Il y a 100 ans, la province de 1g Colo®bie-Britannique entrait dans la Confédération canadienne. f Il faut féter ca! Les postes ont décidé de consacrer un timbre a cet anniversaire. L’artiste, R. C. Bethune, de Vancouver, s’est dit que ‘‘l’é- véenement meritait détre traité comme une fiesta de couleurs’. : “Tt s’est rappelé les fétes de S@-jeunesse alors que les en- fants, décoraient leurs bicy- clettes de banderoles de pa- pier de couleurs. Partant de cette idée, il a imaginé un dessin abstrait pouvant sug- gerer l’entrée de la Colom- bie-Britannique dans la jeune lation canadienne’ Le timbre paraitra le 20 juillet. Ce sera le premier commémoratif affublé de la nouvelle dénomination a usage courant de 7 cents. Le ‘timbre a été imprimé par la Canadian Bank Note Company Limited, d’Ottawa, par le procédé de la lithogra- phie en quatre couleurs. La vignette que nous en donnons en noir et blanc ne rend aucunément justice a ce timbre qui est une fantaisie de couleurs. L’événement commémoré par ce timbre rappalle une anecdote historique: la Co- lombie-Britannique s’unit au Canada en 1871 sur la pro- messe qu’un chemin de fer transcontinentat serait con- struit jusqu’au Pacifique. Cette promesse fut complete- ment réalisée en 1885. Méme si elle n’a pas en- core exploité la plus grande partie de son potentiel, la Co- lombie-Britannique est l'une des provinces les plus déve- loppées et les plus modernes du Canada. En route pour Honolulu George Tocher, de Vancouver ouest, fait visiter 4 sa famille l’embarcation dans laquelle il prévoit passer 35 jours pour se rendre de Vancouver jusqu’& Honolulu, 4 Hawaii. La pirogue mesure 50 pieds et est gréée d’une voile carrée. . Canada 7 AIO AMER = RETITLED + COMBE EN BATRA. ‘ Stupefiants jen C-B. OTTAWA - Un rapport sur les stupéfiants, préparé par des étudiants canadiens libé- raux, recommande d’annuler les restrictions non-exécu- toires sur l’usage de la ma- rijuana et de les remplacer par des ‘‘formules plus ac- ceptables de controle so- cial.’’ Ce rapport, préparé par un comité de 10 membres de la Fédération libérale de la Colombie-Britannique et pu- blié A Ottawa, hier, précise qu’il n’est pas prouveé que la marijuana et ses dérivés puissent étre dangereux. I] se peut qu’au point de vue social, ils soient préfera- bles 4 l’alcool. Le comité recommande que les proscriptions actuelles contre la marijuana soient remplacées par des lois ré- gissant son usage, de méme que |’institution de controles de qualité et de quantité par i’entremise d’un sys- téme de distribution sous la surveillance du gouverne- ment. Il est généralement admis par toutes les parties en cau- se que la recherche doit étre poussée pour découvrir les effets 4 court et 4long terme de l’usage et de l’abus des stupéfiants, dit le rapport. Pendant ce temps, on peut sérieusement mettre en doute le droit de la société d’imposer des amendes, d’ emprisonner ou d’exercer d’autres sanctions contre ceux qui font usage de ces stupéfiants, alors qu’il n’a pas été prouve qu’ils soient effectivement dangereux. Dans le cas des stupéfiants comme les barbituriques et l’amphétamine, dont les dan- gers ont été prouvés, le droit de la societé d’impo- ser des controles sur leur disponibilite et leur usage, de méme que des sanctions contre les abus, ne fait au- cun doute, ajoute le rapport. Tant que de plus amples recherches n’auront pas été entreprises sur les stupé- fiants comme les hallucino- génes puissants, certaines restrictions contre leur pos- session et leur usage doi- vent 6tre retenues. Les toxicomanes. Le rapport signale égale- ment que les toxicomanes qui font usage d’heroine, par exemple, devraient pouvoir obtenir des approvisionne- ments légalement et 4 un coftt minime. Cependant, les peines prévues pour la fabri- cation illégale et le trafic de ces stupéfiants doivent étre accrues etle traitement obligatoire des toxicoma-. nes doit étre institué Le rapport réclame la plus haute priorité dans |’institu- tion d’un programme éduca- tif efficace sur les stupé- fiants et non pas seulement de piétres tentatives de dis- suasion. Le document déclare égale- ment que les jeunes considé- rent la société repressive, étant donné les lourdes pei- nes imposées quand sont vio- lées les lois régissant la marijuana et le haschisch, et tant qu’elle ne sera pas aux prises avec la déso- béissance civile, la société hésite A amender les lois. L’usage des stupéfiants, tout particuliérement des hallucinogénes, ne connaftra vraisemblablement pas de ralenti. Ainsi, la question qui s’impose est de trouver la meilleure fagon de four- nir des stupéfiants sQrs et de freiner ceux qui sont dan- gereux, afin d’en arriver “4 des droits compatibles avec la liberté individuelle et le bien-étre social de tous’’, conclut le rapport. FONDATION CANADIENNE-FRANCAISE D'AIDE CULTURELLE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Societe privee et indépendante President fondateur: Henri Coté, 10 rue Douglas, tel. 382-1980 VICTORIA Fondée en 1964 But: L’entraide dans le domaine religieux et culturel ACTIVITES - VICTORIA Secrétariat et centre culturel 301 rue Richmond Réunions du conseil general 1€f samedi du mois a 19 h 30 Soirées recreatives 1€° samedi du mois a 21 h. Seances de cinema e ; e Victoria: PAROISSE FRANCAISE ST-JEAN- BAPTISTE 307 rue Richmond Messes du dimanche: 9 a.m. et 11 a.m. Cure: Rev. Pére Alexis Auger O.F.M. Tel. 385-6643, res. 382-4456 LE SOLEIL, 23 JUILLET 1971, VII ei We Jul, y