, 27 députés francophones du Québec l’approuvérent (dont 2 représentaient des comtés majoritairement anglopho- nes), et 22 le rejetérent. Quant a la population elle- méme, on ne saura jamais ce qu’elle en pensait, le gouver- nement ayant refusé de la consulter par référendum, -comme l’avait demandé Antoine-Aimé Dorion. Une province comme les autres Aux termes du British North America Act, le Qué- bec n’est point la patrie d’une nation, mais une sim- ple province, parmi quatre, puis cing, puis dix; une pro- vince comme les autres, sans autres droits ni pouvoirs que la plus. petite d’entre elles. Nulle part, dans le B.N.A. Act, il n’est question: d'une allianceee entre deux peu- ples fondateurs ou d’un pac- ‘te entre deux nations; il y est question, au contraire, d’une unité territoriale et politique, et d’un gouverne- ment national qui, sur l’es- sentiel, impose leur orienta- tion aux gouvernements ré- gionaux. : Les provinces anglaises n s’y trompent pas, qui, en dépit des particularismes lo- caux, ont toujours considé- ré le gouvernement central comme le “senior govern- ment”, celui qui prime, pour - le coeur comme pour la raison, et auquel on doit d’abord une entiére allé- geance. nS een a ee He A ~— Il semble assuré que les anglophones du Canada ont, en 1867, concu le B.N.A. Act comme une simple loi bri- tannique, et non point com- ‘me un pacte entre deux nations. Subordonné politique- ‘ment a l’intérieur méme de ses frontiéres, le Québec lest également au sein du gouvernement central. Ne représentant plus que le tiers de la population canadienne, il ne peut élire, en 1867, que 65 députés sur 181, ce qui est insuffisant pour empécher, comme il l’a fait sous l'Union, l’adoption de lois et de mesures contraires a ses intéréts. Le Canada anglais peut donner libre cours a ses tendances expansionnistes, d’autant que Londres a ga- ranti, en adoptant le B.N.A. Act, un prét pour la cons- truction du premier chemin de fer intercolonial; et, en dix ans, le nouveau régime eréera trois nouvelles pro- vinces. Le jeu des partis, qui les avait favorisés sous l'Union, se retourne maintenant contre les Québécois: en divisant leur députation, il diminue en pratique son importance numérique et ré- duit son efficacité. Tl est vrai que le Québec conserve assez d'influence pour que, en période élec- torale, on lui fasse des promesses et des conces- sions, mais sa faiblesse en Chambre annule en grande partie ces avantages. (1) Débats parlementaires sur la question de la Confé- dération des provinces de lAmérique Britannique du Nord, Québec, 1865, p. 34. (A suivre) + tiene ee . ‘gal ak Gayeey S8aekO shinkhad § §} et onda Le Salcil de Colambinivcndred’ @ keceuctavai: 41 Historique — Franco-Colom- bienne compte 45 membres, avec lieux de résidence un peu partout au Canada et. USA. Jusqu’a maintenant, la Société Historique est affi-’ lige a la B.C. Historical Association et ala FFC. Nous comptons, cette année, nous joindre a quelques autre sociétés historiques. Le nouvel exécutif, de gauche a droite: Francine Bleau, trésoriére, Rose Heinekey, présidente, Roger Loubert, _secrétaire, Aline Tétreault-Kirkwood, vice-présidente et Blanche Lambert, conseillére. : : Devenez membre de la Société Historique Franco-Colombienne Cotisation annuelle: $4.00 membre individuel $10.00 membre groupe NOM —————--—-————=-------—__ ADRESSE —----~---------~------ VILLE ———————--— CODE POSTAL—— ~—— TEL ——--———————-- LEFAIT FRANCAIS EN C.B. Etude approfondie de la participation des francophones 4 la colonisation de la Colombie q britannique. ; Traduction d’extrait d'une étude de Glen Cowley, de l'Université Simon Fraser. —_— $2.00 plus $1.00 pour les frais de poste. 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 ig Saviez-vous qu'il existait un journal a phe en francais au début 4 de la colonie? ’ Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie informait les premiers colons de la Colombie britannique -Procurez-vous les exemplaires existants, 4 du 11 septembre au 8 octobre 1858. 1 Ecrivez a: SOCIETE HISTORIQUE FRANCO-COLOMBIENNE 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 : PRIX: $1.25 — $0.25 pour la a: Sa” — ae a poste. 3