oF Ulae aacre Viegas ae COW: ,, SAALEL Sur mille paiies... Avancer, non pas sur mille, mais sur une trentaine ouune centaine de pattes est le sort du centipéde. En réalité seulement les gros centipédes des régions tropicales en pos- sédent plus de cent. Avec autant de pieds il peut paraitre difficile de marcher sans tré- bucher. Mais pour les centipédes, rien de plus aisé. Les nerfs qui agissent sur les muscles de la marche sont controlés de telle fagon que chaque paire de pattes est ac- tivée juste un peu avant la stivante. C’estce mouvement rapide qui nous donne I’im- pression que ce petit animal ondule 4 toute allure sur le sol. Le palmarés du galop _ Nombreuxsontles qua- drupédes capables de couriret de galoper. Comme chez tous les autres animaux, la muscu- lature est 4 la base de tout mouvement. Cependant il en est qui sont plus particuliére- ment taillés pour la vitesse. Parmi ceux-ci, le lévrier, de la famille des chiens, et le cheval, qui atteignent des vitesses de 70 km/h. Quant au guépard, s’il demeure le grand cham- pion avecses 115 km/h, il faut admettre qu’il ne peut courir que sur une courte distance, son endurance étant moins grande. La plupart des animaux qui se déplacent en sautant marquent un temps d’arrét aprés chaque bond afin de préparer leurs membres pour le saut suivant. Ce n’est pas le cas du kangourou. Les tendons élastiques qui se trouvent dans ses pattes arriéres agissent comme de puissants ressors chaque fois que celles-ci touchent le sol. De cette maniére, le kangourou utilise peu ses muscles. Lorsqu’il détend sa patte, il est fortement propulsé en avant. Le déséquilibre provoqué par le bond est rétabli par sa longue queue qui joue alors le réle de balancier. Les kangourous peuvent sauter pendant 4 heures d’affilée en faisant des bonds de huit 4 douze métres, atteignant ainsi une vitesse de 60 km/h. } reid tee * Moyen de contrdle : le compteur de vitesse shies automobile, al’ i . du boa de Californie et de la souris (chronométre). souris 6,40 pore 17,70 agit’... Mouton 24,15 . lapin 56,352 t Se bot Sra c5 Hachette) , _ lévrier 64 Win, Seti .. * cheval de course 77,28 RD ee. Bo ak eR : . @) g ig mt g ‘4 ee F Vty zébre 64,40 a \ & f a i es 7 antilope 55,50 8 es a ise y girafe 51,30 N ‘i Aane Los a s 8 = \ ' rhinocéros 45,08 FY 2 f = : Sk 3 hy eS re... «: : é Q, AEE 30:20: «2: = 7 =. VITESSE en km/h é 5 fe} n La vipére des sables pee | (Source * « Les Animaux, les elevages ». Bordas. 19/5) L'adaptation a la course Avancer sur un pied... support lui permet d’y adhérer solidement. l’échauffement. Et a plat ventre Bien qu’ils n’aient pas de membres, les serpents arri- venta progresser efficacement sur le sol. Ils avancent par ondulations latérales du corps. Tous les points du corps sont mobiles, méme ceux ou s’exerce un appui. La partie du serpent qui touche le sol posséde des écailles munies d’espéces de petites arétes qui pointent vers l’arriére. A me- sure que des vagues musculaires passent le long du corps du serpent, les écailles s’inscrustent dans le sol, comme le feraient des griffes miniatures. Ce sont les écailles ancrées dans le sol qui le tirent vers |’avant. Certains reptiles, comme la vipére des sables, avancent en donnant 4 leur corps la forme d’une spirale. Leur déplacement se fait alors en e om diagonale. A tout moment, seuls deux ou trois < :— points du corps de |’animal touchent le sable, limitant ainsi Certains mollusques comme |’escargot avancent sur un seul pied formé de muscles puissants. Ce sont les contractions musculaires parcourant le pied de |’arriére a |’avant qui font avancer l’animal. De plus, la présence de mucus sur la partie en contact avec le (e) Le déplacement du ver de terre sens du déplacement A: zone d’allongement = R: zone de raccourcissement =: soies fixees au support a7 ue ee ag ag BN Ba Sy Bi (Source : « Les animaux, les élevages », Bordas, 1975)