Arts et Spectacles Théatre Un début un peu conventionnel Le studio 58 du collége Langara ouvre sa saison théatrale avec une comédie musicale de Cole Porter. Nymph Errant est inspiré d’un roman de Romnly Brent. Une jeune anglaise quitte ses amis de collége pour aller a Paris. Elle connait des aventures exceptionnelles dans divers pays. Mais est-ce un réve? Elle s’éveille dans le méme train peu aprés son départ. Robert McQueen dont c’est la premiére mise en scéne dé- montre de bonnes capacités. Cependant, cela reste un peu trop conventionnel 4 mon goit. Atten- dons ces prochaines réalisations pour savoir ce qu’il a dans le ventre. Les acteurs et actrices s’amusent. Ils nous communiquent leur joie de vivre, leur dynamisme dans cette piéce légére. Plusieurs d’entre eux ont du talent. Nymph Errant n’est pas le meilleur spec- tacle pour le démontrer. Malgré tout, j’ai pu apprécier les belles voix de Erla Faye Martin, Britta- ney Edgell et Marvin Kaye. Mademoiselle Martin par contre n’a pas beaucoup de charisme sur scéne. Elle posséde un joli visage expressif, mais quelle démarche malhabile! Cela ne convient pas au role de jeune premiere. J’ai re- marqué le jeune Michael Lewis ainsi que Marvin Kaye. Ils sont tous deux trés justes, caricatu- raux mais pas trop. Je suivais leur performance méme_ lorsqu’ils étaient en retrait. Quant 4 Joey Lespérance, il a une allure trés particuliére. Assez grand et mince, il crée un personnage excentri- que, un producteur de théatre parisien. L’ami qui m’accompa- gnait disait: «/1 ressemble tout a fait a ces artistes un peu snobs que l'on peut rencontrer a Pa- ris.» Un Québécois sur scene Joey Lespérance fait sa deuxiéme expérience sur scéne avec Nymph Errant. Venu du Québec pour étudier le théatre a Langara, il explique ainsi son choix: «C’ est presque le hasard qui m’a amené ici. Je voyagais depuis trois ans et m’ apprétais a faire une demande a I’ école na- tionale a Montréal. Mais j’ aime Vancouver. Je désire pouvoir jouer autant en francais qu’en anglais. De toute facgon, je pense que le Studio 58 est une des meilleures écoles, malgré le manque d’ espace disponible pour nous.» En effet, si on compare avec les moyens dont dispose 1’Uni- versité de Colombie-Britannique, le Studio 58 fait figure de parent: pauvre. Pourtant, on y forme parmi les meilleurs acteurs et actrices de Vancouver sous la a direction habile de Kathryn Sha- ro. Joey Lespérance souligne que durant les trois premiéres ses- sions, les étudiants s’initient a 1’as- pect technique. Au quatri¢me semestre seulement, ils commen- cent a jouer dans Jes productions. Il ajoute «On peut ainsi avoir une vision du thédtre dans son ensem- ble.» En dehors du Studio 58, Joey Lespérance crée «Frenchie le Clown», qu’il proméne a Vic- toria durant 1’été. C’est un jeune homme au grand potentiel. Sa formation terminée, il fera stire- ment sa marque dans le milieu du spectacle. Il joue, danse et chante. Souhaitons lui beaucoup de chance! ' Marie-Louise Bussiéres Jusqu'au 27 octobre au Studio 58. Sur le planches mation: 251-2006. tion: 872-6622. Out of the Silence. Un événement trés particulier généré par.le théatre Headlines. Le spectacle sur la violence dans les familles s’est développé en atelier de travail. Des gens d’environ 55 organismes divers dont des Amérindiens se réunissaient pour ce grand projet. Le résultat: un spectacle présenté au Waterfront Theatre sur 1’Te Granville du 29 octobre au 9 novembre. Infor- Présentement le vieux succés musical The Club joue tou- jours au Arts Club sur 1’Ile Granville. Cela se passe dans un club de nuit, entre hommes. Seulement les hommes sont joués par des femmes. Information: 687-1644. - Au Presentation House a North Vanvoucer, on joue Mys- tery of the Rose Bouquet. Les mémoires et des moments intimes de deux femmes. Une piéce de Manuel Puig et mis en scéne par Sharon Leblanc. Information: 986-1351. Lorsque Kathryn Shaw fait une mise en scéne, il faut aller voir, surtout si on sait que la vedette est Janet Wright. L’Union de ces deux femmes trés créatives, trés talentueuses risque de donner un résultat surprenant dans A Moon for the Misbegotten. Au Vancouver Playhouse, du 9 octobre au 2 novembre. Informa- M.-L. B. Vendredi 11 octobre 1991 Le Parti du crédit social n'est plus ce qu'il était. Il est temps que ca change. Le Parti du crédit social a changé. Ses dirigeants sont de- venuscorrompus par prés de 40 ans de pouvoir ininterrompu. Scandale aprés scandale. Démission aprés démis- sion. Des milliers de dollars gas- pillés pour les amis et les baga- telles. Ils ont oublié qui ils sontet pour qui ils travaillent. ; Bill Vander Zalm n’a ja- mais compris le manque de moralité de son gouvernement. Et Rita Johnson, son suc- cesseur choisi, ne le comprend pas non plus. "C’'était le cabinet, le cau- cus, le conseil administratif du Parti et un grand nombre des membres du Parti qui le suivait (Vander Zalm).” -JIM NIELSEN, ex-minis- tre du Premier ministre "Le fier Parti des Bennetts de Kelowna est devenu une orga- nisation a bout de souffle, myope et étroite d’esprit.” -DAVID MITCHELL, his- torien et auteur de la biographie de W.A.C. Bennetts 3 Le Parti du crédit social ne mérite pas votre confiance. Il est temps de changer! Delta North New = === Democrat== ne aan Le Soleil de Colombie