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28—'Le Soleil de Colombie, vendredi 20 décembre 1985

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Suite de la page 1

Vancouver, les associations sont bien
plus proches de leurs membres que la
FFC le serait. L’autre démographi-
que: la ‘majorité des franco-
colombiens vivent dans la région de
Vancouver. Et ceux-ci sont bien plus
individualistes, aucune association
ne fait figure de proue dans la métro-
pole, cette situation affecte la nature
de la communauté. Mais redonner le

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droit de vote a tous les francophones
favoriserait_ encore ceux de
Vancouver et 1a, la colére des régions
réapparaitrait . On reviendrait au
point de départ de la crise de 1981
qui avait vu le départ du directeur et-
la démission du conseil exécutif.

Une autre particularitésoulevéepar
M. Savas, est l’apathie de la
communauté. 4,500 sont membres
de la Fédération a travers les nom-
breuses associations. 4,500 sur
45,000 francophones recensés c’est
bien peu! La Fédération est-elle le
porte-parole de tous les franco-
phones? En plus, la population des
franco-colombiens est instable. De
nombreux Canadiens francais vien-
nent du Québec, du Manitoba et
d’autre part;et en général ils ne
restent pas assez longtemps pour se

la loupe

considérer comme Franco-
colombiens. Ceux qui restent ha-
bitent Vancouver et s'identifient plus
a leur région ou pays d’origine. ~

Cette particularité renforce la théorie
que les Franco-colombiens sont trés
individualistes. Enfin Daniel’ Savas
termine sonchapitre sur la Fédéra-
tion en se posant la question: la
Fédération des Franco-colombiens et
la communauté francophone deC.B.
disparattraient-elles si les robinets
fédéraux devaient se tarir? Certains
proclament que l’aide du gouverne-
ment est une preuve du manque de
vitalité de la communauté. Mais
malgré les problémes au sein de la
Fédération, celle-ci n’a jamais perdu
sa position de chef de file de la
communauté francophone. Diail-
leurs la crise est l’indication d’une

communauté saine. On a l'impres-

sion qu’aprés tout, la FFC est encore
nécessaire. Et od en serait la
communauté sans elle, se demande
Daniel Savas. Quel serait l'avenir de
la minorité francophone sans un
porte-parole. Il termine par les
quelques mots de M. Roméo
Paquette un ancien président: “Il ne
fait aucun doute que si la Fédération
n’existait pas il faudrait la fonder.”

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des jeunes
Suite de la =) 1

préparation d'une entrevue, etc).

“L’avantage de ce programme,
poursuit Guylaine Larose, est de
permettre au jeune travailleur de se
faire connaftre sur le marché du
travail, une étape toujours difficile.
Méme si l’entreprise chez qui il a
effectué le stage ne peut pas le
garder, elle peut toujours le recom-
mander a une autre entreprise.”

Les organisateurs du programme
espérent ainsi donner l’opportunité
au jeune de mieux comprendre les
rouages du monde du travail, de
développer des compétences profes-
sionnelles de base et de démontrer
leurs capacités. Ils pensent aussi
offrir aux employeurs l'occasion de
former leur main d’oeuvre selon leurs
besoins.

Dans un premier temps Guylaine
Larose va rencontrer les candidats,
voir avec eux “ce qu’ils ont le goft de
faire”, puis rencontrer le responsable
de Ventreprise pour déterminer le
type de formation qu’elle peut
donner. Une protocole de stage sera
alors élaboré.

Les participants au programme qui
recoivent l’assurance chémage au-
ront le droit de continuer a la
percevoir. Sinon, ils recevront un
revenu offert par Emploi et Immigra-
tion Canada. Si tout se passe bien, le
programme démarrera au mois de
mars prochain. Mais les personnes
intéressées ou désirant obtenir de
plus amples informations doivent
contacter Guylaine Larose a la FFC
au 669-5264. La date limite pour
s'inscrire au programme est le 10
janvier 1985.

(1) Agés de 16 4 25 ans, ils doivent
étre sans emploi ou travailler a temps
partiel. Ils ne possédent. pas de
dipléme post-secondaire et doivent
avoir quitté le systéme scolaire
régulier depuis au moins trois mois.

Chomage

Hausse
en C.-B.

Statistiques Canada a rapporté que”

le taux de chémage s’établissait en
novembre a 10.2 pc,.en baisse d’un
dixiéme de point de pourcentage.

Le niveau de l'emploi a grimpé de
83,000 pour atteindre 11,469,000.,
mais cette augmentation a coincidé
avec un accroissement de la popula-
tion active, ce qui explique que le
taux de chémage a finalement peu
varié.

Nationalement, le nombre de ché-

meurs est a présent de 1,305,000 et le’

taux est passé a 10.1 pc. La
Colombie-Britannique a vu son
niveau de chémage augmenter de
14.2 a 14.5 pce (de 205,000 a
209,000). Les provinces de 1’Atlan-
tique connaissent en général une
hausse, sauf a Terre-Neuve, ov il
reste inchangé a 19.6 pc. L'le du
Prince-Edouard passe a 15,3 pe (au
lieu de 18.3), le Nouveau Brunswick
415,2 (15,2) et la Nouvelle Ecosse a
13,5 (18,1). Il a aussi augmenté au
Québec, passant de 11,4 4 11,8, alors
qu'il a baissé en Ontario (7,4 contre
8,0 en octobre).

Dans l’ouest, le Manitoba a vu son
taux passer de 7,2 a 7,6 et l’Alberta
de 9,5 4 9,6. Le taux est resté
inchangé en Saskatchewan a 7,9 pc.

Le Premier ministre et Flora
MacDonald, ministre responsable de
l’Emploi, se sont vantés d’avoir créé
plus d’emplois dans leur 14 mois de.
pouvoir que les libéraux au cours dea
55 mois précédents.

Mais questionnée par un député de
son parti pour savoir pourquoi le
taux de chémage n’avait pas baissé '
plus, Flora MacDonald a répondu

. que la confiance accrue dans le gou-_
vernement avait provoqué le retour
de milliers de travailleurs sure

marché du travail.

1985

100 ans de
conservation du patrimoine

et eee

Saati Las

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