La Télévision L’Or et le papier C’est dans cet épisode de L’Or et le papier, le mardi 14 avril 4 20h, que se joueront les coups décisifs dans la bataille que se livrent Raymond (Raymond Bou- chard) et Vincent (Jean-Frangois Garraud) pour 1’ acqui- sition de l’usine de Brion. Dans un tel contexte, les amours de Stéphane (Marc-André Coallier) et de Del- phine (Catherine Leprince) risquent de prendre une si- gnification particuliére. A Montréal, Mireille (Louise Turcot) est dans tous ses états en apprenant que la jeune Maureen (Aimée Castle) s’est enfuie de I’hépital. Des jardins d’aujourd’ hui La Californie sera de nouveau au rendez-vous Des jardins d’aujourd’hui, le mardi 14 avril 4 22h, alors qu’ Aline Desjardins et son invitée Janine O’Con- nell nous proposeront de découvrir le somptueux Hun- tington Botanical Garden de San Marino. Un jardin ex- ceptionnel reconnu notamment pour sa grande collec- tion de cactus et son jardin japonais. = En ce début de printemps, Jean-Claude Vigor nous parlera quant a4 lui de l’émondage des arbres fruitiers, et Ronald Leduc donnera quelques précieux conseils & ceux et celles qui se prépareront a une nouvelle saison de jardinage. La fin d’une idylle Les histoires de coeur occupent beaucoup de place dans la vie de Marilyn et de son entourage du lundi 13 au jeudi 16 avril. Des couples se font et, a la tristesse générale, d’autres se défont. Lundi: Méme si elles avaient vu venir le coup, Louise (Louison Danis) et Marie-Soleil (Catherine Sé- nart) vivent péniblement le départ de Raynald (Robert Lalonde). De passage 4 1a maison, ce dernier tente en vain d’expliquer certaines choses 4 sa fille qui, sans le dire a personne, décide de régler elle-méme ses comptes avec Gertrude (Michéle Deslauriers). Mardi: La situation est plutét délicate pour Didier (Robert Brouillette) qui vient de passer sa premiére nuit avec une jeune fille. Il devra affronter les femmes de la maison et se rendre a l’évidence qu’il manque encore d’expérience dans ce domaine. Enfin de retour de voyage, Mado (Isabelle Lajeunesse) et Jean (Denis Bernard) n’ont pas |’air de filer le parfait bonheur. Mercredi: Daniéle (Mireille Deyglun) a beau- coup a faire pour convaincre Marilyn (Louisette Dus- sault) et Fabienne (Louise Lavoie) que sa relation avec Melancon la satisfait pleinement. Quant a Jean et Mado, ils arrivent a une bien triste conclusion aprés avoir fait le bilan de leur voyage. Jeudi: Marilyn décide de préparer un paté chinois, d’inviter son monde a souper et de profiter de l’occasion pour faire la paix avec son amie Gertrude. Mais voila que cette derniére ne sort plus sans son prétendant, que Jean et Mado ne sont pas d’humeur 4 se retrouver en groupe et que Jérémie est absent. Qui sera de la féte? «Jésus de Nazareth» De nouveau cette année pendant la Semaine sainte, les t€léspectateurs de Radio-Canada seront heureux de revoir le chef-d’ oeuvre de Franco Zeffirelli, Jésus de Nazareth, qui leur sera présenté en quatre parties: les mardi 14 et mercredi 15 avril, de 13h30 4 14h30, jeudi 16, de 13h30 4 15h10, de méme que le Vendredi saint, 17 avril, de 12h30 4 15h30. Considérée par plusieurs comme 1’une des meilleu- res biographies filmées du Christ, ce drame biblique est une reconstitution historique parfaite des lieux et de la société de l’époque. Il nous fera revivre la vie compléte de Jésus, depuis sa naissance dans 1’étable 4 Bethléem jusqu’a sa mort sur la croix 4 Jérusalem. S’ajoutant au contenu de cette histoire dont le grand romancier Anthony Burgess a signé la scénarisa- tion, la qualité des images, de la lumiére et des costumes en font une grande réalisation sur le plan cinématogra- phique. Robert Powell qui incarne Jésus est entouré d’une pléiade de vedettes internationales dont Olivia Hussey, James Farentino, Peter Ustinov, Michael York, Laurence Olivier, Anthony Quinn et James Mason, pour n’en nommer que quelques-unes. Lorenzo Monet tient le réle de Jésus enfant. Cette série remarquable, qu’on dit étre 4 la hau- teur des Evangiles, vous procurera plusieurs moments de réflexion spirituelle 4 quelques jours de la féte de Paques. __Les spéciaux du Vendredi saint _ SS ny | Al'occasion du Vendredi saint le 17 avril, la Télévision de Radio-Canada présentera plusieurs émissions propres a inciter les téléspectateurs a se recueillir sur le sens de cette importante féte du calendrier liturgique. «Les Icénes de Nazareth» a 9h00 Les Ic6énes de Nazareth est un documentaire exceptionnel qui dresse le portrait de quatre religieuses cloitrées dans un monas- tére de rite byzantin 4 Nazareth. Originaires des quatre coins du monde, elles y sont réunies pour perpétuer 1’art de l’ic6ne byzantin, une tradition chrétienne vieille de 1600 ans. Ce document inédit constitue une excellente introduction al’ art sacré des ic6nes. Il dé- montre que celles-ci sont avant tout des objets de culte réalisés selon des techniques orthodoxes établies, des régles esthétiques et théo- logiques développées par les iconographes du Moyen-Age. «Les Récits d’un pélerin russe» : a 10h00 Extrait d’une mini-série dramatique télévisée racontant les aventures réelles d’un pélerin sur les routes de Sibérie, vers 1850, cet épisode des Récits d’un pélerin russe est formé de deux courts - récits. Dans Le Loup, dont le théme est le rayonnement de la sainteté, le pélerin est attaqué par un loup. A l’auberge du village, il rencontre un maitre et un greffier. Puis, dans La Jeune Fille ama- rier, visant a illustrer la solidarité humaine, le pélerin devient surveillant de chantier durant tout un été. Pour éviter un mariage contre son gré, une jeune fille veut s’enfuir avec lui pour qu’illacon- duise dans un couvent. Le pélerin refuse mais l’incident lui vaut quand méme un procés et des coups de fouet. «Sylvanés, mémoires et futur» a 19h45 Ce reportage invite le téléspectateurs 4 découvrirl’abbaye de Sylvanés en Aveyron, France, lieu de pélerinage rempli d’histoire et de beauté. On y verra également une courte célébration sous le théme de la Résurrection ainsi qu’une explication du sens del’ic6ne dans la vie chrétienne. Vendredi 10 avril 1992 «Quelle pilule!» a 20h45 Médicalisation excessive, surmédicalisation. Tels sont les termes employés pour dénoncer une situation de fait qui prévaut chez nos ainés: l’usage abusif, souvent préjudiciable a leur san- té, de médicaments sur ordonnance ou en vente libre. Quelle pilule! une production de |’ Office national du film du Canada qui utilise pour son propos la vieille complicité qui de tout temps a existé entre grands-parents et adolescents. En effet, c’est aux jeunes éléves d’une classe de science qu’a été confiée, pour les besoins du film, cette enquéte sur le probléme de la mé- dicalisation du troisiéme age. Pourquoi cette ruée du troisiéme Age versla santé ar- tificielle? Qui entretient le mythe qu’en vieillissant on ne retrouve le bien-étre physique et psychologique qu’au fond d’une boite de pilules? Et au profit de qui? Médecins? Pharmaciens? Compagnies pharmaceutiques? Voila les questions importan- tes abordées dans ce document empreint d’une grande sensibi- lité. «Paix et partage» a 21h50 Enregistrée le 21 juillet 1991 41’ Amphithéatre de Lanau- diére dans le cadre du concert «Paix et partage», lacantate La Joie partagée est une oeuvre remarquable. Composée par le prétre suisse Pierre Kaelin, sur des textes de l’abbé Pierre, Charles Péguy et Raoul Follereau, cett oeuvre en neuf tableaux a été interprétée par une formation de jazz de huit musiciens, le Choeur de 1’Alliance régionale des chorales de Lanaudiére, le soliste Grégory Charles, baryton, et le récitant Jean-Louis Roux, sous la direction de Pierre Huwiler. «Hiver 54 - L’abbé Pierre a 22h45 Drame social réalisé en 1989 par Denis Amar, le film Hiver 54 - l’abbé Pierre, pré- senté au Cinéma a 22h45 retrace un épisode célébre de la vie de l’abbé Pierre, fondateur des Chiffoniers- Batisseurs d’Emmaiis: la mo- bilisation des Francais pour le relogement des nombreux sans-abris, 4 V’hiver 1954, un hiver si froid qu’on en mou-. rait. Indigné, le religieux, qui avec ses nombreux compagnons -a multiplié les actions d’aide aux pauvres, parvient a mobili- ser les médias et l’opinion pu- blique grace a un appel au se- cours en direct a la radio. Il s’ensuivit ce qu’on appela alors «L’insurrection de la bonté», une affluence de dons de par- tout. Mettant en vedette Lam- bert Wilson, dans le réle prin- cipal, et Claudia Cardinale dans celui d’Héléne Larmier, la ri- che propriétaire qui mit son hétel a la disposition de l’abbé Pierre, ce film révéle un moment ou- blié de la petite histoire fran- caise.