-traient dans les grands din, dont la cl6ture’ CARNET phi aN - By AE Pe} SLVR IE fess ee ad f We x a x Ses Bi Oe ee 9 aM NS : Resy VBE Ty \ f AN a =0¥ = rad wit oe cee PBRDJU "Puisque tu aimes les ~-descrip— tions de vilies, m'a dit hier thon ami Fernand,voici un carnet ou j'avais no~ té mes premieres impressions de Van- couver. iHlles me sont devenus étran- geres au point de me parattre écrites par un autre.Tu peux t'en Sela pour tes chroniques au "Soleil". 1 me tendait un rel rouge dont je le remerciai.J'aime les notes de voyage. Celui qui s'v raconte ne connait pas assez les villes qu'il a- borde pour en saisir l'esprit. Tne pergoit que l'exotismes;ce qui confére ‘"a.ce.genre pittoresque et fraicheur. Voici la premiere page du jour- nal de mon ami Fernand: "Débarque hier, par temps gris,a Vancouver. Clest une ville canadien- ne d'ou partent les cargos de ble pour l'Asie. Ce gui donne a la ville son cachet,c'est la couronne de monta- gnes bleuatres, sommées de neige, qui la. dominent. ~~~srrs! Arrivé vers onze"heures du matin, je me suis mis tout de suite en quéte d'un restaurant. J'en ai découvert un sur 1& rue Granville. De ma place se voyait. un hotel qui ecrasait de sa masse une fontaine.Sur les trottoirs, quelques hommes passaient;et cette ab- sence de 1'élément féminin ajoutait a la monotonie de l'heure. Pour relever mon repas, vin. " Never on Sunday! "m'ta jeté la serveuse;et elle m'observait,les yeux ronds, Il est un trait des moeurs nord-américaines que je renonce a com prendre, De la frontieére du ifexique au pole Nord, les gens se cachent pour boire. A Portland,désirant degus- ter un verre de stout, i] m'a fallu pousser deux portes sombres, et coudo- yer dans une tabagies des . individus sinistres. Ma note réglée,je suis sorti, et me suis dirigé vers les montagnes. Bient6t ,jtai pénétré dans un beau pare ou serpentaient une file de voi- tures, Au-delk de la cage gigantesque d'un pont. suspendu, j'ai. marché allg- grement, en dépit des cailloux d'une route devenue rocailleuse, Jtat— teignis enfin un magnifique point de vue. On apercevait vers l'ouest une a- vancee de terre, sur une mer immobile comme une plaque d'étain.Devant 1'aus- térité du site, un découragement me Saisit.Je suis redescendu,triste, rom— pu, solitaire, et suis allé me louer une chambre 4 l'hotel Georgia. Ce lundi matin, la ville s'ani- mait d'avantage. Le soleil brillait. Des femmes minces et élégantes en- magasins,. J'ai remonté la rue Granville.Un pont encore,moins original que le pont sus- pendu, et me voici dans une _ périphé-. rie de coquets bungalows et de pelou- ses, Je viens d'y découvrir un jar- retourne tout. j'ai commandé un verre de ~ Soleil de Vane-uver,iage 5, 25 juillet 1969 par Roger DUFRANE doucement a la terre. A voir, sur 1ta- venue, les chemindes des villas, d'ou stéleve une légére fumée, je sows a ines parents. Depuis combien de mois n'ai-je plus mangé a la table familia- le? Une jeune femme en manteau vert a parements noirs passe sur la route. Sa chevelure partagée par une raie mé— diane lui retombe sur les épaules, El- le me squrit. Le charme qu'elle irra- die accapare tout le paysage. Cette passante inconnue, de démarche souple, aux yeux bleus comme un Jour d'avril, m'apparait comme L'allégorie du prin temps, digne qu'on s'y retrempe -le le coeur avant de repartir, ou {(sait- on 1 jamais?) de demeurer." Le bateau de papyrus difficulté SAN JUAN; Malgré le courage de son équipe,le Navigateur Thor Heyerdal a été obitge d'abandonner le bateau de papyrus "Ra" avec lequel 1'éthnoloque norvégien et son equipage tentaient de prouver que les égyptiens avaient pu 6tre en contact avec les civilisa- tions précolombiennes au temps du ré- gne des pharsons, Ltexpérience ne peut pas étre considéree comme un échec car ce n'est quia 700 miles des Antilles et apres presque deux mois LB travers en 1'Atlantique que le "Ra" dut étre a- bandonné alors que les spécialistes du matériau qui le constitue ntac— cordaient pas plus gue quelques dizai- nes d'heures avant wue le papyrus ne s'impregne d'eau, Le gouvernement égyptien a propo- sé de fournir un autre "Ra"pour reten- ter l'texpérience, montrant ainsi 1'in- terét qu'il porte Ala tentative de l'homme qui traversa le Pacifique a bord du Kon Tiki. “ANECDOTE. Aprés avoir trés bien diné dans un restaurant, un bohéme fait appeler le chef de 1’établisse- ment: « Vous est-il arrivé parfois, lui demande-t-il, d’avoir affaire 4 un pauvre diable hors d’état de vous payer? — Ma foi, non, jamais. —Si cela arrivait, que feriez-vous? —Parbleu! je le flanquerais 4 la porte avec mon pied quelque-part, en lui recommandant de n’y plus revenir. > _Notre consommateur se léve, enfonce son chapeau sur sa téte, tourne le dos au restaura- teur et, entr’ouvrant les pans de sa redingote: « Payez-vous > fit-il. se. ch ae Sine ese eeIS: Prop.: J.Bauché. “8h parle frangais 320 ABBOTT STREET ea J ( { ( oe de famille-Prix raisonnables Foe 4, B.C. Gt) oe Le Conseil de la vie francaise par: Paul-E. Gosselin, prétre Le Conseil d'endosser immédiate- ment l'attitude de nos compatriotes et il étudia un projet de financement de cette campagne scolaire. Plusieurs milliers de dollars furent recueillis par les Ligues de Sacre—Coeur et par le Conseil lui-méme. En septembre, la situation n'était pas améliorée, loin de la!Le gouvernement n'avait pas bou- gé. Les religieuses, prises de pani- que, s'étaient retirées.Enfin des dif- ficulteés ~ avaient surgi du c6té de l'archevéque de Vancouver au sujet de l'argent envoye par le Québec et de la marche générale de la campagne. Les deux écoles indépendantes n'avaient pu recevoir, en septembre, qu'une partie des éléeves,faute de per- sonnel enseignant. Le fardeau finan- Suite cier était accru car des institutri- ces laiques avaient pris la reléve des religieuses. A sa réunion de sep— tembre 1951, le Conseil décida de con- tinuer la souscription et de joindre ses efforts a ceux du R.P, Meunier pour obtenir des religieuses ensei- gnantes du Quebec. De son cété, le R. P, Zéphirin Belanger, S.S.S., qui a- vait remplacé le R, P, Meek,a la cure de Saint-Sacrement, mitipliait les instances auprés des communautés du Québec pour son ecole et aussi pour Maillardville. Les religieuses du fon Pasteur de Québec finirent par edder aux de- mandes instantes du R.P, Bélanger et envoyérent généreusement des Soeurs pour prendre charge de 1'école Saint— Sacrement a Vancouver et de 1'école Notre-Dame de Fatima a Maillardville. M, l'abbé Fouquet avait une soeur Ur- suline a Rimouski. Ii lui fit visite et obtint des Ursulines pour Notre—Da- me de Lourdes, Le probleme des écoles catholi- ques n'était régldé en aucune facon. Par ailleurs dt'excellentes religieu- ses venues de France mais fortement anglicisées avaient été remplacées & Maillardville par deux commmnautés de Québec. Celles-ci . acceptaient une partie du fardeau financier qui pe- sait sur leurs coréligionnaires. les religieuses du Bon Pasteur en particu- lier devaient entreprendre ¢éuéreuse- ment A leurs frais, quelques années plus tard, la construction d'un vaste pensionnat et couvent. En juin 1952,1a situation finan- citre redevenait aigué.Le Conseil fit & meme ses deniers un nouveau cadeau de mille dollars »Tecomaenga a sollici- ter des dons,fit a ses frais un envoi de mille trois cents manuels scalaires neufs donnés par la Comission des E- coles catholiques de Québec. En fév- rier 1953,plus de cing milles dollars avaient été envoyes~a Maillardville comme fruits de la collecte commencée en juin,la-dessus,la Société Saint— Jean-Baptiste du diocese de Quebec a- vait recueilli mille cing cents dol- lars, La Fraternité frangaise vint ensuite a la rescousse. A suivre CO-OPERATIVE ASSOCIATION 42_E. Broadway, Vancouver Tel,t872-5401 Service routier - Informations sur vos voyages — Assurance personelle - Conseils legaux - " le plus éfficace des. Auto—Clubs ": DEVENEZ ACTIONNAIRE POUR $1.CO COTISATION ANNUELLE $11.00