Te Il parait que la société de communication disparait au profit de la société de consommation. La Fédéra- tion des Franco-Colombiens l’'abien compris: alissue de son assemblée générale qui s'est déroulée en fin de semaine derniére, tous ses membres sont tombés d’ac- cord pour relever les caren- ces de la Fédération dans ce domaine. Moi j'y étais. Et comme je pense vraiment a tout, jal Saisi au passage une petite illustration. Cela s’est passe comme suit, au détour d'un dialogue informel qui n’a pas échappé a mes grandes oreilles poilues: VOL. 21, NO. 6 VENDREDI, 3 JUIN 1988 \ Assemblée générale annuelle de la FFC Des principes, et apres ? L’accord du lac Meech, abolition du Francais en Saskatchewan, le manque de communication et la jeunesse, tels auront été les points forts de l’Assembiée générale an- nuelle de la Fédération des Franco-Colombiens qui se tenait cette fin de semaine a Vancouver. Par Patrice Audifax :’Aecord-du-tac-Meech-a-déja ‘fait couler beaucoup d’encre et il en fera couler encore beaucoup. La FFC comme la FFhQn’y ont pas échappé et ont profité de cette fin de semaine pour dresser le bilan de ce dossier qui n’a pas fini de faire parler de lui. Sans aller dans les. détails, retenons simplement que de- puis l’abolition du Frangais en Saskatchewan, il est devenu évident pour la FFC que cet accord ne fait pas la promotion des minorités francophones au pays et qu’il en assure méme pas la plus élémentaire des protections. Face acecontact, laFFC s’est prononcée contre cet accord, du moins dans-sa-forme actuelle; et entend poursuivre son action pour trouver les moyens de corriger et d’améliorer la définition des articles qui concernent directement les francophones hors Québec. Par ailleurs, pour répondre au fameux «pas en avant» lancé par le premier ministre du Québec, M. Robert Bourassa, M. Yves Mersizen a proposé de refuser l'aide financiére du Québec. II estime en effet .qu’il est important de faire savoir a M. Bourassa que la FFC ne tolére pas.son comportement dans le dossier linguistique de la Saskatchewan. «Ce serait une erreur d'accepter de |’argent de M. Bourassa» a déclaré M. Mersizen.qui, -par—ce-—geste symbolique, veut montrer sa solidarité vis-a-vis les fransas- kois. Soulignons que chaque année le Québec octroie quelque $30 000 a la FFC, somme qui aurait sans doute atteint cette année $60 000. II s’agit donc d’un geste qui vaut son pesant d’or. On s'interroge? Suite en derniére page -Je me_ présente, m/appelle Untel. - Enchanté, moi c'est Ma- chin. J'‘appartiens au Bureau directeur du Centre Culturel. Et vous? - Moi, jegére votre librairie. ss 19 - Oui, celle qui jouxte votre batiment. Véridique! Parole d’hon- neur! Révélateur, non? Alors, on sy met a la communica- tion? je Oncle Archibald “aoe On dine, on regarde, on rit. C’est fou! ca n’a pas de sens. C'est Nunsense! Lire page 14. Modemiste et régionaliste, Jack Shadbolt expose. Premiéres impressions, page 4 (Shore image, acrylique sur canevas). Inacceptable mais toujours présent, indéfendable mais toujours en vigueur: |’Apar- theid. La galerie des Arts de Vancouver lui consacre une exposition: quatre-vingts pho- tographies. Clic... et choc. Lire et voir page 6. Embarquement immédiat! Ou- vrez les yeux, suivez le rythme alerte de sa plume: Jean- Claude nvattend pas! Cette semaine, direction Salem, Yercaud... L’inde, toujours. Lire page 11.